Page 15 - La Gatineau 6 octobre 2016
P. 15

La Gatineau 6 octobre 2016 15
Retrouvez plus de photos sur notre site internet : www.lagatineau.com
Visite chez Donald Doiron
MESSINES - Le sculpteur Donald Doiron a profité des Journées de la culture pour ouvrir les portes de son atelier au public, samedi et dimanche. L’occasion pour les amateurs d’art et les curieux d’admirer les œuvres de l’artiste mais aussi découvrir son lieu de création, ses techniques de travail et, surtout, échanger avec
lui.C’est la première fois que Donald Doiron organise des portes-ouvertes à l’occasion des Journées de la culture. «Il y a un côté pédagogique à la chose, commente-t-il. C’est comme éduquer les gens à ce qu’on fait. On a l’air d’être à l’extérieur parce qu’on fait de l’art et les gens ne comprennent peut-être pas toujours ce qu’on fait. Les portes-ouvertes permettentauxcurieuxdevenirmevoir.Ilya
des gens du domaine de l’art qui avaient des questions très précises et une petite famille dont les enfants étaient très intéressés.»
À la base soudeur professionnel, Donald Doiron, qui est originaire du Nouveau Brunswick, est sculpteur depuis une quarantaine d’années, durant lesquelles il a réalisé plusieurs centaines d’œuvres. «Quand je travaillais comme soudeur à Calgary, pas loin de chez moi il y avait une petite galerie d’art avec un cheval en métal soudé, se souvient-il. J’avais trouvé ça extraordinaire. Je me suis dit, je peux faire ça moi. J’ai commencé à acheter des livres sur l’art et quand je suis arrivé à Grand-Remous je me suis installé. J’ai rencontréunmaîtreforgeronquiavaittravaillé pour la CIP, monsieur Lanthier, qui m’a
beaucoup appris.»
La plus célèbre de ses œuvres est le grandiose draveur à Maniwaki, qui a été réalisé en 1985. Outre ses sculptures, il a aussi fabriqué des bijoux, des couteaux, mobiliers. Touche-à tout, Donald Doiron aime travailler la matière au gré de ses inspirations et ses envies. Actuellement, il travaille notamment sur un projet de sculpture ayant pour thème la chasse-galerie. Il a aussi renoué dernièrement avec ses racines acadiennes en réalisant une œuvre dédiée à Beausoleil Broussard. Un buste de 20 kilos qui ira prochainement au Carrefour Beausoleil, au Nouveau-Brunswick.
LE SOUPER-CONCERT BLUES À L’AUBERGE DU DRAVEUR De l’argent pour une vingtaine de jeunes
▲ Degaucheàdroite,MoniaLirette,Gilles Lafrenière, Louis Lécuyer, Frédérique Langevin, Jean-Paul Gélinas et François Langevin, absent sur la photo, composent le conseil d’administration de la Fondation Bührle.
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - La Fondation Bührle s’est enrichie de 12 000 $ à la suite du Souper- concert Blues de samedi soir dernier à l’Auberge du Draveur à Maniwaki. Une somme qui permettra de financer les études d’une vingtaine de boursiers de la relève originaires de la Vallée-de-la-Gatineau.
«Il s’agit de notre 10e édition. Au départ, les profits avaient été versés à la Société de l’arthrite de l’Outaouais. Le mandat a été modifié il y a 6 ans alors que tout le concept a été repris par la FondationBührleauprofitdeboursesd’études à la relève. Nous sommes à guichets fermés
▲ Michel Riel et Mélany Marchand du Village Majopial de Bouchette.
(150 billets vendus à 125 $ chacun). La demande continue d’être très forte pour les bourses. Nous devons donc continuer dans la même veine. Nous favorisons les jeunes qui visent un diplôme d’études professionnelles, le CÉGEP, l’université ou une école de formation visant l’apprentissage d’un métier. On y va selon les besoins exprimés par nos jeunes étudiants», précise Gilles Lafrenière, membre du conseil d’administration de la Fondation.
Plusieurs partenaires financiers
Plusieurs commanditaires se sont joints aux administrateurs de la Fondation afin de faire de la soirée un succès. C’est le cas notamment pour l’Auberge du Village Majopial de Bouchette dont le propriétaire, Pierre Riel, est très impliqué.
Il était représenté par son frère, Michel, et Mélany Marchard lors du souper de samedi soir.
Jean-Paul Gélinas, du Centre de formation professionnelle de la Vallée-de- la-Gatineau, a tenu à préciser que la Fondation injectera la somme de 20 000
$ cette année auprès d’une vingtaine de jeunes boursiers.
Il a également vanté les mérites des producteurs de produits du terroir val-gatinois dont les Fruits du Sommet de Messines, la
▲ Ils ne sont que trois musiciens, un guitariste-chanteur, un bassiste et un batteur, mais le Paul Deslauriers Band a offert toute une performance.
Boucherie à l’Ancienne de Maniwaki, Miello de Serge Côté, et le Verger Merleau et Leduc
pour les pommes et le jus de pommes. Le souper était très bon.
«Nous aurions pu recevoir plus de monde, mais il est bon que les gens soient à leur aise et puissent profiter de la soirée
dansante qui suit le souper. Et que dire du Paul Deslauriers Band. Je pense que les gens ont beaucoup apprécié l’excellence de leur musique», conclut Gilles Lafrenière, visiblement très fier du succès remporté par la soirée.


































































































   13   14   15   16   17