Page 8 - La Gatineau 7 Juillet 2016
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8 7 juillet 2016 La Gatineau
CFER VALLÉE-DE-LA-GATINEAU
Des iPad en classe à la rentrée
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Former les adultes de demain avec les outils d’aujourd’hui. C’est l’objectif du CFER. À partir de la rentrée prochaine, les élèves pourront profiter de iPad, un outil pédagogique qui offre de multiples possibilités.
«Pour la première année, on en a reçu 24, dont 20 pour les élèves, explique Normand Besner, enseignant. Dépendamment de la clientèle, si on est nombreux ça ira juste pour les élèves de première année. Si on a moins d’élèves, les première et deuxième années pourront en bénéficier. Ça sera un outil de travail en classe. Chaque année, pendant trois ans, on va en recevoir une vingtaine par année.»
Fort d’une expérience implantée depuis 3 ans au CFER de Bellechasse, et tablant sur les résultats d’une recherche menée par la Chaire de recherche du Canada sur les technologies de l’information et de la communication en éducation, le Réseau CFER a décidé d’introduire dans chacun de ses établissements la technologie iPad. Un investissement de plus de un million de dollars pour tous les CFER du Québec. Un programme d’aide financière pour l’implantation de ce mode d’enseignement sera offert aux CFER grâce au soutien du Fonds de développement des CFER.
Le CFER Vallée-de-la-Gatineau est subventionné à 90% du coût du projet. Plus de 34 000$ seront investis dans l’école sur trois ans. Cet argent provient des fonds privés ainsi que des contrats d’autres CFER qui dégagent des marges de profits suffisantes.
Afin de se familiariser avec cet outil pédagogique, l’équipe d’enseignants s’est engagée à compléter le programme de formation qui lui est offert et à contribuer à une plateforme de partage pédagogique avec l’ensemble de la communauté du réseau CFER. Les enseignants ont d’ailleurs suivi trois jours de formation pour être prêts pour la rentrée prochaine.
La commission scolaire s’est engagée à fournir l’infrastructure ainsi que les équipements permanents pour l’utilisation des iPad, soit les Apple TV, les bornes sans-fil, etc.
De plus, la Chaire de recherche du Canada sur les technologies de
l’information et de la communication en éducation, s’engage à un accompagnement comprenant une visite par année dans chaque CFER, un service d’accompagnement à distance via une plateforme de partage, une liste, mise à jour régulièrement, des meilleures applications et vidéos éducatives.
Assemblée générale annuelle
Elle a eu lieu la semaine dernière. Il ressort notamment du rapport d’activités que, sans aller chercher une grande quantité de dons cette année, l’équipe est parvenue à réduire les dépenses normales reliées à l’atelier et à augmenter légèrement les revenus. La vente de Noël a rapporté 1 200$, soit 50% de plus comparé à l’an passé. Par contre, la journée portes- ouvertes a été moins lucrative qu’espéré car elle n’a permis d’amasser que 500$.
L’obtention de gros contrats comme la fabrication des trophées pour le gala de la chambre de commerce, qui devrait être récurrent pour quelques années, et les croque-livres, témoignent que le réseau de contacts du CFER se développe. L’objectif est donc de trouver d’autres contrats de ce type à long terme, afin d’assurer une sécurité de revenus.
La fin d’année a été très occupée car il a fallu produire plus de 10 bacs à jardin et plus de 12 chaises Adirondacks afin de répondre à la demande. Ainsi, le CFER a maintenant une certaine expertise pour la fabrication de ces deux produits.
Parmi les bons coups de l’année, il y a également la réparation des chaises de la polyvalente, la fabrication de bûches écologiques, les trophées des entraîneurs des Mustangs, le laminage et la plastification, les mangeoires et nichoirs pour oiseaux, la mise en place des nouveaux services d’affutage et de production de granules.
Le Centre de formation en entreprise et récupération Vallée-de-la-Gatineau (CFER) est une école entreprise qui vise à former des personnes autonomes, des citoyens engagés et des travailleurs productifs. La formation est d’une durée de 3 ans, ce qui totalise 2 700 heures d’apprentissage en classe et en atelier de travail.
