Page 9 - La Gatineau 7 Juillet 2016
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La Gatineau 7 juillet 2016 9 Le DPCP ne déposera pas d’accusations
CHRONIQUE DÉCÈS DE BRANDON MAURICE
santé
L’entraînement
par intervalles : accessible à tous ?
Une étude parue récemment conclut qu’une minute d’entraînement vigoureux par jour pourrait suf re à améliorer de manière signi cative la forme physique. Comment cela est-il possible? En adoptant l’entraînement par intervalle.
On peut dire que la méthode d’entraînement par intervalles a la cote ces temps-ci. Simple et efficace, elle consiste à alterner des périodes d’efforts intenses et soutenus pendant une courte durée avec des périodes de récupération. La course à pied, un sprint en vélo stationnaire ou encore une série répétée d’exercices de type « jumping jack » sont considérés comme des exercices demandant un effort intense.
Ce qui est intéressant avec cette forme d’entraînement, c’est que l’on peut adapter la durée et l’intensité des périodes d’efforts en fonction des capacités de notre corps. De cette manière, tout le monde peut s’y adonner, même ceux qui ont peu de temps. En effet, il suf rait d’une dizaine de minutes par jour, dont une minute d’efforts intenses, pour garder la forme.
Outre le fait qu’il s’effectue rapidement, l’entraînement par intervalles montre de nombreux bienfaits pour la santé. En effet, vu que le corps travaille fort, il brûle énormément de calories tout en maintenant sa masse musculaire. De plus, on peut observer une amélioration marquée de la condition physique en peu de temps.
Même si la méthode s’est avérée efficace chez les personnes diabétiques et celles qui souffrent d’obésité ou de problèmes cardiaques, mieux vaut en discuter avec son médecin avant d’entreprendre un entraînement par intervalle. Et rappelez-vous que ce type d’entraînement, bien qu’intéressant, ne remplacera jamais un
mode de vie actif!
Venez nous rencontrer pour de plus amples informations.
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
819 449-1360
LA GATINEAU - Aucune accusation ne sera portée contre des policiers de la Sûreté du Québec dans le cadre de l’enquête indépendante instituée suite au décès par balle du jeune Brandon Maurice le 16 novembre 2015. Le directeur des poursuites criminelles et pénales explique dans un communiqué qu’après examen du rapport d’enquête produit par le Service de police de la Ville de Montréal, la conclusion est que «les policiers de la Sûreté du Québec impliqués dans cet évènement n’ont commis aucune infraction criminelle». Des procureurs qui ont participé à l’analyse du dossier ont informé les proches du jeune homme des motifs de la décision.
Le communiqué émis détaille ce qu’il s’est passé ce soir-là : «Dans la nuit, vers 1h30, deux policiers à bord d’un véhicule de patrouille dûment identifié à la SQ et dont les gyrophares sont actionnés s’approchent derrière un véhicule pour l’intercepter aux fins de vérifications fondées sur la sécurité routière. Le véhicule accélère et il s’ensuit une poursuite policière sur une distance d’environ 10 km. Selon les policiers, le conducteur du véhicule commet plusieurs infractions au Code de la sécurité routière, tant au niveau de sa vitesse que des arrêts obligatoires. Pendant la poursuite, les policiers sont informés que le numéro de la plaque d’immatriculation du véhicule ne correspond pas à celui-ci, mais à un autre modèle. Le véhicule s’engage dans un chemin sans issue. Par la suite, il sort de la route en circulant sur la pelouse d’une cour longeant des immeubles résidentiels, pour ensuite emprunter un sentier étroit, non éclairé, situé dans un
CONSEIL MUNICIPAL
Entente avec le ministère des Transports
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Il y avait séance ordinaire du conseil municipal lundi soir. Parmi les sujets à l’ordre du jour, les élus ont notamment autorisé la signature du protocole d’entente entre le Ministère des Transports du Québec et la Ville de Maniwaki, au montant de 9 858.27 $, pour le contrat de service déneigement et déglaçage des infrastructures routières, pour un terme d’un an, incluant une clause de renouvellement pour deux années subséquentes, si applicable.
Le MTQ a en effet offert d’exécuter le contrat de déneigement de la Route 107, située à l’intérieur du territoire de la Ville de Maniwaki. Le ministère effectue ces travaux depuis quelques années, suite à la signature d’un protocole d’entente à cet effet.
