Page 31 - La Gatineau 24 novembre 2016
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La Gatineau 24 novembre 2016 31 CULTURE ENTREPRENEURIALE
Une millionnaire inspirante
Encore    de nouvelles !
Deux forums sur l’internet haute vitesse
LA GATINEAU – Les 9 et 10 novembre se déroulaient les deux forums publics organisés par le député fédéral William Amos, sur le thème de l’accès abordable à internet haute vitesse. Ces forums ont suscité un vif intérêt dans la communauté rurale.
Selon le député fédéral, «il est essentiel d’aborder la question des infrastructures pour l’internet haute vitesse sous l’angle de la réalité en milieu rural. Le gouvernement fédéral travaille présentement sur un programme et à titre de coprésident du caucus rural et membre du caucus numérique, je travaille avec mes collègues afin que le programme qui sera développé soit adapté aux problèmes en milieu rural».
Afin de donner la chance aux citoyens de s’exprimer, le forum a pris la forme d’une discussion ouverte et d’une période de travail sur des pistes de solution. Durant la discussion, les éléments suivants ont été relevés : que l’internet haute vitesse soit reconnu
comme un service essentiel, l’impact de ce manque de service sur l’économie en milieu rural, les prix élevés du service en raison du manque de compétition dans ce marché, le manque de fiabilité du service, etc.
Certaines personnes ont également tenu à faire un parallèle avec le service de couverture cellulaire inadéquat. Dans plusieurs endroits dans le Pontiac, il peut être impossible pour un citoyen de contacter les services d’urgence en cas de besoin, en raison d’un manque de couverture cellulaire. Parmi les solutions proposées, notons notamment la mise en place de cafés internet, la recherche de subventions, une règlementation à revoir par le CRTC, la mise en place d’une stratégie régionale, etc.
Le député fédéral se dit conscient du problème et travaille à la mise en place d’une table de concertation régionale sur cette question. Celle-ci devrait voir le jour en janvier 2017.
MESSINES – Le 29 novembre, de 15 h à 20 h, se tiendra le Festival du livre des éditions Scholastic à la salle municipale. Une belle occasion de garnir la bibliothèque de votre enfant. En effectuant l’achat de livres pour votre
enfant à la maison, il en profitera également à l’école car les profits générés seront versés à la bibliothèque de l’école Ste-Croix de Messines pour l’achat de nouveaux livres.
LA GATINEAU - Une nouvelle tour cellulaire est entrée en fonction dans le secteur de Déléage et Sainte- Thérèse-de-la-Gatineau. Un dossier
qui a été travaillé pendant plusieurs mois, afin d’améliorer la couverture de zones éloignées.
MANIWAKI - Le 24 novembre prochain, à 19h, la JAIME (Joute Amicale d’Improvisation de Maniwaki et des Environs) vous offrira une deuxième soirée d’improvisation avec des joueurs de la région, à la Légion canadienne (136, rue du Souvenir, Maniwaki). Vous aurez l’occasion de voir Kathia Trottier, Clifford Bénard, Marie- France Gagnon, Lyne Alie, Mario Danis, Céline Tremblay, Sébastien McNeil, Jean-François Chabot et quelques surprises.
Veuillez noter que les spectateurs doivent avoir 18 ans ou plus. La soirée festive débutera avec quelques ateliers devant public qui réchaufferont les joueurs et le cœur du public. Puis, place au match. De plus, la Légion donne l’opportunité aux divers talents locaux d’offrir une prestation sur scène entre 18h et 19h.
L’entrée est gratuite mais vous pouvez offrir une contribution volontaire si vous désirez encourager les prochains projets de la JAIME. L’objectif est de faire de ces
soirées une tradition.
Le 15 dédembre, la JAIME vous offrira une troisième soirée d’improvisation. La suite de l’horaire sera dévoilée sous peu.
▲ Éliane Gamache Latourelle, au centre, et Sandra Fortin (à sa droite), agente à l’entrepreneuriat jeunesse pour le Carrefour jeunesse emploi Vallée-de-la-Gatineau. Elles sont entourées des jeunes entrepreneurs de la région dont nous vous avons dressé le portrait dans le cadre de notre chronique «Jeunes entrepreneurs» : Fanny L’Écuyer, Caroline Héroux et Steve Fleury, Francis Bouchard, Marie-Claude Grondin, Jaicy Morin.
MANIWAKI - Éliane Gamache Latourelle était l’invitée la semaine dernière de Sandra Fortin, agente à l’entrepreneuriat jeunesse pour le Carrefour jeunesse emploi Vallée-de-la- Gatineau, et la Chambre de commerce de Maniwaki et la Vallée-de-la-Gatineau, dans le cadre de la Journée nationale de la culture entrepreneuriale. La jeune femme a animé une conférence sur le thème «Trente ans et millionnaire : je rêve, je parle, j’agis».
