Page 4 - La Gatineau 8 Septembre 2016
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4 8 septembre 2016 La Gatineau
MARCHE DE MAISY ET SHANNON
L’espoir de les retrouver vivantes toujours
La Gatineau
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▲ Laurie Odjick et Brian Alexander avant le départ de la marche au Pasahigan Home Center le long de la route 105 à Kitigan Zibi Anishinabeg.
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
KITIGANZIBIANISHINABEG -Maisy Odjick et Shannon Alexander vivent toujours dans le cœur des leurs. Ils étaient une centaine à marcher en leur nom mardi soir dernier. Pour ne pas les oublier.
Ils sont partis du Pasahigan Home Center en longeant la route 105 en direction du site algonquin tout près du Château Logue à Maniwaki pour un moment de recueillement et une vigile. La cérémonie, qui a donné lieu à des discours et du chant algonquin, au son du tambour, était animée par Laurie Odjick et quelques invités dont Viviane Michel, présidente des Femmes autochtones du Québec et vice-présidente des Femmes autochtones du Canada, Brian Alexander, le père de Shannon, et Verna Polson, présidente du Conseil tribal de la nation algonquine Anishnabe.
«Le 6 septembre de chaque année depuis 2008 est toujours une journée difficile pour moi et je tiens cette marche et cette vigile chaque année depuis leur disparition afin qu’elles ne soient pas oubliées et pour tendre la
main à l’espoir de les retrouver saines et sauves. J’ai toujours espoir qu’elles soient vivantes. Depuis quelques années, Cédric Aubut de l’escouade des homicides de la Sûreté du Québec travaille étroitement avec moi dans la recherche de ma fille. Il est fantastique. Son aide est précieuse en ce sens que je crois toujours qu’on va la retrouver», lance Laurie Odjick.
Verna Polson a suggéré une prière dans le but d’appuyer les familles de Maisy et Shannon dans leurs recherches pour les retrouver. «C’est une belle journée aujourd’hui et il faut en remercier le Créateur. Merci pour l’eau, le soleil, les animaux, pour les enfants de la terre. Merci aux hommes qui supportent les femmes dans leurs douleurs. Nous devons nous souvenir de nos jeunes disparues, ne jamais les oublier.»
«Nous sommes connectés. Nous ne formons qu’un. Il faut continuer. Merci d’être venus», de lancer Brian Alexander.
Viviane Michel, présidente des Femmes autochtones du Québec, qui en était à sa troisième participation à la marche, a parlé de l’importance de persister dans la prévention, la sensibilisation et surtout, l’éducation.
▲ Les marcheurs sont partis du Pasahigan Home Center pour se rendre au site de Kitigan Zibi Anishinabeg en face du Château Logue à Maniwaki. Courrier du lecteur
Pour l’avenir des jeunes de Cayamant
Mon nom est Mélissa Rochon. Je suis résidente et propriétaire d’une maison à Cayamant depuis plusieurs années. Je suis une maman de deux jeunes enfants et je représente les 25-35 ans du village.
Par la présente lettre, j’aimerais manifester mon désaccord face à la décision des villégiateurs d’amener la municipalité en cour concernant le projet de camping. Prenez note qu’une hausse de taxes pour tous les contribuables sera nécessaire pour payer les frais d’avocats pour cette cause. Les taxes municipales étaient maintenues au même tarif ces trois dernières années.
Nous sommes une région rurale qui reçoit beaucoup de vacanciers durant la saison estivale. Je crois qu’il est primordial de miser sur de nombreux projets pour attirer les touristes dans notre belle région. Pour faire rouler l’économie et se démarquer des autres municipalités. Avec ce terrain de camping, quelques emplois saisonniers seront créés, ce qui apportera un sentiment de fierté pour tous ceux qui y travailleront. Les gens qui fréquenteront ce terrain de camping seront des gens de la VILLE, tout comme vous les villégiateurs. Ils seront des travailleurs en vacances qui cherchent la paix et l’air pur de la campagne. Ils seront
des familles vivant dans des quatre et demi à longueur d’année voulant faire profiter de la plage et de la nature à leurs enfants. Ils seront des couples plus âgés, sans enfant, qui veulent relaxer en sirotant un bon café, en écoutant le chant des oiseaux.
Ce seront des gens de la ville. Tout comme vous, les villégiateurs ! Je trouve inconcevable de votre part que vous essayez de stopper ce projet. Je suis pour le projet de camping à Cayamant et je ferai tout ce que je peux pour appuyer la municipalité dans le développement de ce projet.
Mélissa Rochon.


































































































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