Page 2 - La Gatineau 15 Septembre 2016
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2 15 septembre 2016 La Gatineau
CONFLIT ENTRE LES ÉLUS ET DES EMPLOYÉS MUNICIPAUX
Le conseil maintient sa position
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
AUMOND - Suite du conflit entre les élus et des employés municipaux qui ont été suspendus sans solde durant deux jours : après que des griefs aient été déposés par le syndicat des travailleurs, durant la réu- nion de septembre du conseil municipal il a été résolu que la municipalité maintient sa position.
Il est reproché aux employés d’avoir par- ticipé à la promotion d’une pétition récla- mant la tenue d’un référendum sur le projet de fusion entre Aumond, Sainte-Thérèse- de-la-Gatineau, Déléage et Maniwaki. Seule la conseillère Dorothy St-Marseille
s’est opposée, lors d’une précédente ren- contre du conseil municipal, à la résolution sur la suspension des trois employés de la municipalité.
Durant la période de questions du public, des citoyens ont exprimé leur désaccord avec la décision de la municipa- lité de maintenir sa position, d’autant que si l’affaire va en arbitrage cela engendrera des frais juridiques importants qui seront assumés par les contribuables. Pour cer- tains résidents, il est injuste de punir les employés qui ont fait signer la pétition sur leurs heures personnelles. Par ailleurs, ils estiment que ces derniers n’ont pas manqué de loyauté envers la municipalité puisqu’ils ne s’opposaient pas au projet de fusion mais demandaient la tenue d’un référendum.
«On aurait pu les mettre à pied, a expliqué le conseiller Alphée Moreau qui présidait l’assemblée en l’absence du maire Denis Charron. Mais on a trouvé une solution juste et équitable d’après le code de déon- tologie qui a été signé par les employés.»
Toute la difficulté est d’interpréter ce code de déontologie, qui stipule notamment que les employés municipaux doivent faire preuve de loyauté et de respect envers la municipa- lité et les membres du conseil municipal. Rien ne dit clairement qu’ils n’avaient pas le droit de faire signer cette pétition en dehors de leurs heures de travail.
Finalement, ce dossier a engendré des tensions entre les élus et leurs employés mais aussi des contribuables. Durant la réunion, le conseiller Robert Piché a
déploré que les citoyens ne soulignent pas plus les bons coups décidés par les élus. «On vous a élu pour ça», a déclaré un citoyen. «Vous nous avez élus pour contrô- ler», a répondu Robert Piché.
De son côté, le syndicat des travailleurs de la municipalité d’Aumond a décidé d’al- ler en arbitrage et dit regretter «l’entête- ment de la municipalité».
TRANSPORT ILLÉGAL DE DORÉS JAUNES
Un homme
interpellé
LA GATINEAU - Le 22 août dernier, à la suite du signalement d’un citoyen, les agents de protection de la faune de Mont-Laurier ont fait intercepter, par leurs collègues de Labelle, un suspect sur la route 117 qui revenait de la pêche au réservoir Baskatong.
Les agents ont alors découvert deux glacières dans lesquelles se trouvait une cinquantaine de sacs contenant principalement du doré jaune en filets. Cependant, le poisson était congelé de manière à rendre l’identification, le décompte exact ainsi que la taille des poissons difficiles.
Les agents estiment la quantité de poissons à une centaine. Difficile pour eux d’en être certains, car les poissons en filets se ressemblent énormément. L’analyse du Laboratoire d’expertise de la protection de la faune viendra en préciser le nombre exact ainsi que l’espèce ou les espèces. Cette situation démontre le bien-fondé de la réglementation qui exige que le poisson en filets contienne un morceau de peau afin que les agents soient en mesure d’en identifier l’espèce et de dénombrer le nombre de poissons lors de leur transport.
Les agents de protection de la faune rappellent à la population que le poisson pris à la pêche sportive doit être transporté de façon à ce qu’il soit dénombrable facilement et à en permettre l’identification en y laissant une partie de peau. Dans le cas du doré jaune, il faut aussi respecter la gamme de taille permise et le transporter entier (éviscéré) ou encore en filet portefeuille. Évidemment, peu importe l’espèce, il est essentiel de respecter également les limites de prises et de possession.


































































































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