Page 34 - La Gatineau 2 février 2017

34 2 février 2017 La Gatineau
LE DÉPANNEUR CHEZ PIERRE EST À VENDRE
«Nous prenons notre retraite» - Pierre Gorman JEAN LACAILLE
▲ Le dépanneur Chez Pierre est situé au cœur du village de Bouchette.
jlacaille@lagatineau.com
BOUCHETTE - Le dépanneur Chez Pierre, au cœur du village de Bouchette, est à vendre. À compter de mars prochain, la marchandise en magasin sera liquidée. Acheteur ou non, le commerce fermera ses portes définitivement.
«On veut pas mourir ici. Nous voulons, mon épouse Pierrette et moi, profiter de la vie un peu. Je pense que nous l’avons mérité. Si on ne peut pas vendre le dépanneur, on va tout simplement le fermer», affirme Pierre Gorman, qui est né à l’étage supérieur du commerce qui a été fondé par son père il y a 77 ans.
Un marchand général
Pierre Gorman est, en quelque sorte, un marchand général. Le dépanneur Chez Pierre offre des produits de quincaillerie, de ferronnerie, des articles de pêche, des produits d’alimentation et une foule d’autres produits.
▲ Pierre et Pierrette Gorman sont fidèles au poste depuis de nombreuses années. «C’est avec plaisir que nous servons nos clients», affirme Pierrette Gorman, qui vous accueille avec le sourire et un bonjour bien placé.
«Ça fait presqu’un an qu’on est à vendre. Le contrat de mon agent d’immeubles expire à la fin mars. À partir de là, les jours que nous serons ouverts seront comptés», ajoute Pierre Gorman.
Un projet de coopérative plane sur Bouchette.
Les paroissiens ont reçu un dépliant à cet effet. «J’ai rencontré une dame qui fait partie d’un groupe intéressé à créer une coopérative pour faire l’acquisition de notre commerce. Je n’ai rien contre ça. Même que je serais très intéressé à devenir actionnaire le cas échéant.»
SEMAINE DE PRÉVENTION DU SUICIDE Activité pour sensibiliser les jeunes
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
GRACEFIELD - Dans le cadre de la 27e Semaine nationale de prévention du suicide, qui se déroule du 29 janvier au 4 février sous le thème «Le suicide n’est pas une option», l’organisme Suicide Détour a préparé plusieurs activités. Mardi, les intervenantes Cathy Marinier et Marie-Ève Tessier étaient notamment à l’école secondaire Sacré-Cœur de Gracefield.
Ces dernières ont tenu un kiosque sur l’heure du dîner. Les élèves ont été invités à créer une chaîne de stratégies d’adaptation avec une activité photos destinée à alimenter les réseaux sociaux. Vous pouvez retrouver ces dernières sur la page Facebook de Suicide Détour.
Il est essentiel de sensibiliser les jeunes à cette problématique. Le taux de suicide chez ces derniers au Québec est un des plus élevés dans le monde. Les chiffres parlent d’eux- mêmes : on estime que 15 %, soit 1,2 million, de jeunes Canadiens souffriront de maladies mentales durant leur adolescence ; 50 % des maladies mentales débutent avant l’âge de 18 ans ; de 80 % à 90 % des jeunes qui se suicident souffrent d’une maladie mentale, le
plus souvent de dépression ; on évalue à 70 % le nombre de jeunes dépressifs qui ne sont pas diagnostiqués et qui ne reçoivent pas de traitement ; au Québec, la dépression est une des principales causes du décrochage scolaire ; au Canada, le suicide est la deuxième cause de décès chez les adolescents.
La Semaine nationale de prévention du suicide est un évènement de sensibilisation et de mobilisation sociale, mis sur pied et coordonné chaque année par l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS). Il vise à faire mobiliser la population du Québec autour de l’affirmation «Le suicide n’est pas une option» dans une optique de changement de culture face au problème du suicide ; sensibiliser les citoyens et les décideurs à l’ampleur du problème et aux moyens de le réduire ; promouvoir les ressources d’aide et en particulier diffuser les coordonnées de la ligne d’intervention 1866 APPELLE (277-3553). Au Québec, le fléau du suicide nous fait perdre trois de nos concitoyens chaque jour. Il est temps que le suicide ne soit plus considéré comme une option pour mettre fin à sa souffrance.
Suicide Détour est un organisme communautaire autonome à but non lucratif qui a pour mission d’intervenir au niveau de la prévention du suicide sur le territoire de la Vallée-de-la-Gatineau.
▲ Les élèves de l’école Sacré-Cœur ont été invités à créer une chaîne de stratégies d’adaptation avec une activité photos destinée à alimenter les réseaux sociaux.
Mercredi 25 janvier
Un VTT a été volé sur la rue des Trembles à Déléage.
Vendredi 27 janvier
Une introduction par effraction avec vol a été commise dans un conteneur sur le boulevard Desjardins à Maniwaki.
Une collision entre deux véhicules s’est produite au coin des chemins Major et Rivière Gatineau à Ste-Thérèse-de-la- Gatineau. Il n’y a pas eu de blessé.
Une collision avec délit de fuite s’est produite sur la rue Moncion à Maniwaki. Il n’y a pas eu de blessé.
Une collision s’est produite sur la route
105 à Kazabazua. Il n’y a pas eu de blessé.
Une introduction par effraction avec vol a été commise dans une résidence du chemin Marks à Gracefield.
Dimanche 29 janvier
Une collision s’est produite sur la rue du Pont à Gracefield. Il n’y a pas eu de blessé.
Une scie mécanique a été volée sur le chemin Détour-Brown à Gracefield
Lundi 30 janvier
Une collision avec délit de fuite s’est produite à Maniwaki. Il n’y a pas eu de blessé.
TRAFIC DE STUPÉFIANTS Un homme arrêté
GRACEFIELD - Vers 1h, le 23 janvier, les policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau ont remarqué la présence d’un véhicule suspect dans le stationnement de l’église, à Gracefield.
Suite à une infraction à la réglementation municipale, les policiers ont effectué un contrôle du véhicule. Durant les vérifications d’usage, les patrouilleurs ont découvert des stupéfiants et ont procédé à l’arrestation du suspect.
Les policiers ont saisi plus de 40 comprimés dont la substance s’apparente à de la Méthamphétamine, plus de 170 grammes de cannabis, une petite quantité de cocaïne ainsi qu’une imitation d’arme à feu.
L’homme a été libéré sur promesse à comparaître. Il doit revenir devant la justice le 3 avril 2017 au Palais de justice de Maniwaki. Il pourrait faire face à des accusations de possession de stupéfiants dans le but d’en faire le trafic ainsi que de possession d’une arme prohibée.