Page 7 - La Gatineau 21 Juillet 2016

La Gatineau 21 juillet 2016 7 Les cinéastes algonquins percent l’écran
ESCALE 2016 DE WAPIKONI MOBILE
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Wapikoni Mobile a campé sa roulotte dans le stationnement du centre culturel algonquin le 20 juin dernier. Moins de trois semaines plus tard, l’équipe a réussi à produire pas moins de six courts-métrages de jeunes cinéastes de Kitigan Zibi Anishinabeg dont le visionnement avait lieu jeudi soir dernier au gymnase de l’école locale.
«Nous en sommes à notre dixième passage à Kitigan Zibi Anishinabeg. Nous n’avons pas chômé depuis notre arrivée puisque nous avons réussi à produire, avec l’engagement
de six jeunes cinéastes d’ici, six courts-métrages sur divers sujets qui préoccupent les jeunes algonquins. Nous sommes très fiers de leurs réalisations et nous nous engageons
à diffuser leurs courts-métrages
dans divers festivals de cinéma au Québec, au Canada et partout dans
le monde. La cuvée 2016 à Kitigan Zibi s’avère excellente. Leurs courts-métrages sont vraiment étonnants», précise Mathieu Buzzaetti-Melançon, intervenant- jeunesse auprès de Wapikoni Mobile dont la réputation n’est plus à faire puisque cette jeune entreprise a remporté de nombreux prix d’excellence depuis sa fondation il y a dix ans.
▲ Les jeunes cinéastes algonquins et leurs amis qui ont aidé à la production de leurs courts- métrages, ont reçu des certificats d’excellence de Wapikoni Mobile.
McDougall qui raconte sa passion pour le vélo de même que de l’amour pour sa mère décédée l’an dernier et de sa grande amitié avec Maisy Odjick et Shannon Alexander.
Craig Commanda, avec Macro Cosmic-The Spirit, traduit son amour pour la nature. Peter Potonoquot parle du rêve qu’il avait toujours entretenu de devenir policier, profession qu’il pratique depuis 16 ans à la Police amérindienne. Le jeune policier s’implique auprès des jeunes de sa communauté. Brenden Fournier a présenté Here I come, un court- métrage en français qui traite de la violence, de la drogue et de l’alcool.
Commanduck est le titre du court-métrage de Keith Whiteduck, une comédie loufoque sur la production musicale. Emilio Wawatie, avec The music in me, démontre son amour pour la musique à laquelle il consacre sa vie. Il affirme avoir trouvé ses
instruments dans la nature. La jeune cinéaste Ginger Côté a clôturé la soirée de visionnement avec Haunting Memories, qui traite d’une bonne éducation, de réconciliation et de respect mutuel.
Un documentaire sur la cuvée 2016 a été présentée et tous les intervenants ont reçu un certificat d’excellence de la part de Wapikoni Mobile.
La soirée de visionnement
Le chef Jean-Guy Whiteduck avait été invité à la soirée. Il s’est fait discret tout au long du visionnement et a grandement apprécié les courts-métrages qui ont été présentés en rafale.
Après un moment de recueillement et
l’interprétation de la chanson d’inauguration, la projection des courts- métrages s’est amorcée avec The Guest de Nick Rodgers qui n’était pas une production de 2016 mais qui parcourt le monde actuellement. La projection s’est poursuivie avec The Routes de James