Page 2 - La Gatineau 2 février 2017

2 2 février 2017 La Gatineau AU COÛT DE 90 000 $
La Zec Pontiac acquiert l’Île-de-France
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GRACEFIELD - La situation financière de la Zec Pontiac est à ce point excellente que les administrateurs ont donné le feu vert à l’acquisition du centre de villégiature privé de l’Île-de-France, situé en plein cœur de son territoire.
La Zec a déboursé la somme de 90 000 $ pour l’acquérir. «Ce club privé appartenait à une douzaine d’amis actionnaires qui, vieillesse oblige, ont décidé de le vendre à des intérêts locaux. Les pourparlers remontent au printemps 2016», précise Lucien Léveillé, président de la Zec Pontiac.
La suite des choses
Jean-Charles Lafrenière, un des
▲ Unchaletadjacentaupavillon(photo:ZecPontiac).
co-propriétaires du club, a approché Lucien Léveillé au printemps 2016 pour connaître les intérêts de la Zec pour l’infrastructure de l’île-de-France.
▲ Le pavillon du Centre de villégiature de l’Île- de-France au centre du territoire de la Zec Pontiac (photo : Zec Pontiac).
«Nous avons poursuivi la discussion au conseil d’administration et les administrateurs ont décidé de procéder à l’achat du club et d’en faire la location. Il s’agissait d’une belle opportunité pour nous en ce sens que nous augmentons notre offre d’hébergement», ajoute Lucien Léveillé.
Le club comprend un pavillon, quatre chambres à coucher avec deux lits doubles par chambre, un grand salon, une cuisine complète, un grand terrain et un petit chalet de deux chambres à coucher.
Depuis 2008, ajoute Lucien Léveillé, la Zec Pontiac a construit trois chalets pour la location, trois refuges et huit sites de camping, comprenant l’eau et les égouts, à la plage du lac David. «Le centre de villégiature de l’Île-de-France est une excellente acquisition pour nous puisqu’il nous assure un point d’attache très utile au centre de notre territoire. La Zec Pontiac est en très bonne santé financière. On respecte nos budgets et nous tentons d’augmenter nos revenus en investissant judicieusement dans notre expansion», conclut Lucien Léveillé.
SENTIERS
L’Union paysanne
contre le blocage
LA GATINEAU - L’Union paysanne invite les agriculteurs concernés à ne pas bloquer le passage sur leurs terres agricoles. Consciente à la fois de la souveraineté d’un propriétaire terrien et de la générosité des agriculteurs, l’Union paysanne dit ne pouvoir pourtant «que condamner la tactique syndicale de l’UPA».
Selon l’Union paysanne, «l’appel lancé par l’UPA, en plus d’être contre-productif, revient à prendre en otage une autre industrie qui a une grande proximité avec le monde agricole : le tourisme. Sans oublier que certains agriculteurs ont des activités agricoles hivernales à la ferme et qu’ils en seront aussi affectés».
Benoit Girouard, président de l’Union paysanne, ajoute que «c’est la 3e fois en 12 ans que l’UPA utilise ce moyen de pression et le résultat s’est traduit à chaque fois par des échecs et aucun gain pour les agriculteurs. Une fois le conflit terminé, ce sera encore aux agriculteurs sur le terrain à rebâtir les ponts et non au syndicat».