Éliane Gamache Latourelle a la bosse des affaires depuis son plus jeune âge. Dès son enfance elle a commencé à cultiver cette passion. Pharmacienne de profession, trois ans après avoir obtenu son baccalauréat, celle que l’on surnomme «la jeune millionnaire» possédait déjà cinq pharmacies. Dans ses temps libres, elle prodiguait des conseils à des entrepreneurs, elle prenait leurs entreprises et les faisaient prospérer, sans rien demander en retour. Ensuite, elle a décidé de commercialiser ses services. Au fil des ans, la jeune femme estime avoir possédé ou apporté son soutien à 2 500 projets. Aujourd’hui, elle souhaite par ses conférences inciter les gens à foncer pour réaliser leurs rêves, à sauter le pas de l’entrepreneuriat. Elle a aussi publié des livres qui sont rapidement devenus des best-sellers.
Éliane Gamache Latourelle est une riche femme d’affaires peu conventionnelle. Pas de tailleur et talons hauts pour elle mais plutôt des vêtements décontractés. Pas question non plus d’écraser les autres pour réussir, son message insiste sur l’importance de faire preuve d’empathie envers les gens. Son parcours lui a appris que les affaires c’est bien, mais la famille et les amis doivent toujours passer en premier. Quant à l’argent, elle avoue ne pas aimer dépenser. «N’oubliez pas de vous amuser, a-t- elle insisté tout au long de sa conférence. Car la vie est un jeu.»
Outre ses conseils pour réussir en affaires, le public a pu faire connaissance avec cette jeune femme accomplie, bien dans sa tête et ses baskets, qui nous rappelle que dans le fond, que l’on soit PDG d’une multinationale ou ouvrier, l’important c’est de faire ce qu’on aime.
Journée nationale de la culture entrepreneuriale
Elle est célébrée au Québec chaque 16 novembre. La JNCE souligne l’importance de la culture entrepreneuriale dans le développement de notre société et de nos
communautés, interpellant autant les acteurs économiques, les entrepreneurs, les élus, le milieu scolaire, communautaire et médiatique. Elle est organisée annuellement par le Réseau des Carrefours jeunesse emploi du Québec (RCJEQ ), avec l’appui du Secrétariat à la jeunesse, dans le cadre du Défi de l’entrepreneuriat jeunesse.
La conférence a été l’occasion de rencontrer les jeunes entrepreneurs de la région dont nous vous avons dressé le portrait, en collaboration avec Sandra Fortin, dans le cadre de notre chronique «Jeunes entrepreneurs». Il s’agit de Marie-Claude Grondin, de Langevin Grondin CPA inc. ; Steve Fleury et Caroline Héroux, de La Ferme l’Aventure ; Fanny L’Écuyer, osthéopathe/massothérapeute ; Jaicy Morin, designer d’intérieur ; Francis Bouchard, des Constructions WF Inc. Vous pouvez retrouver leurs histoires sur notre site Internet lagatineau. com dans notre rubrique «archives».
Comme l’a expliqué Sandra Fortin, l’objectif du Défi entrepreneuriat jeunesse est de «favoriser le développement d’aptitudes, de compétences et d’habilités profitables non seulement aux entrepreneurs de demain mais également aux futurs employés et à tous les citoyens. Le projet du défi a une action au-delà de l’entreprise. Il permet de découvrir des valeurs entrepreneuriales dans le but d’apprendre à se connaître, de stimuler les jeunes à persévérer dans tout ce qu’ils entreprennent afin d’aller au bout de leurs idées, d’ouvrir les portes vers plusieurs horizons afin de découvrir ce qui les passionne dans la vie. Les valeurs entrepreneuriales permettent aux élèves de devenir des individus qui sauront se débrouiller et s’organiser pour ainsi assurer leur avenir. Ces valeurs sont déterminantes pour les choix qu’ils auront à faire. Ces ateliers, offerts gratuitement dans les milieux scolaires et communautaires, permettent de mieux outiller les jeunes et de les soutenir dans leur cheminement».
Le Défi entrepreneuriat chapeaute notamment deux projets : la Coopérative jeunesse de services qui permet à des jeunes de 12 à 17 ans de mettre sur pied leur propre coopérative de travail afin d’offrir des services au sein de leur communauté ; la friperie Koudon, à la Cité étudiante. Ils permettent de développer chez les jeunes des valeurs entrepreneuriales comme le leadership, la confiance en soi, la passion ou encore la persévérance.
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