Page 18 - La Gatineau 13 Octobre 2016

18 13 octobre 2016 La Gatineau
FESTIVAL DES CANNEBERGES
Une très bonne récolte cette année
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
KAZABAZUA - La récolte bat son plein à la Vallée des canneberges, où la population était conviée samedi et dimanche au Festival des canneberges. Une activité organisée chaque année en collaboration avec l’Association culturelle, sociale et âge d’or de Kazabazua.
Outre la visite des champs et de la boutique de produits à base de canneberge, les visiteurs ont pu faire le tour des exposants artistes, artisans et producteurs locaux, le tout en écoutant de la musique. «Pour nous, c’est un succès, commente le président de l’association, Robert Bergeron. C’est encore mieux que l’année passée. L’argent collecté ira à nos activités. Notre souci principal ce sont les jeunes, avec le programme «Être et devenir». On essaye de mettre en place un fonds de scolarité pour les jeunes. On propose aussi des cours de peinture, des cours de musique, on organise des activités sociales pour les jeunes de Low, Lac Sainte- Marie, Denholm, Kazabazua et Danford Lake. Notre objectif est de leur permettre de développer des passions et les sortir de
l’isolement. On veut aussi les aider à retourner à l’école ou à trouver un métier.»
Seule cannebergière de l’Outaouais
Lyne Leduc, propriétaire depuis 1998 de la Vallée des canneberges avec son mari Michel Chouinard, dresse aussi un bilan positif du festival. Leur première récolte remonte à 2001 et l’ouverture de la boutique à 2004. «Avant on avait une compagnie d’excavation à Gatineau, explique-t-elle. La terre appartenait à un ami de mon mari. Le ministère de l’Agriculture avait fait une étude qui démontrait que cette terre était propice à la canneberge. Grâce à notre compagnie on avait déjà la machinerie. C’est ce qui nous a donné envie de lancer le projet.»
L’entreprise embauche une personne à temps plein à l’année, deux à temps partiel durant l’été et une dizaine pendant le temps des récoltes. L’an passé, la Vallée des canneberges a récolté un million et demi de livres. «Pour cette année, on le saura vraiment début décembre, quand les pesées seront faites et qu’on aura nettoyé, trié,
séché congelé, explique Lyne Leduc. Mais les rendements augmentent d’année en année et la température pour nous cette année a été bonne.» En dehors des canneberges qui sont transformées en différents produits vendus à la boutique, le reste est acheté par une compagnie située au centre du Québec.
À noter que les producteurs de canneberges du Québec envisagent une récolte abondante cette année, essentiellement en raison des conditions météo favorables. L’Association des producteurs de canneberges du Québec (APCQ ) s’attend à récolter quelque 240 millions de livres de canneberges, alors que près de 210 millions sont habituellement cueillis. L’an dernier, le Québec était le troisième producteur mondial derrière les états du Wisconsin et du Massachusetts. Si la récolte de cette année est telle qu’espérée, le Québec pourrait redevenir, comme en 2014, le deuxième producteur mondial. En dix ans, le nombre de cannebergières a plus que doublé au Québec, tout comme la superficie de production.
LES NOMBRILS DE LA SEMAINE Une nouvelle distinction
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - «Les Nombrils de la semaine» se sont encore une fois démarqués au-delà de la Vallée-de-la- Gatineau. L’activité, organisée chaque été par Michèle Côté, technicienne en loisir à la Ville de Maniwaki, était en nomination pour le prix Excellence dans la catégorie «municipalités de 10 000 habitants et moins», lors de la 17e Conférence annuelle du loisir municipal de l’Association québécoise du loisir municipal, qui se tenait la semaine dernière à Rivière-du-Loup.
«Nous n’avons malheureusement pas remporté le prix, commente Michèle Côté. Par contre, nous avons été nommés dans le top trois des projets présentés. Une
autre belle victoire pour Les Nombrils de la semaine.»
Auparavant, l’activité a reçu le titre de «projet de l’année en loisir» au 26e Gala Loisir sport Outaouais en juin dernier, ainsi que celui d’activité coup de cœur de l’Outaouais au quatrième Rendez-vous québécois du loisir rural. Ces distinctions donnent un coup de pouce pour aller chercher plus de subventions, donc bonifier l’activité qui reviendra pour une quatrième année l’été prochain.