Page 4 - La Gatineau 23 février 2017
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4 23 février 2017 La Gatineau
DES ARTICLES DU PROJET DE LOI 122 METTENT EN PÉRIL LES MÉDIAS ÉCRITS
La Coalition pour la pérennité de la presse craint des pertes d’emploi et une réduction de la transparence
LA GATINEAU - Réagissant au projet de loi 122, la Coalition pour la pérennité de la presse d’information au Québec («la Coalition») s’inquiète pour l’avenir de la presse et de la démocratie et elle demande au gouvernement du Québec de maintenir l’obligation pour les municipalités de publier leurs avis publics dans les journaux papier. Les porte-paroles de la Coalition seront entendus en Commission parlementaire pour exprimer leur point de vue et pour déposer un mémoire portant sur la situation de la presse écrite.
Le président de Groupe Capitales Médias et co-porte-parole de la Coalition, Claude Gagnon, a déclaré : «À une époque où la population s’attend à une transparence complète de la part des administrations publiques, les journaux jouent un rôle de premier plan. Les avis publics des municipalités font partie des outils à la disposition des citoyens pour savoir comment sont gérés leurs taxes et impôts.
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Tout ce qui rend les avis publics moins faciles à consulter est une entrave à la transparence et à la démocratie. Les parlementaires doivent retirer les articles 51 et 90 du projet de loi 122.»
Le directeur du Devoir et co-porte-parole de la Coalition, Brian Myles, s’est déclaré étonné de l’intention du gouvernement de retirer cette source de revenus essentielle pour les journaux du Québec : «Les municipalités du Québec dépensent plus de 18 milliards de dollars par année si on additionne leurs budgets. Les avis publics représentent un coût d’environ 10 millions de dollars pour celles-ci, donc environ 0,05 % des dépenses des municipalités. Dans le contexte actuel des médias, il serait
irresponsable de mettre en péril la survie de certains journaux pour une somme aussi peu significative pour les municipalités, mais essentielle pour la survie de nos journaux. Par ailleurs, nous estimons qu’au moins une centaine d’emplois de qualité seront perdus si le gouvernement met en application cette portion du projet de loi 122.»
Benoit Chartier, le président d’Hebdos Québec, qui regroupe 31 hebdos indépendants, a tenu à rappeler que de nombreuses publications ont fermé leurs portes et que celles en existence ont réduit les effectifs de leurs salles de rédaction suite à la baisse des recettes publicitaires et face à l’emprise des géants américains dans le domaine de la publicité numérique. «Le
droit du public à l’information est carrément menacé par ce projet de loi et il s’agit du pire moment pour nous retirer une source de revenus essentielle», selon M. Chartier.
À propos de la Coalition
La Coalition pour la pérennité de la presse d’information au Québec est formée du journal Le Devoir, du Groupe Capitales Médias, d’Hebdos Québec, de la Quebec Community Newspapers Association (QCNA) et de TC Transcontinental. Elle regroupe 178 journaux qui informent chaque semaine 6,5 millions de Québécois, soit plus de 80 % de la population.
Pour télécharger le mémoire : www. coalitiondelapresse.quebec
CONFLIT AU SEIN DU CONSEIL MUNICIPAL
«Je ne démissionnerai pas» - Gérard Coulombe
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
GRAND-REMOUS - «Je suis toujours maire de Grand-Remous et je vais le demeurer jusqu’en novembre». Malgré le conf lit qui a éclaté ces dernières semaines entre Gérard Coulombe et cinq de ses conseiller(ère)s, le maire est déterminé à rester en poste jusqu’aux élections municipales, auxquelles il a annoncé qu’il ne se représentera pas.
Lors d’une réunion du conseil qui s’est tenue le 6 février en son absence, alors qu’il était en vacances à l’extérieur du pays, il avait été question d’une lettre de la directrice générale, Julie Rail, envoyée au ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Martin Coiteux, pour demander la mise sous tutelle de la municipalité. En cause, selon les élus dissidents : le climat difficile qui règne depuis ces derniers mois au sein du conseil municipal. Les cinq conseiller(ère)s (Johanne Bonenfant, Patrick Courville, Johnny
Rodgers, Jocelyne Lyrette et Éric Bélanger) avaient aussi adopté, lors de cette même séance, une résolution pour un vote de non-confiance envers Gérard Coulombe. Seule Martine Coulombe avait usé de son droit de dissidence.
