Page 37 - La Gatineau 22 juin 2017
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La Gatineau 22 juin 2017 37 LUTTE CONTRE LA PROPAGATION DES ESPÈCES ENVAHISSANTES
Deux fois plus de stations de lavage
LA GATINEAU - Le Regroupement pour la protection de l’eau de la Vallée-de-la-Gatineau se réjouit de l’accroissement du nombre de stations de lavage de bateaux dans la région. En 2016, le Regroupement avait pris l’initiative d’instaurer cinq stations, à compter de la fin juin, principalement le long de la route 105. Ce nombre aura doublé cette année et plusieurs stations sont opérationnelles depuis la mi-mai.
«Les municipalités et les associations s’organisent et la MRC nous appuie, commente le président du Regroupement, Marc Grégoire. Les espèces envahissantes, comme le
myriophylle à épi et la moule zébrée, entre autres, menacent nos plans d’eau. Elles sont transportées de lac en lac en s’accrochant aux équipements des pêcheurs et plaisanciers.»
Les nouvelles stations de lavage libre-service gratuites sont situées au lac Sinclair, au Centre communautaire de Ste-Sophie d’Aldfield ; à Grand-Remous, au Centre d’interprétation du doré jaune ; à Cayamant, au centre municipal ; et à Déléage, au parc municipal. Elles s’ajoutent aux stations existantes du garage Ultramar Boisvenue de Gracefield, du garage Esso Odjick Brennan à Maniwaki et de l’épicerie
d’Aumond.
Selon Diane Marenger, administratrice du Regroupement et responsable de la coordination des stations, avec l’aide de l’administrateur Mario Gaudette, d’autres postes de lavage pourraient encore être mis sur pied pour l’été : «Nous offrons notre collaboration à toute organisation désireuse d’installer un poste de lavage. Nous invitons également les pêcheurs et plaisanciers à laver leurs embarcations à l’aide de leur laveuse à pression personnelle, sinon, à l’une des stations de lavage disponibles. Les espèces envahissantes
sont l’affaire de tous et chacun.»
À noter que depuis l’automne dernier,
l’Association du bassin versant du lac Blue Sea travaille avec les municipalités de Blue Sea et Messines pour lancer un projet pilote de lavage obligatoire des bateaux cet été.
Marc Grégoire ajoute que «nous avons également ciblé les tournois de pêche comme étant des occasions idéales de sensibilisation et le Regroupement a acquis des équipements de lavage qui peuvent être mis gratuitement à la disposition des organisateurs.
Ils n’ont qu’à nous en faire la demande».
Un sondage pour soutenir les efforts de protection des plans d’eau
LA GATINEAU - Le regroupement pour la protection de l’eau de la Vallée-de-la-Gatineau lance un sondage auprès de la population de la région. L’information recueillie permettra à l’organisme d’améliorer ses communications «en vue de lutter encore plus efficacement contre la prolifération des espèces exotiques envahissantes dans les plans d’eau de la Vallée- de-la-Gatineau», a souligné son président, Marc Grégoire.
Pour répondre au sondage, rendez-vous au lien suivant : https://fr.surveymonkey.com/r/ protection_de_l_eau
La population est également invitée à partager ce sondage sur les réseaux sociaux. Il
suffit de copier le lien dans votre page Facebook ou votre compte Twitter.
Le regroupement
La raison d’être du Regroupement est de protéger et mettre en valeur les plans d’eau, les cours d’eau et les eaux souterraines du territoire de la MRC Vallée-de-la-Gatineau, afin de contribuer à la prospérité économique et à la qualité de vie de l’ensemble des citoyens.
La poursuite de la mission du Regroupement est fondée sur la concentration des intervenants en environnement, l’engagement de l’ensemble des citoyens et l’amélioration de la connaissance de la science et des technologies de l’eau.
Les espèces envahissantes
Les espèces aquatiques envahissantes sont des espèces introduites dans un milieu qui, à l’origine, n’est pas leur milieu naturel, c’est-à- dire qu’elles sont hors de leur aire de distribution naturelle. Elles sont introduites de façon accidentelle ou intentionnelle par le biais de différentes activités humaines.
