Page 30 - La Gatineau 21 Juillet 2016

30 21 juillet 2016 La Gatineau
JE REVIENS AU QUAI EN TOUTE SÛRETÉ
Campagne se sensibilisation
LA GATINEAU - La Sûreté du Québec invite les plaisanciers à respecter les règles de sécurité lors de leurs sorties sur les plans d’eau. Sa campagne «Je reviens au quai en toute sûreté» met l’accent sur l’importance d’acquérir de la formation pratique en navigation, d’être attentif à son environnement et d’éviter les manœuvres imprudentes. Une
connaissance déficiente en matière de conduite d’une embarcation et des comportements téméraires sont à l’origine de la plupart des collisions.
De plus, la consommation d’alcool réduit la vitesse de réaction et la capacité de jugement d’un conducteur d’une embarcation nautique, c’est pourquoi les policiers invitent les plaisanciers à ne pas
consommer d’alcool lors de leurs sorties à l’eau. Rappelons que même s’il est permis de consommer de l’alcool à bord d’une embarcation au Québec, conduire avec la capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou la drogue est une infraction criminelle.
Tout au long de l’été, les patrouilleurs rejoindront les plaisanciers sur l’eau et aux abords des quais afin de les sensibiliser à
ces problématiques et prévenir ainsi des collisions. Mentionnons que l’an dernier, plus de 4 100 interventions nautiques ont été réalisées au cours de la saison estivale.
Pour plus d’information sur la sécurité nautique, les plaisanciers sont invités à consulter le site Internet de la Sûreté du Québec.
Technologie du génie civil
Le technologue du génie civil accomplit diverses tâches techniques relatives à la construction d’édifices, de ponts ou de routes. Son travail consiste, entre autres, à préparer les dessins et spécifications de construction, à déterminer les matériaux nécessaires, à estimer les coûts, à effectuer des études et des essais sur les matériaux de construction, à vérifier que les travaux sont conformes aux indications et respectent les règles de sécurité. Il doit faire preuve de précision au cours de ses recherches sur le terrain (étude des sols, quantité et coût des matériaux, etc.) afin d’être en mesure d’évaluer les travaux avec exactitude et de fournir des données fiables.
Qualités et aptitudes
L’ingénieur en génie civil bénéficie d’abord de nombreuses connaissances techniques. Il ne peut pas se permettre de faire n’importe quoi quand la vie des gens est parfois en jeu. Organisé et doté d’un grand sens des responsabilités, l’ingénieur en génie civil est à l’aise quand il s’agit de s’exprimer en public. Il peut parler de façon claire et concise pour mieux piloter son équipe. Il sait tenir un planning et manager des gens. À l’aise dans le relationnel et la communication, il est aussi toujours très prudent.
Perspectives d’emploi
Selon Emploi-Québec, les perspectives d’emploi dans la région de l’Outaouais dans cette profession sont favorables. Donc, un taux de chômage faible.
Où exercer le métier ?
Selon le type d’entreprise, les technologues travaillent avec des ingénieurs, des entrepreneurs, des personnes du domaine municipal ou manufacturier. Ils peuvent également être travailleurs autonomes.
Études
Le diplôme D.E.C permet d’accéder aux études universitaires à l’École de technologie supérieure (ÉTS) en Génie de la construction et à l’Université de Sherbrooke au baccalauréat en Génie civil, sans autre préalable que le diplôme d’études collégiales. Il existe des possibilités de cheminement dans les autres universités offrant le génie civil ou du bâtiment avec certains préalables supplémentaires. L’accès à des programmes connexes est aussi possible. Les diplômés œuvrent dans plusieurs
champs d’activité : génie des structures, génie municipal, génie routier, géotechnique et environnement.
Notons que les services de Complicité Emploi sont disponibles grâce à la
participation du Centre local d’emploi de Maniwaki et de la MRC Vallée-de-la-Gatineau.
Portrait d’une jeune femme de terrain
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
DÉLÉAGE - Depuis janvier 2015, Julie Morissette, 26 ans, est technologue en génie civil à la municipalité de Déléage. C’est le métier dont nous vous parlons cette semaine dans le cadre de notre chronique emploi, présentée en collaboration avec Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité emploi Vallée-de-la-Gatineau.
Originaire de Bois-Franc, après son secondaire la jeune femme a fait deux ans de sciences humaines au Cegep. «J’ai eu beaucoup d’emplois d’été dans le domaine du génie civil, chez Michel Lacroix et au ministère des Transports du Québec, explique-t-elle. C’est ce qui m’a donné le goût de travailler dans ce domaine, parce que j’aimais beaucoup la logistique, tu fais du bureau et du ter- rain, et c’est tellement vaste le génie civil que tu fais plein de choses. Je me suis donc inscrite à la Cité collégiale à Ottawa.»
Son DEC de technologue en génie civil en poche, Julie Morissette a d’abord travaillé pour Michel Lacroix Construction, durant deux ans. «Je devais surtout préparer des soumissions, explique-t-elle. J’étais chargée de projet. Quand le poste à la municipalité de Déléage a été ouvert, j’ai décidé de postuler.»
Au quotidien, ses tâches sont très diverses, avec une partie dédiée aux tra- vaux et une autre aux problèmes quoti- diens : «Le matin quand j’arrive, je vais
▲ Julie Morissette, technologue en génie civil, avec Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité emploi Vallée-de-la-Gatineau.
placer les équipes de travail. Ensuite, je vais au bureau. Il peut y avoir des mes- sages pour toutes sortes de choses, comme une moufette morte qu’il faut aller ramasser ou un arbre qui est tombé. Au printemps, je fais un calendrier pour décider où on s’en va pour l’année. On cherche de bonnes subventions. Il y a
beaucoup de rencontres avec les citoyens. Mon équipe a en charge l’entretien des espaces verts, l’asphalte froide avec les nids de poule, le nettoyage des fossés, la niveleuse, les barrages des castors, le déneigement, l’entretien des bornes fon- taines, etc. Je fais aussi les tests d’eau.»
Selon elle, les aptitudes nécessaires pour effectuer ce métier sont «de savoir gérer la pression. Il faut être coopératif et capable de travailler en équipe». Aux jeunes qui envisageraient de choisir cette profession, Julie Morissette leur conseille d’y aller «à cent milles à l’heure car c’est un domaine très vaste».