Rapport financier 2015
Il a été présenté durant la précédente rencontre du conseil municipal. La Ville affiche pour 2015 un excédent de 723 473$. Lorsque le budget de 2016 a été préparé, il avait été mentionné que certains projets n’avaient pas été réalisés en 2015. La Ville a donc puisé dans cet excédent 580 000$ qui ont été réinvestis dans le budget 2016 afin d’effectuer des travaux qui n’avaient pas été faits, dont le pavage de la rue Moncion et de la rue du parc industriel ainsi que des travaux de réfection de l’ancien bâtiment de Bowater.
boisé. Au début du sentier, le véhicule s’immobilise, le véhicule de patrouille se gare derrière lui. Des bûches de bois au sol bloquent l’accès au sentier. Les policiers sortent du véhicule de patrouille pour se diriger vers le conducteur et le passager. Le véhicule recule et entre en collision avec le véhicule de patrouille. Un policier s’approche de la portière en tenant son arme à feu en direction du conducteur et lui ordonne de sortir de son véhicule. Puisque le conducteur ne réagit pas à l’ordre, le policier tente, sans succès, d’ouvrir la portière. Il fracasse la fenêtre de la portière et met son bras gauche dans l’habitacle pour débarrer la serrure. Au même moment, le véhicule avance alors que le conducteur tient l’avant-bras gauche du policier. Dès les premières secondes, le policier tente de se dégager, ses pieds traînent au sol pendant que le véhicule est en mouvement. Les branches des arbres le percutent de plein fouet. Il croit qu’il ne peut se laisser tomber en bas du véhicule sans se blesser gravement, considérant que le véhicule circule trop vite et qu’il y a présence d’arbres. Pour se protéger, il embarque le haut de son corps dans l’habitacle, mais il est incapable d’entrer ses jambes. Sa main droite, dans laquelle il tient son arme, entoure le conducteur par l’arrière, tandis que sa main gauche est sur le devant de celui-ci. Il a de la douleur aux jambes, lesquelles se font frapper par des arbres ou par des choses qu’il juge plus grosses que des branches. Le policier relate être persuadé qu’il va se faire tuer. Pendant l’évènement, il somme le conducteur d’arrêter son véhicule à quelques reprises. Il lui dit une dernière fois d’arrêter ou il va faire feu sur lui. Il constate que le
conducteur n’obtempère pas puisque le moteur du véhicule tourne à plein régime. Le policier tire un coup de feu en direction du conducteur et le véhicule s’immobilise. L’endroit est plongé dans l’obscurité. Le policier prend sa radio pour aviser qu’il y a un blessé par balle et demande l’assistance des ambulances. Pendant ce temps, son collègue arrive à la course et s’occupe du passager. Le policier éclaire le conducteur avec une lampe de poche pour vérifier son état de santé. Il lui prodigue des manœuvres de réanimation jusqu’à l’arrivée des ambulanciers. Par la suite, avec sa lampe de poche, il éclaire les ambulanciers qui s’occupent du conducteur jusqu’à ce que des pompiers prennent sa relève. Le décès du conducteur est constaté à l’hôpital. Quant au policier, il est également transporté par ambulance à l’hôpital pour y soigner ses blessures, il a des contusions aux jambes et de la difficulté à marcher.»
Le DPCP explique que les faits rapportés par les policiers sont appuyés par les diverses expertises produites dans le cadre de l’enquête et corroborés par d’autres témoins, notamment le passager du véhicule. Le policier a été traîné par le véhicule sur une distance d’environ 62 mètres. Les traces laissées par le véhicule dans le sentier démontrent qu’il a circulé à l’extrémité gauche de celui-ci, très près de la végétation. Le DPCP affirme baser sa décision sur le fait qu’un policier peut employer la force dans le cadre de l’exécution de la loi «pourvu qu’il agisse sur la foi de motifs raisonnables et probables et qu’il utilise seulement la force nécessaire dans les circonstances».


































































































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