Page 10 - La Gatineau 18 Août 2016
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10 18 août 2016 La Gatineau
TROIS EMPLOYÉS SUSPENDUS À AUMOND
«Il n’a jamais été question de favoriser le oui ou le non» - Gino Beaudoin
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
AUMOND - «Je tiens à être très clair. Il n’a jamais été question de favoriser l’option du oui ou du non dans un éventuel regroupement de notre municipalité. Tout ce que nous vou- lions, c’était de s’assurer de la tenue d’un réfé- rendum à Aumond sur cette question», affirme Gino Beaudoin, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la municipalité d’Aumond, affilié à la CSN.
M. Beaudoin nous a suggéré d’obtenir une copie de l’en-tête de la pétition qui a été ren- due publique à la séance du conseil de juin dernier. Ce que nous avons fait : «DEMANDE DE RÉFÉRENDUM : Nous soussignés, demandons que suite à l’étude du regroupement pour les municipalités d’Au- mond, de Déléage, de Sainte-Thérèse-de-la- Gatineau et de la Ville de Maniwaki : Compte-tenu que la municipalité est en bonne situation financière. Compte-tenu des projets en cours. Nous, citoyens et personnes habiles à voter d’Aumond, demandons obli- gatoirement la tenue d’un référendum afin que l’avis de la population soit respecté. Cette pétition sera remise au ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire. Une copie sera remise aux élus d’Aumond et déposée en séance du conseil.»
Suspensions
Gino Beaudoin a confirmé que lui, et deux de ses collègues, employés de la municipalité d’Aumond, avaient été suspendus pour une durée de deux jours ouvrables (perte de salaires variant entre 300 $ et 400 $ chacun) pour avoir manqué de loyauté envers leur employeur concernant la pétition qui a circulé en mai dernier sur le territoire de la munici- palité d’Aumond.
«Nous avons discuté de ce cas particulier avec notre représentant syndical et nous avons convenu de présenter des griefs qui vont être déposés auprès de la Commission des normes du travail pour contester nos suspensions. J’ai nettement l’impression que l’affaire sera débattue en arbitrage. Je tiens à confirmer à nouveau que nous n’avons jamais incité les gens à voter oui ou non sur la question d’un éventuel regroupement. Nous les invitions à signer la pétition afin de réclamer un référen- dum à Aumond sur cette question. Ni plus, ni moins», poursuit Gino Beaudoin.
Opposition à la table du conseil
Ce dernier a tenu à préciser que la conseil- lère, Mme Dorothy St-Marseille, s’est opposée à la résolution sur la suspension des trois employés de la municipalité. Dans une note qu’elle nous a faite parvenir par courriel, Mme Dorothy St-Marseille explique sa décision.
«Il est important que la population connaisse les faits réels. Au début du projet de l’étude de fusion, certains élus et maires des municipalités concernées projetaient de fusion- ner sans consulter la population en l’affirmant de vive voix. C’est ce qui a déclenché la péti- tion pour obtenir la tenue d’un référendum à Aumond. Suite à une demande faite au minis- tère des Affaires municipales et de l’Occupa- tion du territoire du Québec (MAMOT), la réponse obtenue est que les employés qui ont
fait signer la pétition avaient le droit de le faire comme citoyens et surtout que ceci était fait sur leur temps libre, hors de leur travail. J’ai ajouté lors de cette assemblée que l’avis juri- dique demandé à l’avocat de la municipalité a été faussement formulé. Selon la demande du maire, les faits soumis à l’avocat mentionnent «que les employés auraient fait du porte à porte pour faire signer une pétition aux citoyens de la municipalité afin de s’opposer à la demande de fusion auprès du MAMOT».
ACCIDENT DE MOTO
Un homme perd la vie
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
DÉLÉAGE - Un homme de 33 ans, originaire de Drummondville, a perdu la vie lundi suite à un accident de moto à Déléage.
Celui-ci s’est produit à 15h25. Deux motocyclistes se suivaient sur le chemin Lac Bois-Franc. Le premier aurait perdu le contrôle de sa moto dans une courbe et percuté un arbre. Son décès a été constaté sur
les lieux de l’accident.
Le deuxième motocycliste devait être rencontré par les policiers afin de donner sa version des faits. Des enquêteurs en scène de collision se sont rendus sur place. «La surface sur ce chemin est recouverte de gravier, donc on doit regarder si les conditions seraient en cause ou si la motocyclette par exemple avait une défectuosité mécanique, une usure des pneus ou autre», précise la sergente Audrey- Anne Bilodeau, porte-parole de la Sûreté du Québec.


































































































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