Page 2 - La Gatineau 8 Septembre 2016
P. 2

2 8 septembre 2016 La Gatineau
PROBLÈME DES POIDS LOURDS À MONTCERF-LYTTON
Les pourparlers se poursuivent
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MONTCERF-LYTTON - La municipalité a décidé finalement de mettre de côté, pour le moment, son règlement interdisant la circulation des poids lourds dans le village, qui devait entrer en application à compter du 1er septembre. Des pourparlers sont en effet en cours, poussant Montcerf-Lytton à suspendre ses moyens de pression.
Le ministère des Transports du Québec a donné son aval à des négociations avec la municipalité, qui reçoit l’appui de la Fédération québécoise des municipalités (FQM). «On a reçu une réponse qui ne
nous satisfait pas, explique le maire de Montcerf-Lytton, Alain Fortin. La Fédération québécoise des municipalités a décidé d’intervenir dans ce dossier et c’est eux qui nous ont dit de retenir nos moyens de pression pour laisser le temps aux discussions. Il faut donner une chance aux pourparlers. On ne veut pas envenimer les choses. Mais c’est certain qu’on est encore insatisfait. J’ai rencontré les compagnies forestières. Le préfet Michel Merleau nous appuie pour qu’une solution soit trouvée. Le but est d’en arriver à une solution finale.»
Pour les élus de Montcerf-Lytton, la solution idéale serait que le gouvernement provincial s’engage à terminer la route Maniwaki-Témiscamingue, tel que prévu dans les années 1980. Une option est
ressortie du lot pour changer le tracé emprunté par les camions et le conseil municipal de Montcerf-Lytton a adopté une résolution indiquant qu’il est pour cette option. Il s’agirait de les faire passer par le chemin de l’Aigle et une partie du chemin Maniwaki-Montcerf, ce qui nécessiterait d’aménager un nouveau pont et de faire des travaux pour améliorer le chemin existant, mais qui aurait pour avantage de finaliser enfin la route Maniwaki-Témiscamingue au sud. Comme ce tracé, qui débouche à Maniwaki, passe sur le territoire de la municipalité d’Egan Sud, celle-ci a dû aussi donner son avis et elle considère également qu’il s’agit de la meilleure solution.
En parallèle, Alain Fortin a réuni dans
un document des mesures compensatoires, à la fois financières et sécuritaires, si les poids lourds continuent d’emprunter l’actuel trajet, le temps que le nouveau voit le jour. Ce document a été déposé à la MRC et au bureau de la députée-ministre Stéphanie Vallée.
Alors que la municipalité reçoit 12 000$ de Québec, dans le cadre du soutien aux chemins à double vocation, Alain Fortin estime que cela coûte 100 000$ par année à la municipalité pour entretenir le tronçon de 18 km traversant le village. Le maire insiste : «On a plus d’argent pour entretenir ce chemin, d’autant que le gros de nos dépenses s’en viennent. On est même rendu à envisager une taxe spéciale qui sera payée pas les contribuables car je ne peux plus couper dans mon budget régulier.»
Par ailleurs, la circulation des camions est particulièrement dangereuse pour les citoyens, plusieurs accidents ayant déjà été répertoriés.
C’EST LA RENTRÉE
Prudence près des écoles
LA GATINEAU - Les policiers de la Sûreté du Québec rappellent à tous les usagers du réseau routier d’être particulièrement vigilants aux abords des zones scolaires.
Afin d’assurer la sécurité des nombreux écoliers qui se déplaceront à pied, en vélo ou en autobus, les patrouilleurs s’assureront que la signalisation en vigueur soit respectée par les usagers de la route. Ils seront attentifs notamment au respect des limites de vitesse ainsi qu’aux arrêts obligatoires lorsque les feux rouges intermittents des autobus scolaires sont en fonction.
Les policiers demandent aux automobilistes d’être particulièrement vigilants et de faire preuve de courtoisie, surtout au moment où les écoliers sont le plus vulnérables, soit lorsqu’ils montent et descendent d’un autobus. En présence d’un autobus scolaire, les usagers de la route doivent surveiller les signaux lumineux et se préparer à arrêter.
Il est à noter que les sanctions sont sévères pour les conducteurs qui contreviennent à la règlementation en vigueur dans les zones scolaires. À titre d’exemple, un conducteur qui dépasse ou croise un autobus scolaire dont les feux rouges intermittents clignotent, commet une infraction entraînant l’accumulation de neuf points d’inaptitude et une amende de 200 $ plus les frais et la contribution.
De plus, un conducteur qui circule à 60 km/h dans une zone de 30 km/h, commet une infraction entraînant l’accumulation de deux points d’inaptitude et une amende de 105 $ plus les frais et la contribution.
La Sûreté du Québec remercie les usagers de la route pour leur collaboration et souhaite à tous une bonne rentrée scolaire.


































































































   1   2   3   4   5