Page 22 - La Gatineau 25 Août 2016

22 25 août 2016 La Gatineau SÉJOUR EXPLORATOIRE
Donner envie à des jeunes de vivre ici
Encore de nouvelles !
Association de hockey
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MANIWAKI – L’Association de hockey mineur de Maniwaki est à la recherche de personnes disponibles pour donner bénévolement des cours de perfectionnement aux gardiens de
buts (Novice à Midget). Une bonne connaissance de base est un atout. Les personnes intéressées peuvent contacter l’association via sa page Facebook.
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MANIWAKI – Un «don de garage» était organisé samedi par l’Église de l’amour de dieu, à la salle de l’âge d’or. Le principe : les membres de l’église étaient invités à fouiller dans leurs garages et apporter des objets vendredi, qui ont ensuite été
donnés samedi afin d’aider des personnes qui pouvaient repartir avec ce dont elles avaient besoin. Vaisselle, jouets, livres, etc. Des centaines d’articles étaient proposés. Une belle façon d’aider la communauté.
Trois des organisateurs avec, de gauche à droite : Gisèle Pelletier, George Pelletier et le pasteur Michel Castilloux.
MANIWAKI – Une soirée cinéma gratuite sera proposée par le service des loisirs de la Ville, mercredi 31 août au deuxième étage du Centre sportif Gino Odjick à compter de 18h30. Au
programme : Le livre de la jungle. Apportez vos chaises de camping. Il y aura du pop-corn. Renseignements : Michèle Côté, 819-449-2822 poste 225, techloisirs@ville.maniwaki.qc.ca
BLUE SEA – Soixante personnes ont assisté à la dernière rencontre musicale «Deux p’tites heures de bonheur» du Presbytère de Blue Sea, le 19 août, en compagnie de Michel Houde, Don Karn et Ben Solomon, sous le thème de la chanson française.
Nouveauté cette année, les trois rencontres musicales qui ont été proposées durant la saison sont une initiative de Danielle Novak, trésorière de l’Association des amis du Presbytère de Blue Sea, et ont été rendues possibles grâce à la générosité des artistes et musiciens
blissiens(ennes) qui ont généreusement accepté l’invitation de venir chanter et jouer pour le plaisir des gens de Blue Sea.
Sur la photo, de gauche à droite, deuxième rangée : Ben Solomon, Don Karn, Michel Houde, Conrad Bénard, Danielle Novak, Raymonde Tremblay, Claire Bénard, Marilyn Bainbridge, Louise Lalonde. Première rangée : Micheline Lacroix, Josyanne Caron, Marlène Thonnard, Chantal Bonin.
Crédit photo : Chantal Tremblay.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Donner envie à des jeunes de venir, ou revenir, vivre et travailler dans la région. C’est l’objectif du Séjour exploratoire organisé chaque année par Place aux jeunes Vallée-de-la-Gatineau, du Carrefour jeunesse emploi. La semaine dernière, neuf jeunes âgés de 18 à 35 ans ont passé cinq jours dans la région. Venus essentiellement de Québec et Montréal, ils étudient dans des domaines très divers : santé, développement régional, construction, informatique, urbanisme, etc.
Annie-Claude Beaumont, agente de migration Place aux jeunes, et Michèle Rozon, présidente d’honneur du Séjour exploratoire 2016, ont fait découvrir la région au groupe. Arrivés mercredi, les explorateurs ont participé aux activités du «Nombril de la semaine» et soupé au Rabaska en compagnie de Louis-André Hubert qui a animé une conférence historique. Le jeudi, ils ont visité des entreprises comme Les Fruits du Sommet, La Note Verte, l’érablière J.B. Caron, ce qui leur a permis de découvrir le parcours de plusieurs entrepreneurs. Le vendredi, les
jeunes ont assisté à un atelier sur l’immobilier et un autre sur l’emploi, avant de dîner avec des employeurs puis de visiter le Mont Morissette et souper au Rabaska. La fin de semaine était plus axée sur la découverte des attraits touristiques de la région : visite du Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu et du Pythonga, tour en canots Rabaska, visite du Domaine Bitobi en présence du conteur Louis Mercier, le salon des loisirs, le Hawks trading post à Kitigan Zibi avec repas et danse traditionnels.
Les séjours exploratoires sont destinés à deux catégories. Certains, originaires de la Vallée-de-la-Gatineau, sont partis pour les études ou le travail et envisagent de revenir dans leur région natale. Les autres viennent d’un peu partout au Québec et découvrent ainsi le territoire ainsi que ses opportunités. Il s’agit aussi de nouer des contacts car, comme le précise Annie-Claude Beaumont, «ils rencontrent plein de personnes, dont des employeurs».
Alors qu’on parle beaucoup de l’exode des jeunes, Michèle Rozon, elle, a quitté la région pour ses études mais avait l’intention de revenir y faire sa vie. «Le séjour permet d’avoir un bon portrait de la région, commente-t-elle. On voit que certains sont intéressés à revenir.»
▲ Le groupe de jeunes explorateurs en compagnie d’Annie-Claude Beaumont, agente de migration Place aux jeunes, et Michèle Rozon, présidente d’honneur du Séjour exploratoire 2016 (à droite).
CODE D’ÉTHIQUE ET DE DÉONTOLOGIE Nouvelle obligation imposée par la loi
LA GATINEAU - Toutes les municipalités val-gatinoises ainsi que la MRC ont entrepris des démarches afin de modifier leur code d’éthique et de déontologie des élus ainsi que celui concernant les employés municipaux. Cela fait suite à la Loi modifiant diverses dispositions législatives en matière municipale concernant notamment le financement politique (projet de loi 83), sanctionnée le 10 juin dernier.
Une nouvelle obligation est imposée par cette loi et doit être mise en œuvre rapidement par les municipalités. En vertu des articles 101 et 102, les municipalités doivent modifier leurs codes d’éthique et de déontologie afin d’interdire aux membres du conseil et aux employés de la municipalité de faire l’annonce, lors d’une activité de financement politique, de la réalisation d’un projet, de la conclusion d’un contrat ou de l’octroi d’une subvention par la municipalité, sauf si une décision finale
relativement à ce projet, contrat ou subvention a déjà été prise par l’autorité compétente de la municipalité.
De plus, les élus municipaux doivent prendre les mesures nécessaires pour que leur personnel de cabinet respecte l’interdiction. En cas de non‐respect de cette interdiction, les élus en sont imputables et peuvent faire l’objet de sanctions.
En vertu de l’article 155, ces interdictions doivent être introduites dans les codes d’éthique et de déontologie municipaux avant le 30 septembre 2016. Chaque municipalité doit donc veiller au respect de ces nouvelles dispositions et ce, conformément à ce que prévoit la Loi sur l’éthique et la déontologie en matière municipale (LEDMM) en regard de l’adoption ou la modification d’un code d’éthique et de déontologie.
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