Page 4 - La Gatineau 2 février 2017
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4 2 février 2017 La Gatineau
DEUXIÈME ET TROISIÈME TRANSFORMATION DU BOIS
Résolu cherche des partenaires
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - La scierie de Maniwaki des Produits forestiers Résolu se spécialise dans la production de bois d’œuvre. La forestière serait très intéressée à diversifier cette production et de l’enligner vers la deuxième et troisième transformation du bois. Pour concrétiser son projet, elle lance une invitation aux gens d’affaires de Maniwaki et de la région.
Le préfet, Michel Merleau, a rencontré, peu avant les fêtes, le président-directeur général de la forestière Résolu, Richard Garneau, au siège social de Montréal. «Il m’a clairement confirmé l’intérêt pour l’entreprise d’aller de l’avant avec la deuxième et la troisième transformation du bois. Il m’a également dit que la forestière recherchait des partenaires financiers pour réaliser son projet. Résolu
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a déjà des partenariats financiers avec une Première Nation du Lac Saint-Jean».
Le préfet Merleau a rencontré le chef du conseil de bande de Kitigan Zibi Anishinabeg, Jean-Guy Whiteduck, afin de connaître son intérêt pour le projet de Résolu. «Il y a un intérêt de la part du chef mais les investissements ne pourraient transiter par le conseil de bande mais bien par les gens d’affaires de la communauté algonquine qui seraient intéressés à investir dans le projet.»
Construction de maisons
Le projet consisterait à construire des maisons avec du bois laminé. «Aucune étude n’a été réalisée à cet effet mais Résolu estime à 10 à 12 millions $ l’investissement requis pour la production de bois laminé et tout autant pour la troisième transformation du bois. Des dizaines d’emplois pourraient alors être créés. Mais le projet n’en est qu’à ses premiers balbutiements. La balle est dans notre camp, dans notre région. Je dois rencontrer sous peu les dirigeants de la Chambre de commerce de Maniwaki- Vallée-de-la-Gatineau. La Chambre doit faire connaître sous peu l’identité de son coordonnateur. On verra alors quelle forme pourrait prendre notre collaboration. Dès vendredi, nous discuterons d’économie avec divers intervenants locaux et régionaux. Il sera sûrement question de ce projet de Résolu
qui ne demande pas mieux que d’établir des partenariats avec la communauté locale de Maniwaki et de l’ensemble de la Vallée-de-la-Gatineau», ajoute Michel Merleau.
Louisiana Pacific
Tout comme il l’a fait avec Résolu, le préfet Merleau entend récidiver avec la forestière Louisiana Pacific de Bois- Franc. «Je désire rencontrer la direction de la forestière mais tout d’abord le directeur de l’usine de Bois-Franc, Richard Landry. Des propositions seront suggérées à l’entreprise au niveau de la sous-traitance directement à Nashville, Tennessee, siège social de la forestière.»
Les produits de première transformation
On entend par produits de première transformation l’usinage de la matière première, sous forme de bois rond, copeaux, sciures, rabotures, écorces, bois et papiers récupérés par un établissement pour en faire un produit fini ou semi-fini.
Les produits de deuxième et troisième transformation
Il s’agit de l’étape de transformation supplémentaire d’un produit de première transformation effectuée par un ou deux établissements autres que ceux de première transformation pour en faire un produit fini ou semi-fini.
▲ «Produits forestiers Résolu est à la recherche de partenaires financiers de Maniwaki et de la Vallée-de-la-Gatineau afin d’implanter la production de bois de deuxième et troisième transformation à son usine de Maniwaki. Ce projet représente un investissement de plusieurs millions de dollars et la création de dizaines d’emplois supplémentaires», lance le préfet, Michel Merleau.
URGENCES ET FLUIDITÉ DES SOINS
Plan d’action pour améliorer la situation
LA GATINEAU - La situation actuelle dans les urgences de l’Outaouais amène le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSS de l’Outaouais) à mettre en place rapidement des mesures temporaires pour désengorger les urgences des hôpitaux de la région.
À l’heure actuelle, le plan de débordement des urgences et l’ouverture d’unités de transition ainsi que de lits de surcapacité ne suffisent plus. 178 personnes occupent des lits de soins de courte durée dans les hôpitaux du CISSS de l’Outaouais alors qu’elles attendent des services alternatifs ou une place en hébergement (exemple : soutien à domicile, CHSLD, résidences privées,
Courriers du lecteur
réadaptation, etc.)
«Notre personnel a besoin de reprendre son souffle afin de poursuivre son excellent travail, expliquent les responsables du CISSS de l’Outaouais. Dès la fin de semaine, nous allons transférer des personnes vers un milieu mieux adapté que l’hôpital. En effet, l’hôpital est un lieu de traitement et non un lieu d’hébergement. Jusqu’à 45 transferts pourraient avoir lieu au cours des prochaines semaines. Le maintien de la qualité des soins et la sécurité des usagers est notre priorité. Les familles concernées seront contactées rapidement. La prise en charge médicale est assurée.»
Ces mesures temporaires s’inscrivent dans
le plan d’action global du CISSS de l’Outaouais qui vise à apporter des solutions durables : développement de ressources d’hébergement, hausse de l’offre de soins à domicile, développement des services dans la communauté, etc.
Il est demandé à la population de l’Outaouais d’éviter les urgences autant que possible. D’autres services comme le 811 (Info santé/Info social), un rendez-vous avec votre médecin de famille ou au Centre de services ambulatoires en pédiatrie de l’Outaouais sont offerts.
Le CISSS de l’Outaouais s’engage à faire le point avec les médias sur la situation à chaque semaine.
envers l’environnement pour des considéra- tions financières ou autres ? À vous de juger !
André Legris.
Mise à l’eau à Déléage
Félicitations aux élus de Déléage qui viennent tout juste de découvrir que la baie Noire, où est installé leur mise à l’eau, est en fait un vaste herbier comprenant plusieurs variétés d’algues incluant la myriophylle à épi, cette espèce envahissante et dont le seul nom fait frémir les associations qui visent la protection des lacs.
Même après des représentations de citoyens et d’associations de riverains, le conseil muni- cipal a foncé de l’avant et se voit maintenant confronté à un problème qu’ils ont eux-mêmes créé. En fait, cette mise à l’eau n’est même pas encore utilisée et déjà les services d’une
biologiste sont requis. On peut se demander comment ils ont réussi à faire accepter ce pro- jet par le ministère de l’Environnement. La société a-t-elle abdiqué sa responsabilité
Merci au personnel de l’hôpital
Mille mercis au personnel de l’hôpital de Maniwaki. Malgré certains patients pas toujours patients, des vaisseaux sanguins qui semblent se cacher pour éviter les prises de sang, des rotations de travail de jour, de soir
comme de nuit, chacune/chacun accomplit ses tâches avec diligence et professionnalisme, mais surtout avec des mots d’encouragement et avec le sourire et dans la bonne humeur.
André Legris, cœur réchappé.


































































































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