Page 19 - La Gatineau 1er juin 2017
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La Gatineau 1er juin 2017 19 QUATRIÈME MARCHE DE LA FONDATION CANADIENNE DU REIN
La cagnotte atteint les 8 335,15 $
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Très peu de marcheurs ont pris le départ de la 4e édition de la marche au profit de la Fondation canadienne du rein dimanche matin à la Cité Étudiante de la Haute-Gatineau. L’équipe de Claire Lacaille a tout de même réussi à récolter des profits nets de 8 335,15$.
«Je ne comprends pas pourquoi nous n’avions pas plus de participants, pourtant, il faisait beau. Nous n’avions peut-être pas la quantité mais nous avions la qualité. Je confirme que nous serons de retour l’an prochain pour la 5e édition», indique la coordinatrice et instigatrice de la marche il y a quatre ans, Claire Lacaille, très heureuse des résultats financiers de l’édition 2017.
M. Patrick Marais est venu de Montréal pour représenter la Fondation. «Ces
marches sont un excellent moyen d’amasser des fonds pour la recherche sur les maladies du rein. C’est toujours bien organisé ici à Maniwaki.»
Présidence d’honneur
Gina Milone, une personnalité fort bien connue dans la région, a accepté la présidence d’honneur de la marche de cette année (lire ci-contre). Une cinquantaine de partenaires financiers ont délié les cordons de leur bourse pour souscrire généreusement à l’activité. «Nous tenons à les remercier. Ils sont toujours là pour nous encourager», ajoute Claire Lacaille, qui adresse un merci spécial à Mario et Jacynthe.
Mme Francine Richard a remporté le banc du quêteux, prix de participation offert par l’organisation dans le cadre d’un tirage qui a eu lieu après la marche.
Le comité de Maniwaki est composé de Claire Lacaille, Céline Côté, Francine Richard, Jacinthe Piché, Pierrette Rollin,
▲ Les marcheurs ont pris le départ dans la matinée dimanche dernier à la Cité Étudiante de la Haute-Gatineau.
▲ La présidente, Claire Lacaille, félicite Gina Milone qui a ▲ Plusieurs bénévoles ont contribué au succès de l’activité. ▲ M. Patrick Marais, de la Fondation canadienne du rein, est venu
accepté la présidence d’honneur de la marche 2017.
CLAIRE LACAILLE FULMINE
«Mon chum serait encore en vie si....!»
de Montréal pour participer à la marche. Treize autres activités du même genre avaient lieu un peu partout au Québec.
GINA MILONE PRÉSIDENTE D’HONNEUR
«Je suis passée par là moi aussi »
Jean-Marie St-Amour, Daniel Rollin et Gina Milone. Claire Lacaille en est la présidente. Cette dernière, en récoltant pour plus de 1 000 $ en dons, a reçu le
chandail du champion qui est remis annuellement à une personne qui s’est particulièrement distinguée dans la collecte de fonds.
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Pour Claire Lacaille, il ne fait aucun doute que son chum (Michel Roy) serait encore en vie s’il n’avait pas eu à voyager Aumond-Gatineau trois fois par semaine pour ses hémos. «Il serait encore ici aujourd’hui. Comment peut-on jouer avec la vie des gens de la sorte.»
Claire Lacaille se souvient qu’il est parti un certain matin alors que la route était glacée. Il était 9 h du matin. Il est revenu à 21h en soirée. «Pour une personne malade comme il l’était, ce n’est pas humain. Il en fut quitte pour soigner une pneumonie double», ajoute Claire Lacaille.
Les appuis sont rares
Claire Lacaille a demandé aux 17 municipalités de la MRC d’appuyer sa démarche par voie de résolution. Mais elle en fut quitte pour quelques petites surprises.
«Deux municipalités ont appuyé la circulation d’une pétition sans toutefois adopter de résolution. Ça ne va pas bien. Je ne sais pas ce qu’on attend. Le centre est situé à Maniwaki, il me semble qu’on pourrait forcer pour obtenir plus de services, avoir plus d’heures pour nos dialysés ici plutôt que de les envoyer à Gatineau. Je sais qu’on en reçoit le matin et l’après-midi. On pourrait instaurer un autre quart en soirée.
▲ Claire Lacaille a profité de la présentation de marche annuelle de la Fondation canadienne du rein, dimanche dernier, pour lancer une pétition réclamant plus de services pour les dialysés de la Vallée-de-la-Gatineau au Centre d’hémodialyse de Maniwaki.
Les dirigeants régionaux de la santé et des services sociaux m’ont indiqué que ça coûterait trop cher pour former le monde.»
Claire Lacaille, instigatrice de la pétition, la fera circuler un peu partout dans la région au cours des prochains jours. Elle entend la remettre à la députée de Gatineau, Stéphanie Vallée, la priant qu’elle insiste auprès de son collègue ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barette.
«Nos dialysés ont besoin de soins chez eux. J’espère que les gens n’hésiteront pas à signer la pétition».
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - Gina Milone sait fort bien ce qu’est une maladie rénale. Elle a été atteinte en 2014. Elle a été dialysée au Centre d’hémodialyse de Maniwaki. Ses reins ont recommencé à fonctionner normalement en novembre 2015 si bien qu’elle n’a pas à s’astreindre aux dialyses depuis ce temps.
«Je dois tout de même me surveiller. Un médecin me suit régulièrement. La condition de ces gens me préoccupe beaucoup. Je sais exactement ce qu’ils vivent par la dialyse. D’un coup sec, tu perds ton autonomie. Et tu dois absolument suivre des traitements d’hémodialyse. Je sais qu’il y a des gens qui doivent se rendre à Gatineau pour obtenir des services parce qu’il n’y a plus de place à Maniwaki. C’est dommage.»
Gina Milone a eu l’occasion d’échanger avec plusieurs personnes lors d’une levée de fonds qui avait lieu samedi au Maxi à Maniwaki. «Quelques personnes nous ont confié qu’elles avaient des problèmes avec leurs reins. Elles voulaient en connaître davantage sur les soins. Je me suis impliquée en tant que présidente
▲ Gina Milone a fréquenté le Centre d’hémodialyse de Maniwaki pendant quelques temps. «La marche est une bonne cause, c’est pourquoi je n’ai pas hésité à m’impliquer.»
d’honneur et je vais être là tant que la marche va exister».
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