Page 4 - La Gatineau 21 Juillet 2016

4 21 juillet 2016 La Gatineau
▲ Yves et son frère Daniel font partie du groupe les Atomes Crochus DMD (pour dystrophie musculaire de Duchenne) dont l’objectif est de faire avancer la recherche en récoltant des fonds spécifiques à cette dystrophie particulièrement mortelle encore aujourd’hui.
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◀ Léo et Georgette Gauthier sont fiers de leurs fils. «Notre fils Yves est très certainement capable de relever ce beau défi. Nous saluons Daniel en lui souhaitant bonne chance».
YVES GAUTHIER VA ROULER POUR «C’est le plus grand
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
LA GATINEAU - Une histoire d’amour entre deux frères prend la forme d’un Cyclothon de l’espoir. Yves Gauthier, paralytique cérébral, roulera 800 km en faisant le tour de l’Outaouais et des Laurentides en partant de Montréal au profit de la Fondation de la dystrophie musculaire de Duchenne dont son frère, Daniel, est atteint.
Yves et Daniel, fils de Georgette et Léo Gauthier, sont originaires de Blue Sea. Le couple a eu quatre enfants : Luc, décédé à l’âge de 26 ans, Yves, atteint de paralysie cérébrale, Daniel, atteint de dystrophie musculaire de Duchenne et le cadet Michel qui est pompier volontaire à Blue Sea.
Tout un périple
Yves Gauthier chevauchera un vélo à main adapté à son handicap. Il se dit prêt à entreprendre ce beau voyage dès le 15 août
▶ Yves, à gauche, et son frère Daniel qui souffre de dystrophie musculaire de Duchenne.
Courrier du lecteur
Pourquoi Déléage doit se regrouper ?
Le regroupement municipal est l’union de plusieurs municipalités existantes pour n’en former qu’une seule.
Les municipalités d’Aumond, de Déléage et de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau ainsi que la ville de Maniwaki ont réalisé une étude de regroupement, et ce, avec l’assis- tance technique du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT). Unanimement, les quatre maires élus ont approuvé l’étude d’opportu- nité d’un regroupement et sont favorables à poursuivre la démarche pour former une nou- velle ville.
Après avoir pris connaissance de l’étude, il est clairement démontré que la charge fiscale des contribuables de la nouvelle ville serait sensiblement la même. En d’autres mots, aucune variation significative de nos comptes de taxes n’est prévue.
Suite au regroupement et à la période de transition, l’élection municipale de novembre 2017 amènerait un nouveau conseil composé de deux représentants par municipalité regroupée : deux du secteur Déléage, deux du secteur Aumond, deux du secteur Ste- Thérèse-de-la-Gatineau et deux du secteur Maniwaki. Quant à lui, le maire ferait l’objet d’une élection au suffrage universel sur tout le nouveau territoire. Cette répartition des élus favoriserait le maintien du caractère dis- tinct et identitaire de chacune des municipa- lités regroupées. Ce nouveau regroupement permettrait de bâtir, équitablement, une communauté plus forte et plus prospère afin de mieux répondre aux besoins présents et futurs des citoyens et des entreprises.
Économiquement au Québec, les PME contribuent à créer, à développer et à mainte- nir des emplois. Pharmacies, garages, restau- rants, centres dentaires, épiceries, etc. sont au
cœur de notre économie locale. Selon les données du MAMOT, l’évaluation impo- sable commerciale pour le secteur Maniwaki représente 28,83 % versus 2,67 % pour le secteur Déléage.
À la lumière de ces données, il me semble évident que ce regroupement, pour nous citoyens de Déléage, est une opportunité à saisir. Selon moi, ce projet de regroupement municipal est un levier stratégique pour boni- fier notre position économique et commu- nautaire ainsi que celle des prochaines géné- rations. Le partage des ressources actuelles, tant au niveau connaissance, expertise, qu’au niveau financier, matériel et d’infrastructures serait un atout majeur.
Ce regroupement de municipalités, ce pro- jet de renouveau qui permettrait de se doter d’un plan commun de développement durable, j’y crois.
Alain Cousineau, citoyen de Déléage.
Office des producteurs de bois de la Gatineau : mise au point
Suite au texte de Jean Lacaille dans le journal La Gatineau du 14 juillet 2016 à la page 14 intitulé «On n’a pas gagné la 6/49» - Mario Couture, certaines mises au point doivent être apportées. Dans les faits, il est faux de pré- tendre que la forêt privée n’est pas en mesure de fournir la matière ligneuse alors que l’Of- fice dénonce que les producteurs de la forêt privée ont du bois à vendre mais qu’ils n’ont pas accès au marché parce que le gouverne- ment inonde ce marché avec les multiples sources de bois des forêts publiques. L’Office a expliqué que l’aide financière de base de 1,121 M$ attribuée à la forêt privée de l’Ou- taouais a été reconduite cette année mais représente une coupure de 33% du budget de l’Outaouais depuis les 2 dernières années, soit 4% du budget provincial de 28,5 M$. Un budget supplémentaire de 6 M$ a aussi été alloué au niveau provincial et l’Outaouais a vu
son budget être bonifié de 288 000$, soit 4,8% des budgets supplémentaires duquel la Haute- Gatineau a reçu 84 000$ et l’OPBG a reçu 15 900$. Tel que promis dans le passé, le gouver- nement n’a pas saisi cette occasion de rétablir l’équité dans la répartition provinciale des budgets de mise en valeur de la forêt privée à partir des budgets additionnels.
Il faut dire que ce budget additionnel du ministre Laurent Lessard pour la forêt privée est conditionnel à mobiliser des bois supplé- mentaires et doit obligatoirement être investi dans des travaux commerciaux. Ironiquement, le ministre Laurent Lessard augmente sans retenue les volumes d’approvisionnement en provenance des forêts publiques sous toutes ses formes et très spécifiquement en Outaouais : garanties d’approvisionnement augmentées, volumes de bois aux enchères record, volumes
de bois non récoltés dans le passé remis sur le marché, bois des forêts de proximité, terres publiques intra-municipales, bois attribué aux communautés autochtones, volumes de bois ponctuels attribués directement aux indus- triels. Il n’y a aucun doute, la forêt privée en Haute-Gatineau subit la pire compétition de son histoire et Laurent Lessard est le même homme qui fixe des objectifs de mobilisation des bois à la forêt privée et qui est à la fois le plus gros commerçant de bois au Québec. Selon l’Office, la forêt privée se meurt en Haute-Gatineau mais ce n’est pas une surprise mais plutôt le résultat des demandes politiques et des acteurs régionaux à l’endroit du ministre Lessard pour attribuer plus de bois des forêts publiques à l’industrie forestière.
Mario Couture, ing.f., directeur général Office des producteur de bois de la Gatineau.