Page 11 - La Gatineau 4 Août 2016
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Un développement respectueux de l’environnement
«Une attraction touristique sous évaluée»
- Denis Lacroix
Si les gens prenaient conscience de toute la possibilité de développement que représente
la mise en valeur du Lac des Trente-et-un-Milles, la région aurait franchi un
grand pas dans la résolution de son problème de développement économique.
C’est l’avis de Denis Lacroix, président de la Société d’Aménagement et de Gestion environnementale du Lac des Trente-et-un-Milles (SAGE)
qui gère les sites de camping et de protection sur les terres publiques du Lac des Trente-et- un-Milles se prépare à étendre cette gestion à l’ensemble du bassin versant du lac.
Parmi des points d’attraction, Denis Lacroix souligne le fameux Pont de Pierre dont l’entretien a été abandonné par la MRC-VG. Il s’agit, selon lui, d’une attraction majeure qui attirait plusieurs visiteurs européens il y a quelques années.
«Tout le bassin versant du lac est à l’état sauvage et est, à mon avis, sous-estimé. Les Monts Morissette et Cayamant sont très beaux. Mais une fois que nous aurons développé le Lac des Trente-et-un-Milles comme il se doit, ils seront nombreux à se l’accaparer régulièrement. On n’a qu’à penser
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Le développement du Parc régional du Lac des Trente-et-un-Milles n’est pas une entrave à la conservation du plan d’eau en excellente santé. La réalisation du projet doit se
faire dans le plus profond respectdel’environnement.
Marc Grégoire, président du Regroupement pour la protection de l’eau de la Vallée-
pour ce type de projet.
«Toutes les mesures seront
prises pour protéger l’eau. Les
promoteurs ont obtenu les
droits et les licences pour
aller de l’avant avec la
réalisation du projet. Ils
savent qu’ils doivent
composer avec une série de
règlements pour protéger
l’environnement du lac. Il faut
au Refuge du bûcheron à Sainte- Thérése-de-la-Gatineau. Pas moins de 37 000 personnes ont visité le Refuge du bûcheron dePierreMorinsurFacebook. La grotte de Pointe-Confort est également un site qui présente d’innombrables possibilités de développement. L’Université d’Ottawa reconnaît l’excellence de ce site qui est reconnu de l’extérieur et méconnu de l’intérieur. La Baie de Matte est une réserve écologique très belle qui mérite d’être développée à sa juste valeur. Il faut préserver les érables dans ce secteur. Il faut également s’attarder aux deux réserves écologiques sur le terrtoire de Bouchette de même que celle située sur le territoire de
Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau.»
La SAGE est un organisme à but non
lucratif composé de représentants des six municipaltiés du bassin versant du lac, des MRC de la Vallée-de-la-Gatineau et Antoine- Labelle, de l’Association pour la protection du lac des Trente-et-un-Milles, de l’Association Les Amis du Pemichangan, du Club de chasse et pêche de la Gatineau, de la Société sylvicole de la Haute-Gatineau et du Village Majopial. Son financement est assuré par ses partenaires et les frais de camping perçus des usagers.
de-la-Gatineau, ne voit aucun ▲ Marc Grégoire, président que tout se fasse dans les règles
de l’Association pour la protection de l’eau de la Vallée-de-la-Gatineau.
de
confortables avec ce projet. Les gens qui y travaillent sont
l’art. Nous sommes environnementales normalement appliquées sérieux. Pas de probléme».
problème à la réalisation de ce projet puisqu’on doit le faire en tenant compte des exigences
«Oui, mais pas à nos frais !» - Bernard Caron
▲ Denis Lacroix, président de la SAGE.
Le conseiller municipal Gracefield, Bernard Caron, qui avait exprimé sa dissidence sur
de
Gracefield jeudi dernier, il a indiqué qu’il n’était pas contre le projet, même qu’il était en faveur, à la condition que l’on ne puise pas dans les poches des contribuables pour le
financer.
«De la manière dont on s’enligne, il m’apparaît que ce sont encore les contribuables qui vont payer la note. Je ne suis pas contre l’idée si on trouve d’autres
sourcesdefinancement».
la résolution des Gracefield d’investir 15 000 $ dans le projet de réalisation du Parc régional du lac des Trente-et-un-Milles il y a deux mois, n’a pas changé d’avis depuis.
Rencontré à l’inauguration du parc de planches à roulettes à la patinoire couverte de
élus de
▲ Bernard Caron, conseiller municipal à Gracefield.
