Page 20 - La Gatineau 13 Octobre 2016
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20 13 octobre 2016 La Gatineau
LA SITUATION SE DÉTÉRIORE DE JOUR EN JOUR
Diane Durocher ne lâchera pas le morceau
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
KAZABAZUA - La SPCA de Gatineau déborde. Les familles d’accueil d’animaux domestiques également. Les demandes d’interventions fusent au Gîte animalier au Cœur de Kazabazua. La situation est dramatique et va très certainement s’accentuer selon Diane Durocher, de l’Arche des Anges.
«J’ai la ferme intention de soulever la question à nouveau lors de la rencontre d’octobre du conseil des maires à Gracefield. Il est urgent d’agir. La région doit avoir un système de contrôle animalier. La situation est catastrophique. Des animaux domestiques sont laissés à leur propre sort, dans la nature. La semaine dernière, par exemple, on a
▲ «C’est la première fois, en ce qui me concerne, que nous payons pour des frais juridiques pour défendre qui que ce soit dans un conflit de personnalités», précise le conseiller municipal, Claude Gauthier.
retrouvé une chatte et son chaton dans un sac de plastique au bout du chemin de la caserne à Kazabazua. La préposée aux animaux du Gîte animalier du Cœur de Kazabazua s’en est occupée. Les animaux ont repris vie puis ont été stérilisés et remis à des gens qui les ont adoptés. Nous faisons face à des cas similaires quasiment tous les jours», indique Diane Durocher.
Une situation idéale
Sans vouloir prêcher pour sa paroisse, Diane Durocher, qui collabore beaucoup avec Daniel Lepage, propriétaire du Gîte animalier au Cœur de Kazabazua, croit que la Vallée-de-la-Gatineau pourrait bénéficier de ces installations pour établir un plus grand refuge et ainsi en arriver à un contrôle animalier dans la Vallée-de-la-Gatineau.
«Pour ce faire, il faut des sous. Le gîte de Daniel est géographiquement très bien situé.
▲ Diane Durocher collabore beaucoup avec Daniel Lepage du Gîte animalier au Cœur de Kazabazua.
Il faudra faire quelque chose tôt ou tard, autant le faire le plus rapidement possible. On l’a fait dans le Pontiac. Le contrôle animalier est exercé en permanence et tout va
bien. Nous avons l’expertise ici d’autant plus que mon ami Daniel collabore beaucoup actuellement avec le vétérinaire Julien Delisle, qui ne demanderait pas mieux que d’œuvrer à la réalisation d’un vaste refuge pour l’ensemble des municipalités comprises entre Low et Grand-Remous.»
Diane Durocher n’aurait jamais cru que le besoin était aussi criant lorsqu’elle a décidé de s’impliquer auprès des animaux en détresse dans la région il y a deux ans. «Je pense toujours aux animaux. Je me suis laissée prendre à mon propre jeu. Maintenant, je ne peux arrêter. Les besoins sont trop criants. Il faut faire quelque chose. La situation impose une solution. C’est pourquoi je vais encore m’adresser aux maires de la région pour qu’une décision politique soit prise sur l’urgence d’établir un contrôle animalier dans la Vallée-de-la-Gatineau».
FRAIS ENCOURUS POUR CONFLIT DE PERSONNALITÉS
«Pour la première et la dernière fois»
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GR ACEFIELD - Le conseiller municipal Claude Gauthier, responsable des finances municipales avec son collègue Claude Blais, a été on ne peut plus explicite mardi soir lors de la séance du conseil à Gracefield en affirmant que c’était la première et la dernière fois que les contribuables rembourseraient des honoraires d’avocats pour un conflit de personnalités, en l’occurrence celui entre la mairesse Joanne Poulin et la directrice générale, Johanne Laperrière.
Il a demandé l’appui de ses collègues pour faire en sorte que, dans l’avenir, les contribuables soient épargnés des frais d’avocats pour ce type de défense. La
résolution, qui prévoyait le remboursement d’une somme de 782,41 $ pour des honoraires professionnels rendus à la directrice générale (employée #14-13) a toutefois été adoptée.
«La ville doit payer tellement de choses beaucoup plus importantes pour assurer de bons services à sa communauté. Je le répète, nous ne paierons plus pour ce genre de situation.»
Questionnée par une contribuable à savoir pourquoi il s’opposait au paiement de cette
somme, le conseiller Claude Gauthier a indiqué que les membres du conseil avaient tenté de raisonner la mairesse et la directrice générale dans un exercice de médiation qui n’a pas fonctionné.
«Les contribuables paient déjà leur large part. Leur demander de défrayer le coût d’un conflit à l’interne n’est certes pas la norme en administration publique», conclut le conseiller Claude Gauthier.
CONCOURS MAISONS FLEURIES
Blue Sea distribue ses prix
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
BLUE SEA - La municipalité de Blue Sea a profité de la 9e édition du pique-nique annuel du Mont Morissette, dans la cadre des Journées de la culture, pour distribuer ses prix aux gagnants du concours Maison fleuries, édition 2016.
La distribution a été faite sur place, au Mont Morissette, par la jardinière en chef de la municipalité, la dame aux fleurs, Chantal
Michaud. Le premier prix du concours a été remis à M. Roger Clément alors que Mme Micheline Lacroix mettait la main sur le deuxième prix et Mme Jasmine Cécire sur le troisième. Les trois gagnants ont reçu des prix de la Pépinière Haute-Gatineau.
Plusieurs contribuables de Blue Sea ont participé au concours cette année et les dirigeants municipaux se disent très fiers de l’effet que font les aménagements de fleurs dans la municipalité. Chantal Michaud espère que les gens seront encore nombreux à participer l’an prochain.
▲ ChantalMichaud,jardinièreenchefdelamunicipalitédeBlueSea,avecMmeMichelineLacroix, gagnante du deuxième prix du concours Maisons fleuries de Blue Sea, édition 2016.


































































































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