De retour de vacances, le maire se dit «surpris qu’il y ait eu une réunion spéciale le lundi (13 février) quand on sait que je revenais le mardi, il faut croire que quelque chose pressait vraiment. J’ai appris tout ce qui s’était passé à mon retour».
Concernant la demande de mise sous tutelle, selon Gérard Coulombe, «cela ne se fait pas. Ils ne peuvent pas demander une tutelle car la municipalité de Grand- Remous va bien. Par contre, je peux dire que j’ai rencontré les Affaires municipales en janvier pour demander qu’ils nomment un accompagnateur pour venir à nos rencontres, autant nos comités pléniers que nos assemblées. Cela devrait se faire. Ce que je veux c’est que la municipalité fonctionne jusqu’en novembre. Demander de mettre la municipalité en tutelle c’est très lourd de
conséquence. Ma peur dans tout ça c’est qu’on perde des promoteurs, c’est toute la population qui va en payer le prix».
Gérard Coulombe tient par ailleurs à se dissocier de propos de personnes selon lesquelles Monique Paiement, nommée directrice générale par intérim, n’avait pas les compétences nécessaires : «Ce que j’ai à dire de madame Paiement, c’est qu’il s’agit d’une très bonne personne, compétente, consciencieuse et je trouve dommage la façon dont elle a été traitée».
S’il reconnaît que la situation en conf lictuelle au sein du conseil, Gérard Coulombe se dit «prêt à continuer de travailler en équipe. Quand les membres du conseil ont envoyé une lettre aux contribuables, je leur ai envoyé une note pour qu’ils me disent sur quels dossiers ils auraient aimé avoir des informations, j’ai jamais reçu de réponse. On devrait avoir une rencontre sous peu, j’espère que tous les membres du conseil vont vouloir continuer de travailler en équipe pour qu’il y ait du développement dans notre municipalité».
Rappelons que dernièrement, les cinq conseiller(ère)s ont fait parvenir une lettre à tous les citoyens de leur municipalité dans laquelle ils affirment notamment que, si les décisions sont prises par les membres du conseil, «dans la majorité des cas les points sont apportés par le maire, et ce, souvent à la dernière minute. Il arrive souvent dans des dossiers que nous pensions avoir reçu toute l’information du maire, pour éventuellement s’apercevoir quelques temps plus tard que nous n’avions pas reçu toute l’information pertinente et complète, afin de nous permettre de prendre une décision éclairée. Les faits sont souvent apportés pour n’avoir qu’un seul dénouement possible».
À noter également que lors de la réunion du conseil des maires mardi dernier, des citoyens de Grand-Remous ont demandé si la MRC était au courant de la situation dans leur municipalité et si elle pouvait intervenir. Le préfet Michel Merleau et la directrice générale Lynn Kearney ont expliqué que la MRC n’a aucune autorité pour intervenir dans les affaires des municipalités.
Ville de Maniwaki
APPEL D’OFFRES
La Ville de Maniwaki désire recevoir des soumissions concernant le devis intitulé no. S-72
“PROLONGEMENT DES SERVICES MUNICIPAUX LIMITE NORD 2017 (MAN-1602) “.
Les devis, les documents contractuels et autres renseignements pourront être obtenus à partir du 24 février 2017 sur le site internet : Système électronique d’appel d’offres (SE@O).
Pour toute information supplémentaire, veuillez communiquer avec Monsieur Eric Saumure, ing.,M.Env. MRC de La Vallée-de-la-Gatineau, 186 rue King, suite 105, Maniwaki (QC) J9E 3N6, Téléphone : 819-449-3242 p. 252, courriel : esaumure@mrcvg.qc.ca
Les soumissions seront reçues au bureau du service du greffe de la Ville de Maniwaki dans des enveloppes cachetées, fournies à cette fin et portant la mention “SOUMISSION”, jusqu’à 13 h 30, JEUDI le 16 mars 2017, et seront ouvertes publiquement le jour même à 13 h 31, au même endroit.
La Ville de Maniwaki ne s’engage à accepter ni la plus basse soumission ni aucune des soumissions reçues.
MANIWAKI, Le 23 février 2017 Me John-David McFaul, greffier


































































































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