Au Québec, plusieurs espèces aquatiques envahissantes sont présentes. Dans la région de l’Outaouais et ses alentours, six espèces aquatiques envahissantes sont particulièrement inquiétantes : la moule zébrée ; la moule quagga ; le myriophylle à épi ; l’écrevisse à taches
Sondage
Si vous êtes un pêcheur ou un plaisancier et que vous vous promenez sur plusieurs plans d’eau, est-ce que vous lavez votre embarcation/remorque avant chaque mise à l’eau pour débarrasser vos équipements d’une potentielle contamination par des
rouges ; le cladocère épineux ; la puce d’eau en hameçon.
Une fois établies dans leur nouveau milieu, les espèces aquatiques envahissantes se propagent dans les eaux intérieures telles que les rivières, les lacs, les ruisseaux, les étangs, les marais et autres. La propagation de ces espèces se fait via plusieurs voies, les principales sont : les plaisanciers (bateaux, chaloupes, canots, kayaks, moto marines, etc.) ; les pêcheurs et les chasseurs (bateaux, équipements de pêche et de chasse, seaux d’appâts, etc.) ; les marchés de l’aquariophilie et de l’horticulture (jardins d’eau) ; les hydravions ; les plongeurs.
espèces exotiques envahissantes ?
C’est la question que nous vous posons dans le cadre de notre nouveau sondage sur notre site Internet lagatineau.com
Vous avez le choix entre trois réponses : oui, toujours ; oui, parfois ; non.
CHEMIN MONTCERF-MANIWAKI Bientôt rouvert à la circulation
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MONTCERF-LYTTON - Après 8 ans de fermeture, le chemin Montcerf-Maniwaki, plus connu par les résidents sous le nom du «vieux chemin», sera bientôt rouvert à la circulation. Des travaux sont actuellement en cours, à la grande satisfaction du maire, Alain Fortin, qui travaille sur ce dossier depuis plusieurs années.
Le chemin avait dû être fermé suite à un effondrement. «Les travaux sont assez avancés, commente ce dernier. Il reste à permettre au propriétaire auquel on a acheté la maison (qui se situe sur le nouveau tracé) de reconstruire. On a fixé une limite de temps au 30 septembre. Il restera à faire le pavage à l’automne et à finaliser les travaux. On est heureux que ce dossier aille de l’avant.»
Si les démarches ont pris autant de temps, c’est parce que cinq ministères sont impliqués dans ce dossier. Il a fallu notamment attendre l’autorisation de la CPTAQ (Commission de protection du territoire agricole du Québec) pour la reconstruction de la propriété à quelques mètres de son emplacement actuel ainsi que le certificat d’autorisation du ministère du Développement durable et de l’Environnement pour le déplacement du tronçon.
Comme l’explique Alain Fortin, «c’est un dossier qui a été très complexe. Mais c’est un chemin qui est important, autant pour les résidents que pour les services d’urgence». Le coût total est évalué à environ 600 000$. Une partie du montant sera assumée par le ministère de la Sécurité publique. La part municipale n’est pas encore déterminée. Comme l’explique Alain Fortin, «dans les critères du ministère, quand la municipalité
▲ Des travaux sont actuellement en cours : après 8 ans de fermeture, le chemin Montcerf- Maniwaki sera bientôt rouvert à la circulation.
subit beaucoup d’évènements comme c’est notre cas, il y a un montant maximum à payer selon la capacité de payer de la population. Donc on attend de savoir quelle sera la part de la municipalité».
Municipalité dévitalisée
Depuis le 31 décembre, le gouvernement ne parle plus de municipalités dévitalisées mais d’indice de vitalité du territoire. Pour ce qui est de Montcerf-Lytton, sur 1 099 municipalités pour lesquelles l’indice a été calculé, elle se situe à la 1 022e place, soit parmi les municipalités ayant l’indice de vitalité le plus bas. Le côté positif, c’est que Montcerf-Lytton, qui n’était pas classée parmi les municipalités dévitalisées auparavant, pourrait bénéficier de subventions pouvant aller jusqu’à 95%. Le conseil a donc envoyé une résolution au ministère des Affaires municipales afin que Montcerf-Lytton soit reconnue comme étant une municipalité dévitalisée. Comme l’explique Alain Fortin, «ça nous permettrait de sortir la tête de l’eau, afin d’avoir accès à des subventions plus élevées, notamment pour remettre notre réseau routier en état».
Résultats du précédent sondage
Suivez-vous la politique municipale ? Nombre de votes : 77
Oui, je la suis de manière assidue : 46,8% - 36 votes
Non, cela ne m’intéresse pas :
7,8% - 6 votes
Je m’y intéresse de temps en temps, surtout pour les sujets qui me concernent 45,5% - 35 votes
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