Page 2 - La Gatineau 22 septembre 2016
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2 22 septembre 2016 La Gatineau
RECHERCHE DE NOUVEAUX PARTENARIATS EN SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
Besoin urgent de denrées
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - L’année dernière, ce sont près de 3 000 dépannages alimentaires qui ont été effectués sur le territoire de la Vallée-de-la-Gatineau. Plus de 22 000 repas ont été préparés par l’Entraide de la Vallée grâce à des denrées récoltées chez les commerçants et les agriculteurs de la région. Les demandes ne cessent d’augmenter et le financement est de plus en plus difficile à obtenir. Les organismes qui oeuvrent en sécurité alimentaire sont toujours à la recherche de nouveaux partenariats afin de mieux desservir la population de la Vallée-de-la-Gatineau.
C’est pourquoi l’Entraide de la Vallée et les centres de dépannages alimentaires de la région ont décidé de s’associer à nouveau afin de récolter des denrées recherchées pour bonifier les paniers distribués à la clientèle vulnérable. L’entraide de la Vallée sera en charge de la récupération des denrées invendues, du tri et de la distribution de celles-ci dans les deux centres de dépannage.
Les produits en demande sont les suivants : viandes, sauce tomate, fruits et légumes frais, fruits et légumes en conserve (maïs, fève, carottes, etc.), lait, viande en conserve (poulet, jambon, etc.).
La faim dans la Vallée-de-la-Gatineau
La faim sur notre territoire, c’est près de 2 400 dépannages alimentaires ; près de
▲ De gauche à droite : Nathalie Larche, directrice de l’Entraide de la Vallée ; Mélissa Vachon, chargée de projet pour la sécurité alimentaire; Raymonde Carpentier, responsable du centre de dépannage de Gracefield. Absente : Rachel Auger, responsable du centre de dépannage de Maniwaki.
320 familles nucléaires et près de 260 familles monoparentales ; près de 900 enfants d’âge scolaire et 280 enfants de moins de 5 ans qui ont reçu un dépannage alimentaire l’an dernier.
En juin 2016, les chiffres étaient tout aussi inquiétants. Les centres de dépannage avaient reçu un peu plus de 1 000 clients. Le quart de la clientèle provient de l’une des deux communautés autochtones.
Les chiffres augmentent de mois en mois. Les efforts pour desservir cette clientèle sont donc de plus en plus exigeants. «Ce qu’on voit, avec la rentrée scolaire, c’est que les chiffres sont encore en augmentation, explique Mélissa Vachon, chargée de projet en sécurité alimentaire. À Maniwaki, on dessert une vingtaine de clients par jour, six jours par mois. En août, on a fait 47 demandes en une journée. La suite des choses est inquiétante, les tablettes sont vides, cet été on a vidé les réserves. On a donc besoin de partenariats pour remplir les tablettes.»
DERNIÈRE HEURE
Un homme retrouvé mort
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Les policiers de Kitigan Zibi ont retrouvé un homme de 62 ans mort mardi soir. Au moment du bouclage, la police n’a pas voulu confirmer s’il s’agissait de Clifford Tenasco, qui avait été porté disparu et pour lequel des recherches avaient été entreprises mardi dans la journée.
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