Page 20 - La Gatineau 10 novembre 2016
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20 10 novembre 2016 La Gatineau CHRONIQUE
INAUGURATION OFFICIELLE DU CENTRE D’AMITIÉ AUTOCHTONE
santé
Une journée historique à Maniwaki
La sécheresse oculaire ou le syndrome des yeux secs
Nous avons tous un jour ou l’autre souffert de sécheresse oculaire à cause du soleil, du vent ou d’un temps très sec. Le problème, qui touche entre 5 % et 30 % de la population, tend cependant à s’intensi er avec l’âge.
Il faut d’abord savoir que notre œil produit naturellement des larmes. Ces dernières ont pour fonction de lubri er nos yeux, de les nourrir et de les protéger des microbes et des corps étrangers. Lorsque nous fermons les paupières, les larmes sont réparties uniformément dans notre œil et forment ce que l’on appelle le  lm lacrymal. Ce  lm hydrate et nourrit l’œil tout en nous permettant de bien voir.
La sécheresse oculaire apparait lorsque la quantité de larmes dans l’œil devient insuffisante. S’ensuivent des démangeaisons, des picotements et une sensation de brûlure dans les yeux. Une sensibilité à la lumière et une fatigue oculaire peuvent également survenir. Dans certains cas, le syndrome des yeux secs entraîne une surproduction de larmes. Toutefois, ces larmes contiennent trop d’eau et pas assez d’acides gras, ce qui provoque avec le temps un assèchement des yeux, malgré la présence de larmes.
Il est à noter que la ménopause, certaines maladies chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde et le lupus, ainsi que les longues périodes passées devant un ordinateur peuvent causer une sécheresse oculaire. A n de limiter les symptômes, assurez-vous de maintenir un taux d’humidité avoisinant les 40 % à la maison, cessez de fumer et souvenez-vous de cligner des yeux le plus souvent possible.
Il existe différents produits vendus avec ou sans ordonnance qui peuvent être utilisés pour soulager les symptômes de sécheresse oculaire. Il s’agit de traitements locaux comme des gouttes, des onguents et des gels, qui s’appliquent directement dans les yeux et visent à remplacer temporairement la production de larmes. Assurez- vous cependant de consulter un professionnel de la santé
avant de vous procurer ces produits.
Venez nous rencontrer pour de plus amples renseignements.
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
819 449-1360
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Une page de l’histoire des relations entre Blancs et Algonquins s’est tournée mercredi dernier avec l’inauguration officielle du Centre d’Amitié Autochtone qui est situé sur le territoire de la ville dans l’Édifice Hubert près du pont de la rivière Désert en plein centre ville.
Plusieurs personnalités ont participé à l’évènement dont Charlotte Commonda, Norman Odjick et Georges Lafontaine du Conseil Tribal de la Nation Algonquine Anishnabe, Estelle Labelle de la Ville de Maniwaki, le Grand Chef Polson, Gilbert Whiteduck et les ministres Stéphanie Vallée et Geoffrey Kelley.
Les jeunes tambourineurs algonquins ont amorcé la cérémonie à la grande joie des participants. «C’est un grand jour pour nous. Après deux ans d’efforts, nous avons réussi à regrouper nos gens, nos ressources et à ouvrir ce magnifique centre à Maniwaki grâce à la collaboration de nombreuses personnes. Pour l’instant, le centre est ouvert aux jeunes mais nous voulons en faire un point de ralliement pour les aînés, les adultes et les familles. C’est un grand pas que nous venons de franchir. Nous sommes heureux de la confirmation d’une aide financière de l’ordre de 100 000 $ puisée dans le Fonds d’initiatives autochtones pour l’année fiscale qui se termine le 31 mars 2017», indique la coordonnatrice, Charlotte Commonda.
Québec s’implique
Après la MRC de la Vallée-de-la- Gatineau qui s’est impliquée dans le financement de l’étude de faisabilité du
▲ Les jeunes tambourineurs algonquins ont épaté la galerie de même que les ministre Stéphanie Vallée et Geoffrey Kelley. (Photo : Josée Lévesque, attachée politique du ministre Geoffrey Kelley).
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ASPHALTAGE DE LA PISTE CYCLABLE
Contrat octroyé à Construction FGK
projet, le ministre Geoffrey Kelley a confirmé l’aide financière de son gouvernement. «Ma collègue Stéphanie Vallée m’avait parlé du
centre de Maniwaki et
combien il était
important pour toute
la communauté. C’est
formidable ce qui se
passe ici. Plusieurs
jeunes de Lac Barrière
sont ici. Ce sera un
point de repère pour
eux où ils pourront
tenir leurs activités
sociales, culturelles et
sportives. Nous allons
nous assurer d’aider le centre au cours des prochains mois», a indiqué le ministre.
La ministre Stéphanie Vallée a souligné
le travail de Norman Odjick, Charlotte Commonda, Georges Lafontaine, le préfet Michel Merleau et le maire de Maniwaki,
Robert Coulombe, dans ce projet qui devient réalité après deux ans de travail acharné.
«Ilyenaunautrequi se tient dans l’ombre et qui est à l’origine des discussions, l’ex-chef Gilbert Whiteduck. Le ministère de l’Éducation a également contribué pour une aide financière de 60 000 $ et j’ai ajouté
à la donne avec mon budget discrétionnaire. Je me souviens, il y a quelques années, du vandalisme qui sévissait dans la ville. L’arrivée de ce centre aura pour effet d’occuper les jeunes dans le bon sens. Il faut changer les dynamiques. Je me réjouis de la réalisation de ce magnifique projet.»
Les partenariats
Gilbert Whiteduck rappelle qu’un tel centre représentait un grand besoin pour les deux communautés. «Nous avons tissé des liens et établi des partenariats dans une combinaison gagnante pour tous. C’est une belle réussite. On peut dire que c’est même une journée historique pour Kitigan Zibi Anishinabeg et la Ville de Maniwaki.»
Les activités ont débuté il y a quelques semaines au Centre d’Amitié Autochtone de Maniwaki et plus d’une centaine de jeunes s’y regroupent pour échanger sous diverses formes six jours par semaine.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Le contrat pour l’asphaltage de la Véloroute des draveurs entre Messines et Gracefield a été octroyé à la compagnie Construction FGK Inc. au montant de 1 497 998$ plus taxes. Les travaux commenceront au printemps prochain.
Le contrat a été octroyé par le Club de
motoneige Les Ours Blancs, qui est mandaté par la MRC. Construction FGK Inc. a été le seul soumissionnaire. La compagnie est basée à Val-des-Monts mais, comme le précise Sylvain Marchand, président des Ours blancs, «beaucoup d’entreprises locales vont pouvoir tirer des bénéfices, comme par exemple Michel Lacroix Construction».
Si tout va bien, les cyclistes pourront profiter de la piste asphaltée dès l’été 2017.


































































































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