Cabanes à oiseaux, bacs à jardins, décorations, bacs à compost, jardinières, chaises, bancs, etc. Une foule de produits en bois, fabriqués par les élèves, sont
▲ De gauche à droite : Jonathan d’Amour, Laurence Baccard, David Forester, Sophie Lacourcière, Normand Besner.
proposés tout au long de l’année. Les personnes intéressées peuvent aussi se rendre à l’école avec des commandes spéciales qui seront faites sur mesure. L’établissement propose également plusieurs services : laminage, plastification, décorations intérieures et extérieures, ainsi que, nouveauté cette année, l’affûtage de lames droites. Des granules pour poêles seront mises en vente l’hiver prochain, en plus des bûches écologiques et du bois
d’allumage. Sans oublier la Caravane de la récupération, qui vise à sensibiliser les gens à la récupération des matières résiduelles. La caravane se déplace sur demande et elle est animée par les élèves avec l’aide d’un enseignant-animateur.
Renseignements : 819 449-7900 poste 15274 ou 15272 ; cfervg@cshbo.qc.ca ; la page Facebook «CFER Vallée-de-la-Gatineau».
COMMISSION SCOLAIRE
DES HAUTS-BOIS DE L’OUTAOUAIS
Adoption du budget 2016-2017
LA GATINEAU - Le conseil des commissaires de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSHBO) a adopté la semaine dernière un budget déficitaire de 83 998 $, qui est égal à la limite d’appropriation du surplus accumulé au 30 juin 2015. Il s’agit de la limite autorisée par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MÉES).
Il n’y a aucune compression cette année, par contre celles des années antérieures demeurent. Le budget de fonctionnement, d’investissement et du service de la dette prévoit des dépenses de 46 687 914 $ et des revenus de 46 603 916 $. Donc, une augmentation des dépenses de 1 094 262 $ et une augmentation des revenus de 1 189 425 $ par rapport à 2015-2016.
L’augmentation des revenus s’explique par de nouvelles mesures mises en place par le MÉES. Celles-ci sont dédiées à l’éducation préscolaire et à l’enseignement primaire et secondaire et poursuivent trois objectifs : agir tôt pour pallier les difficultés des élèves, lutter contre le décrochage scolaire et aider les communautés locales.
Le taux de la taxe scolaire passe à 0,32201 $ du 100 $ d’évaluation, comparativement à 0,30119 $ du 100 $ d’évaluation en 2015-2016. Cette augmentation est directement causée par
l’abolition de la dernière tranche de péréquation octroyée par le MÉES.
Dans les éléments à considérer, il faut aussi mentionner que les subventions du ministère sont majoritairement reliées au nombre d’élèves et la CSHBO prévoit d’en avoir environ 56 de moins en 2016-2017.
L’utilisation du montant du surplus cumulé de 83 998 $ aide la commission scolaire à finaliser son budget, et ce, tout en évitant de diminuer le service aux élèves.
À noter que durant la rencontre, les commissaires ont adopté une résolution afin de dénoncer les écarts des taux des taxes scolaires entre la CSHBO et la Commission scolaire Western Québec. Selon l’article 306 de la Loi sur l’instruction publique, un immeuble dont le propriétaire n’a pas d’enfant admis aux services d’une commission scolaire peut payer la taxe à la commission scolaire de son choix. Un propriétaire qui décide de payer ses taxes scolaires à la commission scolaire anglophone a pour effet de faire diminuer le taux de taxation de celle-ci et augmenter celui de la CSHBO. Selon cette dernière, les écarts de taux s’accentuent année après année dans l’Outaouais entre les commissions scolaires francophones et anglophones. Il est donc demandé au ministère de l’Éducation de remédier à la situation.
COLLECTE SÉLECTIVE DES MATIÈRES RECYCLABLES
Un coût net de 120 034 $ pour Grace eld
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GRACEFIELD - La firme Dignard Éthier CPA inc. a déposé son Rapport sur le coût net de la collecte sélective des matières recyclables au 31 décembre 2015, aux élus de Gracefield qui en ont pris connaissance et l’ont adopté lors de la séance ajournée de juin dernier à Gracefield.
Ce même rapport avait été préalablement acheminé à la Société québécoise de
récupération et de recyclage (RECYC- QUÉBEC). Le coût net a été établi par la direction de la municipalité sur la base des dispositions en matière d’information financière de l’article 7 du Règlement sur la compensation pour les services municipaux fournis, en vue d’assurer la récupération et la valorisation de matières résiduelles.
Les détails obtenus de la direction de la ville de Gracefield étaient suffisants et appropriés pour que la firme puisse avoir une opinion juste sur l’audition du dossier qui a été entériné par l’unanimité des élus de Gracefield.


































































































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