Page 33 - La Gatineau 2 février 2017
P. 33

Économie affaires La Gatineau 2 février 2017 33 POURVOIRIE DE LA RIVIÈRE COUCOU
Une première saison exceptionnelle
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Peter Chalifoux et Candice de Boer, les jeunes propriétaires de la Pourvoirie de la rivière Coucou, ne s’attendaient pas à un achalandage aussi nombreux à leur première saison d’opération en 2016. C’est pourtant ce qui s’est produit et ils ont maintenant le vent dans les voiles.
«Nous rêvions d’une pourvoirie depuis
▲ Candace de Boer, la conjointe de Peter Chalifoux.
rivières. La pourvoirie est située sur le chemin Lépine-Clova et comprend 14 chalets bien équipés. Les tarifs sont similaires à ceux adoptés par d’autres pourvoyeurs.
«Nous avons créé deux emplois directs avec notre pourvoirie et six autres emplois avec les deux boutiques que nous opérons à Kitigan Zibi Anishinabeg», ajoute Peter Chalifoux.
La boutique Arrowhead
Cette nouvelle boutique, dirigée par Lindsay Whiteduck, se spécialise dans la vente de vêtements exclusivement autochtones. Qu’il s’agisse de mocassins, de mitaines, de chandails, tous les vêtements sont confectionnés dans le style amérindien. On vient tout juste de faire l’acquisition de fourrures pour tous les goûts créées par un pelletier de renom.
JOURNÉES DE LA PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE Des superhéros recherchés
▲ Peter Chalifoux, co-propriétaire de la Pourvoirie de la rivière Coucou.
quelque temps déjà. Nous avons magasiné et puis nous avons finalement trouvé une méchante belle place. Et notre première saison a dépassé largement nos attentes, tant et si bien que nous nous attendons à une très forte reprise de nos activités en mai prochain pour notre deuxième saison», indique Peter Chalifoux, co-propriétaire avec sa conjointe Candice de Boer.
Les jeunes pourvoyeurs ont obtenu des droits exclusifs d’exploitation de la pêche et de la chasse sportive sur un territoire de 138 km2 qui comprend 75 lacs et 4
▲ Candace de Boer en compagnie de Lindsay Whiteduck qui dirige la boutique Arrowhead du 80, Kichi Mikan à Kitigan Zibi Anishinabeg.
LA GATINEAU - Du 13 au 17 février, les Journées de la persévérance scolaire (JPS) seront de retour partout au Québec. C’est l’occasion d’unir nos voix pour affirmer haut et fort une fois de plus que la persévérance scolaire est l’affaire de tous et que l’éducation doit demeurer une priorité. Pour l’occasion, la Table Éducation Outaouais vous invite à vous inscrire en tant que partenaire officiel de la persévérance scolaire. Pour ce faire, consultez le site www. tableeducationoutaouais.org
Les JPS permettent de rappeler l’importance de la persévérance scolaire de la petite enfance à l’âge adulte. C’est aussi un bon moment pour valoriser les jeunes dans leurs efforts et les encourager à persévérer.
Cette année, les JPS reviennent avec le thème «Soyez un superhéros, la persévérance scolaire, c’est l’affaire de tous!» Vous connaissez un jeune, un enseignant, un parent, un directeur, un employeur, un décideur ou un élu qui se démarque pour son implication pour la réussite scolaire ? Présentez vos héros et héroïnes de la persévérance scolaire. La Table Éducation
Outaouais parlera de leur implication sur son site et sa page Facebook ainsi que lors d’événements. Pour ce faire, consultez le site www.tableeducationoutaouais.org
Pourquoi parler de persévérance scolaire et de réussite éducative ? Parce que les impacts du décrochage scolaire sur la vie des individus et des communautés sont nombreux et coûteux. Sept ans après avoir commencé leur secondaire, 69,8% des jeunes de l’Outaouais ont obtenu un diplôme ou une qualification en 2014, ce qui est beaucoup moins que la moyenne québécoise estimée à 77,7%. Les disparités sont également importantes entre les différents territoires de l’Outaouais avec des taux qui varient entre 60,5% et 73,2%. Néanmoins, les efforts des dernières années ont été fructueux, car l’Outaouais est l’une des régions à avoir le plus progressé au cours des dix dernières années. On constate une hausse de la diplomation/qualification de 4% entre 2013 et 2014 en plus d’une amélioration de la persévérance scolaire, car moins de jeunes quittent les bancs d’école. Il faut certes poursuivre dans cette voie.


































































































   31   32   33   34   35