Page 13 - La Gatineau 6 avril 2017
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La Gatineau 6 avril 2017 13 Anik Hamel signe son premier tome
«ANGÉLIQUE ET LES BOULES DE SOIE MAGIQUES»
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Angélique lui trottait dans la tête depuis une dizaine d’années.
Le projet de rédaction a pris graduellement forme et elle a finalement rédigé le premier tome d’Angélique et les boules de soies magiques qui fera le tour du Québec, du Canada et de la France. Incroyable !
«Je voulais écrire pour les enfants. Sur l’estime de soi. J’ai donc créé mon petit personnage, Joseph, le vers à soie qui forme des petites boules de soie qu’il distribue aux enfants qui, en les avalant, font gonfler leur estime de soi. Simple et compliqué à la fois. Je ne suis pas psychologue. Comme je suis simple de nature et que j’aime les gens simples, j’ai décidé de laisser libre-cours à ma plume qui s’est mise à écrire des choses étonnantes jusqu’à ce que le premier tome soit complété. C’est un petit concept que la maison d’édition Performances a bien aimé au point de prendre tout le projet en charge et de décider de l’éditer, de publier et de distribuer le premier tome qui circule depuis le 5 avril partout en librairie au Québec, au Canada et en France. Le tome II suivra le 6 septembre et un troisième par la suite. Ce sont de petites histoires pour les jeunes de 8 à 12 ans. C’est fantastique !»
Bonjour Québec !
Anik Hamel n’a jamais cru que son projet puisse atteindre un tel sommet. Elle a d’abord fait imprimer son premier tome localement, à Maniwaki, puis l’a distribué. L’œuvre a été fort bien accueillie par les lecteurs locaux si bien qu’elle a décidé d’agrandir son rayon de distribution. C’est alors que l’éditrice Marie-Josée Blanchard
de la maison d’édition Performances, emballée par la belle Angélique et les boules de soie magiques, a décidé de prendre en main la suite du projet et de le propulser sur la scène québécoise.
«Et c’est ce qui fait en sorte que je serai à Québec en fin de semaine pour participer au Salon du livre de Québec qui attire quelque 60 000 lecteurs en trois jours. C’est une belle visibilité pour moi. J’ai bien hâte de vivre cette première expérience. Et une semaine plus tard, le 16 avril, le dimanche de Pâques, je serai au Centre Robert Savoie à Gatineau, secteur Masson-Angers, pour lancer mon livre en Outaouais. Je n’aurais jamais cru pouvoir me rendre aussi loin dans mon projet. Je me disais, si un jour j’ai des petits-enfants, je vais leur lire ça.»
La fierté de l’auteure
Beaucoup d’autres auteurs écrivent
sur l’estime de soi mais quand les dirigeants de la maison Performances ont lu le premier tome d’Angélique et les boules de soie magiques, ils ont décidé d’introduire un volet Jeunesse à leurs publications et d’en confier le lancement officiel à l’auteure Anick Hamel. «Pour moi, il s’agit d’une grande réussite dont je suis très fière. C’est un grand honneur qui me comble de bonheur.»
RELOCALISATION DE LA MAISON DE LA FAMILLE
▲ Le premier tome d’Angélique et les boules de soie magiques de l’auteure Anick Hamel fera le tour du Québec, du Canada et de la France.
Anick Hamel rappelle que tout a débuté à Maniwaki. «Les gens d’ici ont embarqué dans mon projet. Inconsciemment, ils m’ont permis d’aller plus loin. Je n’en reviens tout simplement pas».
La CSHBO donne son appui au projet
MANIWAKI - Le conseil des commissaires de la Commission scolaire des Hauts-de- l’Outaouais a, durant sa rencontre de mars, adopté une résolution afin d’appuyer le projet de relocalisation de la Maison de la famille Vallée-de-la-Gatineau.
Comme l’a expliqué la commissaire Michelle Briand, également membre du conseil d’administration de la Maison de la famille, celle-ci occupe actuellement «une ancienne maison qui a été convertie en lieu d’animation». Faute d’espace suffisant, l’objectif est donc de bâtir une nouvelle maison, qui se situerait près de la Cité étudiante, rue McLaughlin.
Il s’agit d’un projet évalué à 1,2 million. Dernièrement, le conseil municipal de Maniwaki a adopté une résolution afin de déposer, au nom de la Maison de la famille, une demande d’aide au Fonds chantiers Canada- Québec – Volet des petites collectivités, ce qui couvrirait deux tiers du montant total. La municipalité pourrait avancer une somme de 150 000$ qui sera remboursée par la Maison de la famille sur plusieurs années. Par ailleurs, cette dernière obtiendra de l’argent de la vente de son actuelle bâtisse, en plus de détenir un fonds et de l’appui de partenaires financiers.
Le but de ce projet est de bonifier les services
en construisant un centre communautaire intergénérationnel, avec notamment un jardin afin de développer les saines habitudes de vie. «Il s’agit d’avoir une maison ouverte pour accueillir un ensemble de projets et être en mesure d’offrir les services qui répondent aux besoins», a précisé Michelle Briand.
La résolution de la CSHBO insiste sur le fait qu’il est important «de soutenir, valoriser et impliquer nos familles afin qu’elles puissent offrir des conditions de développement optimales aux enfants» et que le projet «permettra de desservir, d’atteindre et d’accueillir un plus grand nombre de familles de tout le territoire de la Vallée-de-la-Gatineau».
CPTAQ
La MRC veut des décisions plus rapides
LA GATINEAU - C’est à l’unanimité que les élus ont adopté, durant la rencontre de mars du conseil des maires, une résolution d’appui aux MRC de Lac-Saint-Jean-Est et de La Nouvelle-Beauce qui demandent au ministre responsable de la CPTAQ (Commission de protection du territoire agricole du Québec), Laurent Lessard, d’allouer les ressources nécessaires à celle-ci pour qu’elle puisse rendre ses décisions dans des délais raisonnables, tel que le prévoit sa déclaration de services aux citoyens.
Dans cette déclaration, la CPTAQ mentionne qu’elle s’engage à rendre disponible son orientation préliminaire dans un délai de 45 jours suivant le dépôt de la demande. Elle s’engage aussi à acheminer la décision dans les 30 jours qui suivent l’expiration du délai qui est accordé par la
loi pour présenter des observations à la suite de l’orientation préliminaire, ou dans les 45 jours suivant l’audience si la demande a fait l’objet d’une rencontre publique. Or, ces délais sont souvent dépassés de plusieurs mois. Les maires considèrent que tels délais peuvent compromettre certains projets et nuire au développement économique des régions et des municipalités.
Dans son rapport annuel 2015-2016, la CPTAQ soulève les problèmes engendrés par la réduction majeure de ses effectifs suite aux compressions des dernières années. Le Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles prévoit que la CPTAQ peut être composée de 16 membres mais actuellement elle en compte seulement 12, ce qui est nettement insuffisant pour rendre des décisions dans des délais normaux.


































































































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