Page 23 - La Gatineau 23 février 2017
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La Gatineau 23 février 2017 23 Paul Caron est sollicité de toutes parts
MAIRIE DE GRACEFIELD
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GRACEFIELD - Paul Caron a la Ville de Gracefield dans la peau. Même si on l’a traité de fou il y a quelques années quand il a décidé d’investir dans son entreprise acéricole, il y est tout de même allé et il est très fier des résultats. Bien sûr que la mairie de Gracefield l’intéresse. Il n’a pas encore dit oui, il n’a pas encore dit non.
«Depuis plusieurs années, on me
sollicite étant donné mon expérience dans le monde municipal. Je n’ai jamais été intéressé à un poste de conseiller et de toute façon, je n’avais pas le temps dans le passé.»
C’est chatouillant !
Il avoue honnêtement que cette fois-ci, il y songe très sérieusement. «Ça me chatouille un peu plus. J’ai toujours été fasciné par le monde municipal. Au fond de mon cœur, pour dire bien franchement, la Ville de Gracefield mérite d’être bien
positionnée au niveau de la MRC. Pour relancer Gracefield, il faut tout simplement ramener un vent de fraîcheur. Tu ne peux pas gérer une municipalité dans la chicane, la mésentente constante. J’ai œuvré dans le monde municipal et syndical, il faut en arriver à des ententes. Être positifs. Il faut que les employés, autant que les élus, soient fiers d’œuvrer pour leur ville. Il y a tellement de travail à faire pour cheminer les dossiers municipaux, on n’a pas de temps à perdre dans la mésentente.»
Paul Caron connaît très bien le monde municipal pour avoir été, au milieu des années 1980, inspecteur au niveau commercialdemêmequ’àlataxationpour la Ville de Gatineau et la Ville d’Aylmer, avant le regroupement.
C’est pour quand la réponse ?
Paul Caron possède une érablière à Gracefield. «Je vais attendre après le temps des sucres pour me positionner définitivement. Il est certain que si j’y vais, jevaismedonnerà100%.Jenesuispasle genre de personne à faire les choses à moitié.»
LA JOYEUSE BANDE DE PERCUSIONNISTES DE DIANE BLAIS
Pour revenir au moment présent
▲ Paul Caron préside le conseil d’administration de la Coopérative agricole de Gracefield depuis quelques années déjà. «Je vais laisser passer le temps des sucres avant de décider si j’y vais ou non, si je vais me présenter à la mairie de Gracefield».
Et la préfecture ?
Il a pouffé de rire. «C’est certain qu’on m’en a parlé. Je ne sais pas. Ça dépend toujours des candidats. S’il y a un bon candidat qui se présente, c’est bon de le laisser aller».
◀ Diane Blais, à l’extrême-droite, est très fière de son groupe de percussionnistes qui est composé de Monique Fortin, Marie-Ève Tessier de Suicide-Détour, Claire Coulombe, Lucile Lannigan, Nicole Guénette, Marie Lacroix, Joëlle Gratton, Gilles Larche et Serge Gauvreau.
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Diane Blais, une percussionniste dans l’âme, dirige une joyeuse bande de «faiseurs de bruit» qui se regroupent tous les quinze jours au Centre de jour de la Maison amitié de la Haute- Gatineau et tapent des mains sur leurs djembés pour passer le temps en s’amusant ferme.
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Le Conseil d’administration
«Je voulais fonder un tel groupe depuis plusieurs années. J’ai appris qu’on avait plusieurs djembés à la Maison amitié. On m’a dit que je pouvais les utiliser si j’arrivais à former un groupe. J’ai communiqué avec des intervenants de Suicide-Détour de même qu’avec une intervenante du CLSC de Maniwaki et nous avons implanté le groupe qui comprend une dizaine de personnes. Qu’on soit bon ou non, on s’en balance», affirme Diane Blais qui, pendant de nombreuses années, a accompagné des groupes musicaux dans les bars avec sa tambourine.
Bye bye morosité !
«Ces regroupements bi-hebdomadaires permettent aux participants d’alléger les blessures, les douleurs qui parfois deviennent trop lourdes», ajoute Diane Blais.
Les percussionnistes consacrent plus de deux heures à taper sur leurs djembés. «Deux hommes ont osé se joindre au groupe. Je les trouve très courageux.»
Des percussionnistes d’expérience vont visiter le groupe sous peu, dont le fils de Diane Blais dont la dextérité pour le djembé n’est plus à faire.
«J’ai l’oreille absolue. Je suis en mesure d’accompagner tous les rythmes de musique. Et je ne suis pas avare de mes connaissances. Je les refile à mes amis. Nous avons beaucoup de plaisir ensemble. Nous avons hâte à l’été. Nous pourrons jouer dehors».


































































































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