Page 2 - La Gatineau 9 mars 2017
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2 9 mars 2017 La Gatineau
BRUNCH DU COMITÉ FEMMES VALLÉE-DE-LA-GATINEAU
L’austérité au coeur des discussions
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MESSINES - Les membres du Comité Femmes Vallée-de-la-Gatineau (CFVG) ne sont pas naïves au point de croire Philippe Couillard quand il affirme que la période d’austérité est terminée et que les années fastes sont de retour. Chaque jour, elle fait de plus en plus mal dans la Vallée-de-la-Gatineau.
C’est ce qu’on peut conclure à la suite des discussions qui ont eu lieu dans le cadre du brunch organisé par le CFMG au Centre multiculturel de Messines, auquel une centaine de femmes d’un peu partout dans la Vallée-de-la-Gatineau ont participé, pour souligner la Journée internationale des
femmes 2017 dont le thème, cette année, est «L’égalité sans limites».
«Depuis un an, nous travaillons à la réalisation d’un mémoire val-gatinois sur les impacts de l’austérité chez les femmes de la région. Nous allons rejoindre au moins 2 % des femmes de la région pour les besoins de ce sondage. C’est beaucoup ! C’est un travail ardu mais on va y arriver en équipe», indique Maude Bélair, membre du CFVG.
Selon elle, il ne faut cependant pas généraliser. Il y a des femmes qui s’en sortent très bien, qui ont une belle qualité de vie dans la région. Cependant, on ne peut fermer les yeux sur le fait qu’un très grand nombre de femmes vivent dans une situation économique précaire.
▲ Maude Lafrenière, à droite, a remporté la toile offerte par l’artiste peintre Monique Charrette alors que Monique Fortin et Cindy Faulkner ont gagné le forfait offert par le Domaine Bitobi.
«L’austérité n’est vraiment pas terminée. Nous nous en apercevons en cette période des impôts. On nous en donne d’un bord, on nous en enlève de l’autre. C’est très difficile dans le moment pour plusieurs femmes de la région», renchérit Daniel Beaudry.
Les jeunes étudiantes de secondaire I et II de la Cité Étudiante de la Haute-Gatineau ont été invitées à exprimer, par la peinture et le dessin, la Journée internationale des femmes. La jeune Jade St-Martin, leader du groupe, a indiqué qu’on leur avait donné carte blanche dans leurs créations. «Des gens du CFVG sont venus nous rencontrer il y a un mois pour nous informer sur notre engagement».
«Les premières constatations de notre sondage ne mentent pas. C’est difficile pour plusieurs femmes, notamment les mères monoparentales. Notre mémoire sera rendu public dans les prochaines semaines.»
Ce n’est pas terminé
Daniel Beaudry, de l’Association de solidarité et d’entraide communautaire de la Haute-Gatineau, instigatrice de ce regroupement féminin, affirme que les femmes font, graduellement, de petits gains mais qui sont nettement insuffisants pour leur permettre une vie de qualité.
▲ Les membres du Comité Femmes Vallée-de-la-Gatineau : Maude Lafrenière, Danielle Beaudry, Maude St-Jean, Lyne Alie, Maude Bélair, Mélanie Guénette, Nancy Boudrias, Isabelle Roy, Mélanie Angers, Diane Blais, Carole Beaudin et Marie-Thérèse Kazeef.
Les femmes ont rempli un questionnaire portant sur l’austérité dont les commentaires
seront publicisés dans quelques semaines, fort probablement en même temps que la sortie du fameux mémoire portant sur l’austérité dans la Vallée-de-la-Gatineau.
▲ La jeune Jade St-Martin représentait les étudiantes du secondaire I et II de la Cité Étudiante de la Haute-Gatineau qui, sur l’invitation des membres du Comité Femmes Vallée- de-la-Gatineau, ont participé à la création de peintures et de dessins soulignant la Journée internationale des femmes.
▲ Les membres du Comité de la fabrique de Messines ont préparé le brunch qui était délicieux. SIGNALEMENT À LA SQ
Dossier clos
MANIWAKI - Concernant le dossier du 18 janvier dernier dans lequel deux jeunes enfants avaient prétendu que des bonbons leur avaient été offerts par un individu, pour ensuite mentionner qu’il pouvait aller les reconduire chez eux, la
Sûreté du Québec informe que les faits se sont avérés être «non fondés. L’enquête démontre qu’il n’y a eu aucune tentative d’enlèvement et aucun geste à caractère criminel. Le dossier est clos à notre niveau».


































































































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