Page 5 - La Gatineau 15 Septembre 2016

CENTRE AMITIÉ AUTOCHTONE Ouverture lundi
dans l’Édifice Hubert
La Gatineau 15 septembre 2016 5
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
LA GATINEAU - Les administrateurs du Centre Amitié Autochtone (CAA) ont déniché un local à Maniwaki. Les opérations courantes de l’organisme débuteront dès lundi prochain à l’étage supérieur de l’Édifice Hubert situé tout près du pont de la rivière Désert à Maniwaki.
La nouvelle a été confirmée par la directrice générale du CAA, Charlotte Commanda. Il s’agit d’une localisation temporaire puisque l’objectif visé par les promoteurs est la construction d’un bâtiment tout neuf ou l’achat et la rénovation d’un bâtiment existant.
«Le focus est dirigé vers les jeunes autochtones vivant à Maniwaki qui ont besoin d’un soutien et de services constants. Nous avons les fonds suffisants pour établir dès maintenant notre programme de développement des jeunes, le programme des devoirs après l’école et le programme de prévention de la violence. Entre temps, nous continuons d’intercéder auprès des autorités gouvernementales pour obtenir les fonds suffisants pour introduire d’autres programmes à l’intention de nos jeunes.»
Près de l’école et de l’aréna
L’Édifice Hubert est bien situé et répond aux besoins de proximité des administrateurs. Il est tout près de la polyvalente et du Centre sportif Gino Odjick. «Il est cependant difficile d’accès pour nos personnes handicapées. Nous allons cependant trouver un moyen de répondre à leurs besoins. Nous sommes dans l’obligation d’ouvrir puisque les jeunes autochtones ont déjà débuté l’école. Nous devons absolument les accompagner. Ils sont plus d’une centaine à avoir besoin d’aide. Nous devons leur organiser des activités culturelles et sportives. Nous disposons de beaucoup d’espace dans cet édifice et nous avons très peu d’aménagement à faire. Je tiens à souligner que les discussions pour la location de l’édifice avec
Courriel du lecteur
▲ Le Centre Amitié Autochtone sera situé dans l’étage supérieur de l’Édifice Hubert tout près du pont de la rivière Désert à Maniwaki.
M. Gerry Hubert se sont fort bien déroulées.»
Quatre emplois créés pour l’instant
Quatre personnes seront en poste dès lundi dont une personne ressource auprès des jeunes, une personne à la rétention scolaire, un coordonnateur culturel, et la directrice générale, Charlotte Commanda.
«Ces emplois sont créés par intérim. Nous allons prendre le temps d’établir notre organisation sur des bases solides. Quant aux ressources financières, elles sont suffisantes pour l’instant mais je travaille toujours à obtenir d’autres subsides de divers programmes qui se rattachent à notre mission.»
Charlotte Commanda confirme que l’accueil a été chaleureux auprès des intervenants de la communauté à Maniwaki. Les directions d’écoles, la Maison de la Famille et le Carrefour Jeunesse Emploi figurent parmi les organisations qui vont s’associer à la démarche du CAA.
«Lentement, mais sûrement, les temps changent. Fort heureusement d’ailleurs», conclut Charlotte Commanda.
Soyons fiers de notre centre Hospitalier de Maniwaki
Lettre adressée à Jean Hébert, président- directeur général du Centre intégré de santé et des services sociaux de l’Outaouais :
J’aimerais vous faire part de mon séjour (non planifié) au centre hospitalier de Maniwaki. Le 7 août dernier, j’ai été admis d’urgence par ambulance pour un mal extrême au bas du ventre. Le médecin de garde à l’urgence m’a vu dans l’heure qui a suivi mon admission, de là le début de ce qui fût une chirurgie majeure d’urgence car le temps n’était pas de mon côté.
Lorsque j’étais dans la salle de chirurgie étendu sur le lit, ma dernière pensée avant d’être endormi fût : «Mais qu’est-ce que je fais ici à Maniwaki pour une chirurgie si importante». La chirurgie a duré plus de 6 heures, ils m’ont ensuite descendu aux soins intermédiaires.
Grâce à l’expertise de tous ces gens, je suis ici aujourd’hui pour en parler. Les 15 jours suivants se sont passés aux soins intermédiaires où j’ai reçu les meilleurs soins imaginables. Les
infirmières et infirmiers ont veillé sur moi et m’ont littéralement gardé en vie. Les gens qui y travaillent sont tous des professionnels en plus d’être très sympathiques.
En regardant en arrière et surtout ma dernière pensée sur la table d’opération, je n’aurai jamais plus de crainte de me faire soigner au centre hospitalier de Maniwaki. Les professionnels qui y travaillent prennent leur travail très au sérieux et n’ont qu’un seul but, notre bien-être et notre prompt rétablissement.
Je tiens à remercier mes chirurgiens, Dr. Amahzoune et Dr. Cunèo, l’anesthésiste, Dr. Moghrabi, l’urgentologue de garde, Dr. Soulama, toute l`équipe des soins intermédiaires ainsi que les infirmières du CLSC de Gracefield qui viennent à la maison chaque jour pour changer mon pansement. Vous avez toutes et tous un coin spécial dans mon cœur, je suis en vie grâce à vous. Merci mille fois, sincèrement.
Gilles Chasles, Gracefield.