Page 4 - La Gatineau 16 février 2017

4 16 février 2017 La Gatineau LA PRÉFECTURE
Simon Godin se lance dans la course
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
LA GATINEAU - Simon Godin a confirmé lundi, le jour de son 35e anniversaire de naissance, sa candidature à la préfecture de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau.
Fils de Colette Morin et Aurel Godin, il est né à Maniwaki, où il a complété ses études primaires et secondaires avant d’aller étudier à Québec puis Montréal. Historien de formation, il a enseigné à des élèves ayant des difficultés d’apprentissage au Cégep du Vieux- Montréal avant de revenir dans la région où il a été embauché comme formateur par le ministère des Affaires autochtones. Il a œuvré également comme enseignant suppléant dans les écoles francophones et anglophones de la région. Il est devenu par la suite producteur forestier.
«Comme préfet, dit-il, je désire mettre les gens et leur qualité de vie au centre de mes préoccupations, créer des liens entre les
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▲ Simon Godin, 35 ans, est le second candidat à confirmer son intérêt pour la préfecture de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau.
différentes communautés de notre région, ramener les jeunes dans les zones rurales et permettre aux anciens de partager leur savoir.»
L’agriculture
Les nouvelles manières de faire en agriculture le portent à croire que plusieurs jeunes agriculteurs n’ont besoin que d’un espace d’environ un hectare pour rentabiliser une ferme à court et moyen termes. «Plusieurs
jeunes finissants dans les techniques liées à l’agriculture cherchent des terres de cette envergure à louer et la région en regorge. C’est une banque de terres et de propriétaires prêts à louer une parcelle de leur terrain et en faire la promotion auprès des écoles d’agriculture. Cela aiderait à ramener des jeunes dans la région. Peut-être même à créer un éco-village ?»
L’entrepreneuriat
Le jeune candidat encouragera les initiatives locales et le développement des entreprises déjà établies. «Mais, de plus, il faut faire de la représentation auprès d’entreprises en expansion et ne pas viser que l’industriel, mais les entreprises de services pour les inciter à venir vers nous. Il faut vanter auprès de ces entreprises et des jeunes familles, non seulement les attraits physiques de la région, mais également les attraits logistiques si je peux dire. Comme la facilité de trouver des garderies par exemple, le coût des maisons, des terrains, etc. Faire valoir nos atouts.»
Les droits des citoyens
Les droits économiques des gens sont une préoccupation pour Simon Godin. «Peu de gens ayant un faible revenu ou vivant de l’aide du gouvernement font leur rapport d’impôt, alors que simplement les compléter leur apporterait quelques centaines de dollars avec le crédit de solidarité et de TPS.»
L’accès aux études doit être facilité pour les jeunes de la région. «Qu’il s’agisse d’études techniques, professionnelles, universitaires, la conduite de machinerie lourde, etc., j’en ferai une priorité en concertation avec les acteurs locaux et régionaux tant à la commission scolaire, qu’au Cégep de l’Outaouais ou à l’Université du Québec en Outaouais.»
«Je crois que la région est à un tournant de son histoire et qu’il faut tout mettre de l’avant pour préserver nos acquis, comme le laboratoire médical de l’hôpital et l’ensemble des soins de santé qui y sont prodigués. Il faut s’atteler à la tâche et amener d’autres services vers nous.»
Au cours des prochains mois, le candidat Simon Godin entend faire le tour de chacune des municipalités de la MRC, y recueillir les suggestions, impliquer les gens dans le futur de la région.
«Je compte également miser sur la transparence et mettre de l’avant, chaque année, une assemblée publique pour rendre compte des avancés et des décisions prises par la MRC», conclut le jeune Simon Godin.
▲ Alphée Moreau est toujours aussi intéressé par le poste de préfet de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau.
pour bien remplir ses fonctions est un inconvénient majeur selon lui.
Dans le moment, seulement deux candidats sont dans la course : Alphée Moreau et le jeune Simon Godin qui a confirmé lundi que la préfecture de la MRC-VG l’intéressait grandement (lire ci-contre).
LA PRÉFECTURE
«J’écoute et je note» - Alphée Moreau
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
AUMOND - Alphée Moreau, conseiller municipal à Aumond et président de l’Association pour la protection du Lac Murray, a été le premier citoyen à confirmer qu’il briguerait les suffrages à la préfecture de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau.
Trois semaines après l’avoir confirmé publiquement, il est toujours aussi intéressé au poste. «Je reçois beaucoup de commentaires sur ma candidature et 80 % d’entre eux sont élogieux. Les gens sont d’accord avec ma démarche.»
Des gens d’affaires l’ont approché mais il affirme que c’est l’ensemble de la population qui décide au moment de voter. «Les gens qui me connaissent savent fort bien que je suis un
Courrier du lecteur
homme d’action. J’entends investir mes efforts dans le développement de ma région, faire avancer les dossiers positifs le plus possible.»
Tout récemment, il a participé au souper du 10e anniversaire de l’Entraide de la Vallée. «Les gens sont venus me rencontrer pour discuter de politique. J’écoute les gens autour de moi et je note. Ça pourrait m’aider quand viendra le temps de peaufiner mon programme électoral.»
Les adversaires
Le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, n’avait toujours pas pris de décision, la semaine dernière, quant à son intérêt pour la préfecture. Il est assuré cependant que le maire de Denholm, Gaétan Guindon, dont la candidature avait été fortement sollicitée par ses collègues du sud de la MRC, ne sera pas de la course. Le transport quotidien à partir de Denholm, aux confins sud de la MRC,
Réforme électorale : la position de Will Amos
Notre gouvernement est convaincu que le Parlement et les consultations publiques ont un rôle à jouer dans le dossier de la réforme électorale. Nous avons écouté les Canadiens. Notre position a toujours été claire : notre sys- tème électoral ne devrait faire l’objet de chan- gements majeurs qu’avec l’appui incontestable des Canadiens.
L’année dernière, notre gouvernement a entamé un dialogue sans précédent avec les Canadiens à propos de leur démocratie. J’ai tenu des assemblées publiques qui se sont avé- rées être de francs succès à Chelsea et Wakefield. J’ai rencontré de nombreux élec- teurs et j’ai répondu à beaucoup de missives au sujet de ce dossier. Ce n’est pas à moi de
«défendre» un type particulier de réforme, même si certains m’ont pressé de le faire. C’était mon travail d’écouter les électeurs du Pontiac d’une manière impartiale et de faire rapport des commentaires reçus à la ministre des Institutions démocratiques et au Premier ministre afin que notre gouvernement puisse prendre connaissance de la diversité des points de vue des 110000 habitants de cette circons- cription. Ce rapport est accessible au public.
Dans le comté de Pontiac, la diversité des points de vue quant à la manière de changer notre système électoral est inouïe. Il n’y a pas de consensus en ce qui concerne le système de représentation proportionnelle qui serait pré- férable. Très franchement, l’appui pour un tel
système décline fortement dans le nord et l’ouest de la circonscription, où plane l’inquié- tude relativement à la représentation régionale et à la multiplication des partis politiques défendant une seule cause et des partis poli- tiques «extrémistes».
Notre gouvernement est déterminé à amé- liorer le système électoral de notre pays. Nous avons déjà présenté une mesure législative visant à abroger des composantes non démo- cratiques de la Loi sur l’intégrité des élections du gouvernement précédent. Nous pouvons en faire plus pour renforcer notre démocratie, notamment accroître la transparence des acti- vités de financement à des fins politiques.
William Amos, député du Pontiac.