Page 4 - La Gatineau 17 novembre 2016
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4 17 novembre 2016 La Gatineau
MANIFESTATION DES ORGANISMES COMMUNAUTAIRES
Pour dénoncer les politiques d’austérité
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - «Après le trottoir du communautaire l’an passé, comme le gouvernement ne nous a pas entendus, cette année on a décidé de faire le boulevard du communautaire.» Des organismes val-gatinois ont manifesté la semaine dernière au parc du Draveur afin de dénoncer les effets des années de politiques d’austérité du gouvernement du Québec.
C’est l’ASEC (Association de solidarité et d’entraide communautaire) Vallée-de-la- Gatineau qui a eu l’idée de cette manifestation. Étaient également présents la Maison de la famille, la Maison amitié, le CALACS, Mani-Jeunes, l’Impact rivière Gatineau, Famille d’abord, Halte-Femme, Suicide Détour, Voix et solidarité des aidants naturels de la Vallée-de-la-Gatineau.
«On se mobilise pour la reconnaissance du
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travail des organismes communautaires et le rehaussement de leurs financements, expliquent Danièle Beaudry, coordonnatrice de l’ASEC, et Maude Lafrenière. L’impact de l’austérité, ce sont des postes, des services, des activités qui sont coupés. Ce sont les plus démunis et les plus vulnérables qui en font les frais. Par exemple, pour l’ASEC ça fait au moins 20 ans que son financement n’a pas été rehaussé. Or, le loyer, l’électricité augmentent, tout comme les besoins de la population. Certains organismes ont fermé leurs portes mais l’argent n’a pas été redistribué. Le gouvernement doit garder les organismes communautaires en vie, en particulier en région.»
«Engagez-vous pour le communautaire»
Cette manifestation s’inscrivait dans le cadre des trois journées d’actions, qui s’étalaient du lundi 7 au mercredi 9 novembre et qui ont mobilisé près des 4 000 organismes d’action communautaire autonome de partout au Québec, sous le thème «Engagez-vous pour le communautaire». «Devant l’indifférence du gouvernement, il devient nécessaire de hausser le ton et d’augmenter la pression», selon Stéphanie Rajotte, Directrice du Regroupement des OSBL d’habitation et d’hébergement avec support communautaire en Outaouais.
«Les groupes d’action communautaire autonome ont été créés à l’initiative des gens de leurs communautés pour poursuivre une
Courriers du lecteur
▲ Plusieurs représentants d’organismes communautaires val-gatinois ont manifesté la semaine dernière au parc du Draveur afin de dénoncer les effets des années de politiques d’austérité du gouvernement du Québec. Ils ont déploré l’absence des élus locaux à cette manifestation.
mission sociale qui leurs sont propres et qui favorise la transformation sociale, nous ne sommes pas des sous-traitants de l’État, affirme Cindy Jalbert, de la Table régionale des organismes communautaires autonomes de l’Outaouais. En milieu urbain, comme en milieu rural, ce sont des centres de femmes, des groupes de défense des droits, de logement social, d’alphabétisation, de santé mentale, ou encore des maisons de jeunes, pour en nommer quelques-uns. On se mobilise pour réclamer de l’État des engagements envers les organismes communautaires et la population.»
Pour Brenda Rocha, de l’Association de l’ouïe de l’Outaouais, ça ne peut plus durer : «À force de compressions et de réorganisations, les services publics et les institutions publiques
en santé et services sociaux réfèrent de plus en plus les citoyens chez nous. Il y a une augmentation accrue des appels à l’aide des citoyens. Nos ressources plafonnent, nos travailleurs s’épuisent et nous n’arrivons plus à répondre à toutes les demandes ce qui amène à déroger de nos missions.»
«Après avoir coupé massivement dans le social dans les dernières années, le gouvernement annonce fièrement un réinvestissement moindre que ces coupures et le présente comme une bonne nouvelle, un cadeau, dénonce Vincent Greason de la Table ronde des organismes volontaires d’éducation populaire de l’Outaouais. La tactique vise à séduire la population en vue des élections de 2018, mais les citoyens ne sont pas dupes.»
Pourquoi fait-on dire des messes pour nos parents ?
Bien, c’est certain qu’ils nous manquent et que nous pensons à eux. Mais voilà, j’ai réservé une messe pour mes parents le 10 novembre 2016 et fait paraître une annonce dans le journal La Gatineau indiquant la messe anniversaire. La messe était prévue à 10h30, donc moi et ma sœur et de la parenté de Hull nous nous sommes rendus à l’église pour constater qu’il n’y avait pas de messe. La messe de 10h30 était annulée car à 2 heures il y avait un service funéraire, c’est la réponse qu’on a eue. Une messe coûte 15$ mais j’avais aussi fait paraître l’annonce dans le journal, qui m’a coûté 93,13$, avec une
Le nœud
Pourquoi se lamenter sur l’état de la route 105 ! Ça ne mène nulle part ! Une route insignifiante qui ne sert qu’à la livraison locale ! Un «milk run» ! Oui, nos matières premières sortent par cette route, ça irait plus vite avec un bon pavé. Ça ne laisse pas grand chose pour le développement, le nôtre. Et durable !
ThinkBig!Ilyaàportéedemainla route vers le développement durable. La route abandonnée sur la ligne Rhumb de
photo de mes parents pour annoncer cette messe anniversaire. Je trouve vraiment regrettable de ne pas avoir été avertie que la messe serait annulée (j’avais donné mon numéro de téléphone), j’aurais pu aviser les gens de Hull de ne pas se déplacer. Pour moi et ma famille c’était très important cette messe en souvenir de nos parents. Est-ce cela l’église catholique ? Moi, pour ma part je ne trouve pas ça bien. Et c’est arrivé à d’autres personnes aussi. Je leur ai demandé de me rembourser, ils n’ont pas aimé cela, mais je l’ai fait, ils ont dit qu’ils pouvaient reporter la messe au 5 février
Montréal à Minneapolis – St. Paul. La route Maniwaki – Témiscamingue ! De capitale du B.S., où le mot prospérité n’est qu’un lointain souvenir, faisons le nœud ; rattachons, ici, l’ouest à l’est, Sault-St-Marie à Saint Jérôme. Pas une autre descente de bateau pour que l’on revienne brouiller nos eaux. Une route à 4 voies. Go Ouest ! Go Est ! Go ! Si nos élus ne pensent qu’à rivaliser pour l’obtention d’un pénitencier ou d’une descente de bateau, c’est le temps de
2017. J’ai alors demandé s’ils allaient payer une autre annonce dans le journal ? Ils n’ont pas voulu évidemment. J’ai donc payé une annonce 93,13$ pour une messe qui a été annulée ! Ils auraient dû m’avertir que la messe serait annulée ! Est-ce normal de ne pas l’avoir fait ? Je leur ai dit que désormais j’irai faire dire mes messes à Grand- Remous. Désormais, si vous faites dire une messe pour quelqu’un, faite certain qu’elle a bien été dite. C’est mon opinion. Une citoyenne de moins à l’église.
Suzanne Séguin
préparer leur sortie. On mérite plus !
Think Big ! Fermons le nœud qui rattache l’est et l’ouest. Ensemble, B.S., retraités, mal entendants, Henriettes et Charlottes, déplaçons ceux qu’il faut. Éliminons le pain quotidien ! Nous ne sommes pas nés pour ça, pas plus que pour le salaire minimum.
Del’avanttous! GoWest!GoEst!Go! Think Big !!!
Bruno E. Billard, Déléage.


































































































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