Page 8 - La Gatineau 29 septembre 2016

8 29 septembre 2016 La Gatineau COUR MUNICIPALE
Elle siègera bientôt à Maniwaki
LA GATINEAU - La ministre de la Justice, Procureure générale du Québec et ministre responsable de la région de l’Outaouais, Stéphanie Vallée, a annoncé son intention de donner suite à la demande de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, qui souhaite que la cour municipale puisse siéger dans les locaux du palais de justice de Maniwaki.
Le 14 septembre dernier, le Conseil des ministres autorisait l’adhésion de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau et de certaines de ses municipalités à la cour municipale commune de la MRC des Collines-de-l’Outaouais. «Je tiens à exprimer mon soutien à ce projet, a déclaré Stéphanie Vallée. Celui-ci assurera d’offrir, à la communauté de la Vallée-de-la- Gatineau, des services de justice de proximité favorisant l’accès à la justice et au droit pour tous. Une équipe du ministère de la Justice est déjà à pied d’œuvre, en coopération avec les représentants des MRC, afin de déterminer les modalités de l’entente qui suivra.»
Un projet d’agrandissement d’une salle d’audience est actuellement étudié par la Société québécoise des infrastructures (SQI) et le Ministère afin de répondre aux besoins de l’activité judiciaire.
Pour le préfet Michel Merleau, il s’agit d’une excellente nouvelle : «La cour municipale est un outil de gestion indispensable pour les 17 municipalités de la MRCVG. Cet outil facilitera la tâche aux inspecteurs municipaux dans l’application de la règlementation municipale, notamment en matière de gestion du territoire, de respect des règlements en
urbanisme, sur les nuisances dont le bruit, etc.»
Visite des nouvelles installations
En compagnie du procureur en chef adjoint du Bureau de l’ouest du Québec, Me Sylvain Petitclerc, ainsi que de la directrice du palais de justice de Maniwaki, Mme Brigitte Massé, la ministre Vallée a aussi visité les nouvelles installations du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). Celles-ci visent à accroître la sécurité des procureurs et du personnel du DPCP ainsi que des citoyens qu’ils rencontrent dans le cadre de leurs fonctions judiciaires.
▲ De gauche à droite: Ronald Cross, maire de Messines ; Véronique Denis, greffière et DG adjointe de la MRCVG ; Christine Denis, greffière de la Cour municipale de la MRC des Collines-de-l’Outaouais ; Michel Merleau, préfet de la MRCVG ; Brigitte Massé , directrice du Palais de Justice de Maniwaki ; la députée-ministre Stéphanie Vallée ; Robert Bussière, préfet de la MRC des Collines-de-l’Outaouais ; Sylvain Petit, procureur-chef adjoint pour l’Ouest du Québec.
«Je suis heureuse de constater la
nature des travaux effectués, entre
autres afin d’assurer la sécurité des intervenants du domaine judiciaire ainsi que celle des citoyennes et citoyens de la région de l’Outaouais, a commenté Stéphanie Vallée. La sécurité étant prioritaire pour moi, je suis d’avis que tous les endroits où la justice s’exerce doivent être exempts de risques, autant pour la population que pour les procureurs et le personnel qui y travaillent.»
CFPVG
Les élèves participent au mouvement «Libérez les livres!»
Ces travaux ont été achevés en mars 2016 par la SQI, au coût de près de 335 000 $. Ils s’ajoutent aux travaux de maintenance de plus d’un million de dollars effectués pour le remplacement des fenêtres ainsi que pour la réfection de l’enveloppe extérieure et de l’ascenseur du bâtiment.
MANIWAKI - Les élèves des cours de comptabilité et secrétariat du Centre de forma- tion professionnelle Vallée-de-la-Gatineau (CFPVG) ont annoncé vendredi 23 septembre leur participation, pour une deuxième année consécutive, au mouvement mondial «Libérez les livres !», qui est également appuyé par le comité environnemental de la commission scolaire.
Le mouvement «Libérez les livres !» vise à favoriser la rencontre inattendue d’un passant et d’un livre. En effet, les élèves organisent, dans la Vallée-de-la- Gatineau, des «points de partage» où des livres peuvent être libérés et également récupérés. Les gens pourront prendre avec eux un livre, l’emporter à la mai- son, au travail, en voyage, et ce, pour le temps qu’ils le désirent.
Voici la liste des endroits de dépôt de livres : Caisse populaire de la Haute-Gatineau (salle de repos des employés), Centre de massothé- rapie ActiLibre de Maniwaki, Poste d’accueil Tortue de la Zec Bras-Coupé-Désert à Montcerf-Lytton, Chez Gargantini à Maniwaki, Centre Notre-Dame-du-Désert (école des adultes) à Maniwaki, Maison de la famille à Maniwaki, Familiprix à Maniwaki, l’école primaire Boréal à Lebel-sur-Quévillon, Service parajudiciaire autochtone du Québec de Maniwaki, Maison amitié autochtone, la
Clinique médicale de Maniwaki, Centre Jean- Bosco de Maniwaki, Dépanneur Mattews de Cayamant, l’épicerie Mulligan de Cayamant, Centre Wanaki.
Tous les livres auront à l’intérieur un signet, créé par Jennifer Richard, agente de bureau au Centre de formation professionnelle Vallée-de- la-Gatineau, décrivant les différentes forma- tions offertes au CFPVG.
Le but de ce projet est d’intégrer un mouve- ment mondial axé sur le transfert des connais- sances et de la culture au réseau éducatif, puisque la mission éducative est de socialiser, éduquer et instruire. De plus, selon la science, il y a quatre bienfaits de la lecture pour nous et notre rapport aux autres : lire de la fiction peut soigner certains problèmes de vie ; la lecture peut nous relaxer ; lire maintient notre cerveau en bonne santé ; lire favorise l’empathie.
Les enseignantes impliquées dans le projet, Martine Brisebois et Linda Mantha, désirent remercier les élèves pour leur belle collabora- tion dans ce mouvement, le directeur du CFPVG Serge Lacourcière ainsi que les retrai- tés et semi-retraités de la fonction publique qui habitent à «La Place Lafontaine» à Ottawa. Certains d’entre eux sont originaires de la Vallée-de-la-Gatineau et ont désiré remettre les livres de leur bibliothèque aux personnes de la région.
▲ Les élèves en compagnie, première et deuxième en partant de la droite au second plan, de l’enseignante Martine Brisebois et du directeur du CFPVG Serge Lacourcière.