Page 9 - La Gatineau 1er Septembre 2016
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CHRONIQUE
La Gatineau 1er septembre 2016 9 RETROUVÉ DANS LE STATIONNEMENT DE L’HÔPITAL
santé
Elle récupère son chien mort à la fourrière
Le collagène
Saviez-vous que le collagène est une protéine retrouvée dans toutes les structures du corps humain? Que ce soit la peau, le cartilage, les tendons ou les ligaments, le collagène assure souplesse, résistance et élasticité à nos tissus.
Lorsque nous vieillissons, le collagène dans l’organisme se renouvelle moins rapidement. Ainsi, nos tissus perdent de leur élasticité. Apparaissent alors des rides sur notre peau et des douleurs dans nos articulations.
Vous avez probablement remarqué que plusieurs produits cosmétiques contiennent du collagène. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la protéine n’a pas pour rôle de diminuer l’apparence des rides. En effet, les molécules de collagènes sont trop grosses pour atteindre les couches plus profondes de la peau et ainsi renverser les signes de l’âge. Par contre, le collagène ajouté dans les produits cosmétiques s’avère un excellent hydratant tout en ne laissant pas de traces grasses sur la peau.
Il est cependant intéressant de noter que le collagène pourrait aider au soulagement des douleurs liées à l’arthrose et à l’arthrite rhumatoïde. Selon les données recueillies jusqu’à présent, la prise de suppléments sur une longue période, soit plus de trois mois, stimulerait la formation de collagène dans le cartilage et permettrait de diminuer les douleurs articulaires.
Sachez qu’il existe différents types de suppléments de collagènes en vente sur le marché (poudre, capsules, comprimés). De plus, leur provenance et les procédés de fabrication peuvent varier d’un produit à l’autre. Parce que ces suppléments ne sont pas tous équivalents, il est important
de consulter votre pharmacien avant de vous en procurer.
Pour de plus amples informations, venez nous rencontrer.
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Mommis, un chien St-Bernard âgé de 3 ans a quitté la résidence de son maître, Donna Commando, de Kitigan Zibi Anishinabeg le jeudi 18 août dernier. Il a été retrouvé le lende- main dans le stationnement de l’hôpital de Maniwaki par les préposés aux animaux de la ville qui l’ont conduit à la fourrière de Maniwaki au bout de la rue de La Ferme dans le secteur Comeauville.
«Nous l’avons cherché jeudi et vendredi mais en vain. Le samedi matin, nous avons appelé la Sûreté du Québec à Maniwaki qui nous a confirmé que notre chien était à la fourrière de Maniwaki. Nous nous y sommes rendus pour nous faire dire par les préposés de la fourrière que Mommis était mort la veille (vendredi soir). Mommis était en bonne santé et avait reçu tous les vaccins pour le protéger contre la maladie. Je n’ai rien compris sur le coup. Il l’avait déposé dans le congélateur. Il portait une médaille confirmant qu’il avait été vacciné par le vétéri- naire Dominique Bhérer», précise Donna Commando.
Son ami, Georges Jerome s’interroge. Il veut savoir ce qui est arrivé à Mommis. «Notre chien était en grande forme. On ne comprend pas. Il est arrivé quelque chose. Et nous voulons juste- ment savoir ce qui est arrivé ?»
La chaleur
Quand le couple a ouvert la porte de la four- rière, «il faisait aussi chaud que dans un sauna. Je présume que Mommis est mort de chaleur. Je demande à la ville de compenser pour la mort de mon chien. Rien et personne ne peut remplacer mon Mommis, lance Donna Commando, le tré- molo dans la voix. Il me semble, à prime abord, que la ville est mal organisée dans le traitement des animaux perdus ou errants. Il n’y a aucune fenêtre à la fourrière ni aucune ventilation à l’intérieur.»
Donna Commando et Georges Jerome ont rencontré Me John-David McFaul, greffier et responsable de la fourrière de la ville de Maniwaki pour lui faire part de leurs doléances et de toute leur incompréhension face à ce drame qui touche directement tous les membres de la famille du couple.
