Page 8 - La Gatineau 27 octobre 2016
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8 27 octobre 2016 La Gatineau
FIN DE L’ENSEMENCEMENT DE DORÉS DANS LE BASKATONG
La population invitée à manifester
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
GRAND-REMOUS - Le Comité de sauvegarde de l’AFC (Aire faunique com- munautaire du réservoir Baskatong) inten- sifie sa mobilisation. Déterminés à convaincre le ministère de la Faune de revenir sur sa décision de mettre fin à l’en- semencement de dorés dans le plan d’eau, les membres du comité ont décidé d’orga- niser une manifestation ce mercredi 26 octobre à partir de midi à l’intersection des routes 105 et 117 à Grand Remous.
Le 1er avril 2017, l’AFC devra mettre fin à l’ensemencement de dorés dans le plan d’eau. Une décision qui fait de nom- breux mécontents, en particulier du côté des pourvoyeurs qui craignent des retom- bées catastrophiques sur l’économie locale. Le comité de sauvegarde est composé du conseiller municipal de Grand-Remous
Patrick Courville ; Nicolas Chaussé, de la pourvoirie Pointe à David ; Franck Leitner, du Domaine Pine Grove ; Éric Naudin, du Tawanipi. Le groupe est appuyé par l’As- sociation des pourvoiries du Baskatong Inc.
Dans une invitation que cette dernière a lancé aux pourvoyeurs du Baskatong afin qu’un maximum de personnes participent à la manifestation, il est expliqué que «le Baskatong est un réservoir avec des parti- cularités, pourquoi cette décision brutale d’arrêter l’ensemencement en se basant sur une seule étude ou des études provenant d’autres lacs ? S’il n’y a plus d’ensemence- ment, une partie de la mission de l’AFC sera supprimée et nous perdrons l’expertise acquise depuis ces 20 dernières années. Il ne faut pas oublier la perception des pêcheurs qui payent leur autorisation de pêche, qui naïvement pensent que si nous mettons des poissons il y aura des poissons à pêcher. Si la pêche devient moins bonne au cours des prochaines années, ils risquent
de changer leur destination de pêche, en pensant qu’il n’y a plus de poissons dans le Baskatong. S’il y a moins d’achalandage, économiquement ça sera une perte pour nos commerces de détail, pourvoiries, concessionnaires de bateaux, magasins de plein air, mais aussi pour les revenus de l’AFC qui ne pourrait plus assurer sa mis- sion et réinvestir dans le plan d’eau (réfec- tion des frayères, contrôles, recensements, études), ce qui nous ramènerait 20 ans en arrière. Que fera le ministère si le cheptel diminue ? Les options proposées par le ministère pourraient être de 4 dorés au lieu de 6, la fermeture du Baskatong l’hiver, revoir la gamme de taille, mais en aucun cas reprendre l’ensemencement. Souhaitons-nous en arriver là ?»
Rencontre avec Stéphanie Vallée
Les membres du comité de sauvegarde ont obtenu une rencontre avec la dépu- tée-ministre Stéphanie Vallée samedi 22 octobre. Le maire de Grand-Remous,
Gérard Coulombe, était également pré- sent. Nicolas Chaussé explique que ce fut «une rencontre plutôt positive. Je crois bien que Mme Vallée a compris le point de vue du comité qui est le suivant : l’arrêt de l’en- semencement pour toujours est une mesure beaucoup trop drastique, surtout que cette décision du MFFP (ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs) se base sur un conditionnel tiré d’une seule étude ; l’arrêt de la récolte et de l’incubation des œufs pour toujours signerait l’arrêt de mort de l’AFC, ce qui serait désastreux s’il fallait que l’expertise développée par l’AFC depuis 20 ans soit perdue».
Selon Nicolas Chaussé, Stéphanie Vallée a conclu que le MFFP a le devoir de ren- contrer le conseil d’administration de l’AFC pour entamer un dialogue. «Même si le CA de l’AFC a essuyé plusieurs refus par le passé, il demandera donc de nouveau une rencontre avec le MFFP le plus rapi- dement possible pour ouvrir la discussion et pour trouver un terrain d’entente».
▲ Éliane Gamache Latourelle sera de passage dans la région à l’invitation de Sandra Fortin, agente à l’entrepreneuriat jeunesse pour le Carrefour jeunesse emploi Vallée-de-la- Gatineau, et la Chambre de commerce de Maniwaki et la Vallée-de-la-Gatineau.
JOURNÉE NATIONALE DE LA CULTURE ENTREPRENEURIALE
Conférence d’une jeune millionnaire
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Dans le cadre de la Journée nationale de la culture entrepreneuriale, Sandra Fortin, agente à l’entrepreneuriat jeunesse pour le Carrefour jeunesse emploi
Vallée-de-la-Gatineau, et la Chambre de commerce de Maniwaki et la Vallée-de-la- Gatineau, ont invité Éliane Gamache Latourelle à venir donner une conférence sur le thème «Trente ans et millionnaire : je rêve, je parle, j’agis».
Pharmacienne de profession, trois ans après avoir obtenu son baccalauréat, celle quel’onsurnomme«lajeunemillionnaire»
possédait déjà cinq pharmacies. Dans ses temps libres, elle prodiguait des conseils à des entrepreneurs, elle prenait leurs entreprises et les faisaient prospérer, sans rien demander en retour. Ensuite elle a décidé de commercialiser ses services. Au fil des ans, la jeune femme estime avoir possédé ou apporté son soutien à 2 500 projets.Aujourd’hui,ellesouhaiteparses conférences inciter les gens à foncer pour réaliser leurs rêves, à sauter le pas de l’entrepreneuriat. Elle a aussi publié des livres qui sont rapidement devenus des best-sellers.
La population est donc invitée mercredi 16 novembre à 17h à l’Auberge du Draveur. Ce sera aussi l’occasion de rencontrer les jeunes entrepreneurs de la région dont nous vous avons dressé le portrait, en collaboration avec Sandra Fortin, dans le cadre de notre chronique «Jeunes entrepreneurs». Il s’agit de Marie- Claude Grondin, de Langevin Grondin CPA inc. ; Steve Fleury et Caroline Héroux, de La Ferme l’Aventure ; Fanny L’Écuyer, osthéopathe/massothérapeute ; Jaicy Morin, designer d’intérieur ; Francis Bouchard, des Constructions WF Inc. Vous pouvez retrouver leurs histoires sur notre site Internet lagatineau.com dans notre rubrique «archives».
Le 16 novembre, au Québec, c’est la Journée nationale de la culture entrepreneuriale depuis 2006. La JNCE souligne l’importance de la culture entrepreneuriale dans le développement de notre société et de nos communautés, interpellant autant les acteurs économiques, les entrepreneurs, les élus, le milieu scolaire, communautaire et médiatique. Elle est organisée annuellement par le Réseau des Carrefours jeunesse emploi du Québec (RCJEQ ), avec l’appui du Secrétariat à la jeunesse, dans le cadre du Défi de l’entrepreneuriat jeunesse.
Réservation auprès de la CCMVG : 819-449-6627.


































































































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