Page 2 - La Gatineau 4 mai 2017
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2 4 mai 2017 La Gatineau
SERVICE ET ENTRETIEN D’ARMES À FEU
Le ministère donne son accord
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Parmi les points discutés durant la rencontre d’avril du conseil des commissaires de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais, il a notamment été question de l’approbation tant attendue, par le ministère de l’Éducation, de l’attestation d’études professionnelles en Service et entretien d’armes à feu.
«Ça fait longtemps qu’on l’attendait, commente le directeur de la CSHBO, Harold Sylvain. Depuis la fin du diplôme d’études professionnelles en réparation d’armes à feu, une démarche avait été enclenchée. Cette fois, ça sera un cours qui pourrait tourner autour de 500 à 700 heures, axé sur le service à la clientèle et l’entretien d’armes à feu. Ce ne sera pas le
même contenu, ça sera un contenu plus précis.»
Fluctuation de la clientèle
Au 30 septembre 2016, les établissements de la CSHBO comptaient 2 335 élèves, contre 2 415 en 2015 et 2 449 en 2014. Au 31 mars 2017, les prévisions sont de 2 251 pour la rentrée prochaine, soit 84 élèves de moins que l’an passé. Mais, Harold Sylvain insiste, il s’agit de prévisions : «On sait qu’il va y avoir des réinscriptions, notamment au niveau du préscolaire. Chaque année, les chiffres s’améliorent quand on arrive aux mois de juin et août.»
Taxes scolaires
Le sujet a de nouveau été abordé. Deux documents ont été déposés. L’un est un communiqué émis par la Commission scolaire Western Québec qui dit vouloir maintenir le statu quo. Actuellement, les contribuables de la CSWQ bénéficient d’un taux d’imposition plus faible que leurs confrères francophones. «Si le
ministère a l’intention de changer les règles d’imposition et les règlementations, il doit le faire sur le plan provincial, et non seulement en faire une solution régionale pour l’Outaouais, a indiqué le président du conseil, James Shea. Nos confrères anglophones ont vécu l’effet contraire pendant plusieurs années dans d’autres régions du Québec sans aucune mention de changement de la part du ministère.»
L’autre document est un article du journal Le Droit, traitant du fait que le gouvernement du Québec peine à régler le problème des transferts de taxes scolaires et qu’il y a peu de chance qu’une solution soit trouvée avant la prochaine rentrée scolaire.
Structure administrative
Deux points à l’ordre du jour concernaient la structure administrative 2017-2018 des gestionnaires d’établissements et celle des gestionnaires du centre administratif. Comme
l’explique Harold Sylvain, «le grand changement par rapport aux années antérieures, c’est un poste de direction générale adjointe qui cumule en même temps le poste de direction des services éducatifs, de l’organisation scolaire et de la sanction. Ça va nous donner plus de moyens au niveau de l’accompagnement des directions d’établissement pour augmenter la réussite éducative et la persévérance des élèves».
Autre changement : «Nous ajoutons l’an prochain point cinq postes de direction adjointe au Cœur-de-la-Gatineau à Gracefield et point cinq postes à l’Établissement du Rucher. Encore là, l’objectif est de donner davantage de moyens aux établissements. On est dans une situation financière un peu plus confortable qu’on ne l’a été dans les années passées, ce qui nous permet de donner un peu plus de personnel au niveau des directions.»
ACCIDENT PROVOQUÉ PAR UN SUSPECT RÉCALCITRANT
Robert de L’Étoile reconnu coupable
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Robert de L’Étoile était de retour devant le palais de justice de Maniwaki la semaine dernière. Il a été reconnu coupable d’avoir tenté de causer la mort des agents Laplante et Bernier.
Les faits remontent au 18 août 2015. Vers 21h30, sur la route 117 à Grand-Remous, s’est produit un accident impliquant un véhicule de la Sûreté du Québec qui a percuté un poids lourd venant en sens inverse. À bord, il y avait les deux agents de police et un suspect qui venait d’être arrêté, Robert L’Étoile, accusé de tentative de meurtre sur les deux policiers en ayant provoqué l’accident. Ce dernier a plaidé cependant non coupable, prétextant avoir été projeté sur le volant du véhicule de manière involontaire.
Comme l’a expliqué le juge, «en matière de droit criminel, c’est à la poursuite de convaincre hors de tout doute raisonnable que monsieur De L’Étoile a commis les infractions qui lui sont reprochées, d’avoir volontairement tenté de causer la mort de Guillaume Bernier et Kevin Laplante».
Le juge n’a pas du tout cru la version de Robert de L’Étoile. Pour lui, il ne fait aucun doute que ce dernier s’est volontairement jeté sur le volant afin de se tuer et d’entraîner avec lui les deux agents. C’est le coup de volant de Guillaume Bernier qui a sauvé la vie des trois personnes à bord du véhicule. «Le tribunal ne croit que les actions ont été faites accidentellement et tout ça ne soulève aucun doute raisonnable, a déclaré le juge. L’ensemble de la preuve, les témoins civils, les témoins Bernier et Laplante, sont corroborés par des témoins indépendants et par le module de contrôle (du véhicule).»
Une nouvelle audience est prévue le 13 juillet. C’est à cette date que la peine de l’accusé sera connue. En attendant, il s’agit d’un véritable soulagement pour les agents Bernier et Laplante qui ont subi des blessures physiques lors de cet accident ainsi que des séquelles psychologiques importantes.


































































































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