Le couple ne cherche pas noise à personne. Mais il veut s’assurer qu’une telle situation ne se reproduise plus. «Vous qui aimez vos animaux, je vous demande de comprendre la situation. J’ai ouvert le congélateur, j’ai pris Mommis dans mes bras. Nous l’avons ramené à la maison pour l’en- terrer. Ça fait mal, ça fait très mal !»
La version du responsable de la fourrière
La Gatineau a rencontré M. John-David McFaul, greffier et responsable de la fourrière de la ville de Maniwaki. «D’entrée de jeu, je vous dirais que nous ne voulons pas héberger les chiens perdus qui nous viennent d’ailleurs. Les faits sont les suivants : le préposé aux animaux de la ville s’est rendu à l’hôpital de Maniwaki
avec l’agent de la SQ. Ils y ont trouvé deux chiens. Le chien en question portait une médaille du Dr. Dominique Bhérer. Ils ont tenté de le joindre mais en vain. L’agent et le préposé ont conduit les deux chiens Terre-Neuve à la fourrière de la rue de la Ferme à 11 h du matin le vendredi 19 août dernier. Un des employés col bleu de la ville qui était dans le secteur a donné quatre litres d’eau et du manger pour le chien. J’ai passé à d’autres préoccupations dans la jour- née jusqu’à ce qu’on m’appelle à 23h pour me confirmer qu’un chien était mort à la fourrière. Un des deux préposés aux animaux a mal réagi et a démissionné de ses fonctions. Le chien mort a été déposé dans un congélateur. L’autre pré- posé, qui est demeuré en poste, a contacté les propriétaires du chien mort pour qu’on vienne le chercher. J’ai parlé à un ancien préposé aux ani- maux à la municipalité de Messines qui m’a dit que si un chien était mort de chaleur, l’autre aussi aurait dû mourir. La dame en question ne serait pas la propriétaire du chien. Elle le gardait pour sa sœur. Le 22 ou le 23 août dernier, j’ai reçu un appel d’un inspecteur du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec à Gatineau pour me dire qu’il s’amenait à Maniwaki pour inspec- ter la fourrière. Il est arrivé à 11h30, il a inspecté les lieux, pris des photos. Il y avait de vieilles cages que nous n’utilisions plus. Il nous a recom- mandé de les transporter ailleurs. Il m’a parlé de ventilation et a demandé qu’on nettoie les lieux.»
John-David McFaul a rencontré Donna Commando et Georges Jerome à deux reprises. «Je comprends qu’ils veulent une compensation. Nous ne savons pas quoi, ni combien. Ils ne nous ont pas indiqué de montant. Tout ce dossier repose sur un manque de communication. Si on avait acheté une médaille de 5 $ de la ville de Maniwaki dans laquelle un numéro de télé- phone avait été inscrit, nous n’aurions pas vécu
une telle aventure puisqu’on aurait trouvé les propriétaires très rapidement. Le cas sera ana- lysé par les élus en réunion à huis-clos et une décision sera prise lors de la prochaine réunion du conseil.»
Nous nous sommes entretenus à nouveau avec Donna Commando qui confirme que son chien est un St-Bernard, mâle, âgé de trois ans et que le deuxième chien dans cette affaire n’a rien à voir avec le sien. Questionné à savoir à quoi elle s’attendait comme compensation, elle a indiqué qu’un chien St-Bernard valait en moyenne 1 000 $. «Mais il y a plus que ça dans cette affaire. Il n’y a pas de compensation assez grande pour des cœurs brisés. Depuis la mort de Mommis, mon petit-fils et mon fils ont beaucoup de peine. Ils ont du mal à vivre sans Mommis. Comment ça vaut, je n’en sais rien ? Je sais que le conseil municipal rendra une décision lors d’une séance régulière le mardi 6 septembre. La ville doit nous faire une offre. Nous verrons alors si nous allons accepter ou non leur proposition. C’est tout ce que j’ai à dire pour l’instant».
819 449-1360
▲ Donna Commando et George Jerome.
▲ Mommis, un St-Bernard mâle âgé de 3 ans.


































































































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