«Nous avons tout
ce qu’il faut» - Bernard Cayen
Bernard Cayen, maire de Déléage, est particulièrement fier d’affirmer que le Parc régional du Lac des Trente-et-un- Milles est un
petit bijou que la Vallée-de-la- Gatineau doit polir pour le rendre encore plus accessible à tous.
Les élus de Déléage se préoccuperont tout particulièrement du développement du parc au nord du lac tout particulièrement à la
Baie Davis et la Baie Noire.
«Le parc est une plus-value économique qui va accroître la circulation touristique dans la Vallée. Des recherches ont démontré que le parc régional le plus récent s’est réalisé en 22 mois après la demande
officielle.»
«Un projet extraordinaire» - Marlène Thonnard
«Rien n’est coulé dans le ciment»
La grotte de Northfield est égalementunautresecteur sur lequel la ville fonde beaucoup d’espoir. Il est possible d’y pratiquer la spéléologie de même que la plongée sous-marine. Dans le même secteur se dresse le plus haut rocher du 31 milles. «Il y aurait tout projet depuis le tout début. ▲ Joanne Poulin, mairesse lieu d’y aménager un lieu La Ville de Gracefield a deGracefield. d’observation», ajoute la
- Réjean Major
Selon le maire de Bouchette, Réjean Major, il faut attendre la bénédiction du ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire du Québec (MAMOT), Martin Coiteux, avant d’entreprendre quoi que ce
soit dans le projet du Parc régional du Lac des Trente-et-un-Milles.
maire de Bouchette a toutefois confirmé que le chèque de 15 000 $, qui représente la part de la municipalité dans le projet, allait être déposé au compte de la Corporation du Lac
desTrente-et-un-Milles.
Il a ajouté que le projet ne générerait pas beaucoup de retombées économiques pour Bouchette. «Ça peut expliquer une certaine réticence de la part des élus de Bouchette et
«Je suis en faveur de ce
La création d’un parc régional au Lac des Trente-et-un-Milles aura un effet bénéfique sur l’économie de la Vallée-de- la-Gatineau en sens qu’il augmentera l’achalandage touristique et aura un effet direct sur la création d’emplois dans le domaine du récréotourisme.
Pôle d’excellence en récréotourisme
«Les membres du comité
technique ont tenu quelque rencontres déjà. On met actuellementleschosesenplace.
Nous devrions voir plus d’action
au cours de l’été. Un comité interministériel a été formé avec des représentants du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire du Québec (MAMOT) et la MRC de la Vallée- de-la-Gatineau (MRC-VG) qui peut confier la gérance du parc à la Corporation fondée à cette fin.»
de l’Outaouais (PERO). «Le
Lac des Trente-et-un-Milles
est un bijou pour la région
qui aura un impact direct sur
le développement
récréotouristique de la
Vallée-de-la-Gatineau. Il va
susciter la venue de plus de
visiteurs chez nous. Et le projet
se réalisera dans le plus
▲ Bernard Cayen, maire de Déléage
Le maire Bernard Cayen attire l’attention sur le leadership du maire de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau, André Carle, dans ce projet. «Il est indéniablement celui qui a ravivé notre flamme pour le Lac des Trente- et-un-Milles. Il est grandement responsable de la progression de cet important projet
pournotre région».
C’est l’opinion de Mme
du conseil d’administration du d’administration du PERO.
MarlèneThonnard,présidente ▲MarlèneThonnard, profond respect de
présidente du conseil l’environnement».
Une petite mine d’or pour Gracefield
Joanne Poulin, mairesse de Gracefield, ne cache pas son intérêt pour le développement du Parc régional du Lac des Trente-et-un-Milles qui baigne dans une proportion de 33 % de sa superficie totale sur le territoire de la ville.
dans sa totalité.»
▲ Réjean Major, maire de Bouchette.
l’occasion de mettre son empreinte sur son développement touristique. Nous visons de réaménagement de la Baie de Matte en y aménageant un centre d’accueil et en agrandissement le stationnement. Nous avons l’intention de la mettre en valeur
mairesse Poulin.
La Ville de Gracefield, consciente des possibilités de développement du lac dont elle est la porte d’entrée au sud, n’a pas hésité à y injecter 45 000 $, soit 15 000 $ par année pour les trois prochaines années.
Les maires impliqués dans
le projet doivent rencontrer le
ministre à la fin août pour faire le point. Le de quelques citoyens».
Secteur Chute Rouge - Lac 31 Milles


































































































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