Page 14 - La Gatineau 27 juillet 2017

14 27juillet2017 LaGatineau
LA RIDE DE GRAND-PÈRE
Daniel Shipman poursuit sa mission
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
KAZABAZUA - Daniel Shipman l’avait promis en janvier dernier. Il a tenu parole. Pas moins de 165 motocyclistes et 250 personnes ont pris part à la Ride de grand-père qui faisait une halte au centre communautaire de Kazabazua, samedi, pour rencontrer leur bon
ami, le pompier volontaire, Éric Villeneuve, à qui il réservait une autre surprise.
«Il s’agit de notre 7e édition. Nous nous sommes arrêtés à Kazabazua au cours des deux dernières années. Au cours des six dernières années, nous avons récolté quelque 103 000 $ pour l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa. Notre récolte atteint les 15 000 $ aujourd’hui (samedi) si bien qu’après le décompte, on pourrait bien
▲ Pas moins de 300 personnes se sont rafraîchies et festoyé samedi dernier au Centre communautaire de Kazabazua à l’occasion de l’exposition de voitures anciennes et l’arrivée des participants à la Ride de grand-père.
PANORAMA DES RÉGIONS DU QUÉBEC
De fortes disparités entre les MRC
◀ Le sympathique Daniel Shipman, lors de Ride à grand-père samedi dernier à
Kazabazua.
se retrouver avec une cagnotte de 26 000 $», lance Daniel Shipman, visiblement heureux de la tournure des événements.
Daniel Shipman n’est pas seul dans l’aventure. Ses amis «Les Anges du cœur» contribuent au succès des activités du groupe. «En janvier dernier, nous avions remis un chèque de 1 000 $ à notre ami Éric Villeneuve
▲ Les participants ont stationné leurs motocyclettes sur la patinoire.
qui a été victime d’un accident de la route le 22 décembre dernier qui l’a laissé paralysé pour toute sa vie. Et là, nous avons rassemblé les membres de sa famille et ses amis pour qu’ils participent au Noël d’Éric en plein mois de juillet. C’est une belle surprise pour lui, un beau party de Noël. Nous allons lui remettre des cartes-cadeaux. Une chose est certaine, il faudra s’assurer que le Père Noël ne soit atteint d’un coup de chaleur», poursuit Daniel Shipman.
CAMPAGNE DE PUBLICITÉ, ESPÈCES AQUATIQUES ENVAHISSANTES ET LAVAGE DE BATEAUX :
Le message passe
BLUE SEA - Le Regroupement pour la protection de l’eau de la Vallée de la Gatineau a réalisé un sondage afin de mesurer l’impact de ses campagnes de communication traitant de la problématique des espèces exotiques envahissantes dans les plans d’eau de la région. L’étude a été réalisée au début juillet 2017 par Sogercom, de Maniwaki. La marge d’erreur est de 11%, 19 fois sur 20. L’échantillonnage était constitué de 64% de résidents de la Vallée- de-la-Gatineau, 30 % de villégiateurs et 6% de visiteurs de passage.
En résumé, on peut affirmer que les efforts de communication du Regroupement à la radio, dans les journaux et sur les médias sociaux depuis 3 ans, ont porté fruit. Voici les principaux constats : 94% des personnes interrogées disent être au courant du problème des espèces exotiques envahissantes dans les plans d’eau ; 97% des répondants disent savoir qu’il est important de laver leur bateau ; 33% des propriétaires de bateaux disent se déplacer sur plusieurs plans d’eau ; 67% des propriétaires d’embarcation disent laver leur bateau avec leur laveuse à pression ou dans les stations de lavage de la région ; 90% des répondants disent être au courant de la présence de stations de lavage de bateau dans la région.
Par ailleurs, un autre sondage mené parallèlement par le journal La Gatineau indique que 55% des propriétaires de bateaux qui se déplacent sur plusieurs plans
d’eau disent ne pas laver leur embarcation, 27% disent la laver en tout temps et 10% la laver parfois (réponses rejetées : 10%).
Ces révélations ont amené le président du Regroupement, Marc Grégoire, a dresser le bilan suivant : «Nos campagnes publicitaires sont efficaces. Les gens sont au fait de la problématique des espèces envahissantes et ils savent qu’il est important de laver les équipements avant les mises à l’eau. Mais il reste du travail à faire puisque ce n’est pas tout le monde encore qui nettoie son équipement avant la mise à l’eau.»
Marc Grégoire a tenu à remercier les membres du Regroupement, principalement les 17 municipalités de la région ainsi que la douzaine d’associations de lacs qui appuient la campagne de communication contre les espèces envahissantes : «Nos membres sont solidaires et participent tous au projet. Et que dire de notre partenaire principal, la MRC Vallée de la Gatineau et des nombreux commanditaires qui contribuent au financement de la publicité!»
Le nombre de stations de lavage dans la région passera à neuf à compter du 29 juillet. À noter, toujours selon le sondage Sogercom, que 63% des répondants disent posséder leur propre laveuse à pression.
La campagne de communication du Regroupement, entreprise il y a trois ans, se poursuit jusqu’au 5 septembre, toujours sous le même thème : «Ne transportez pas vos bibittes de lac en lac!»
LA GATINEAU - S’appuyant sur les plus récentes données disponibles à l’échelle régionale, l’Institut de la statistique du Québec a publié sur son site Web le Panorama des régions du Québec, édition 2017. Cette publication analyse, compare et illustre l’évolution des 17 régions administratives selon une panoplie de sujets : démographie, conditions de vie, santé, éducation, emploi, activité économique et plusieurs autres.
On y apprend notamment que la région de Montréal se positionne favorablement selon plusieurs indicateurs : la croissance de son PIB en 2015 est la plus forte de toutes les régions du Québec ; l’emploi augmente de façon significative au cours des dix dernières années ; c’est la seule région où la croissance démographique s’est accélérée entre 2011 et 2016 comparativement à la période 2006-2011 ; le taux de familles à faible revenu a reculé de 1,9 point de pourcentage entre 2010 et 2014, mais malgré cette amélioration, il demeure l’un des plus élevés au Québec ; elle présente, de loin, le plus haut taux de diplômés universitaires ; elle détient la plus faible proportion de personnes ayant un problème de santé chronique.
Sur le plan économique, la région de l’Outaouais fait moins bonne figure : le PIB augmente moins rapidement que dans le reste du Québec ; le revenu disponible par habitant y progresse plus lentement ; le taux de familles à faible revenu est l’un des plus élevés ; la valeur moyenne des résidences unifamiliales croît moins rapidement que dans l’ensemble du Québec.
Statistiques par MRC
La publication contient également une section spéciale consacrée aux statistiques par municipalité régionale de comté (MRC), sous l’angle de trois indicateurs : la population, le revenu disponible par habitant et le taux de travailleurs. L’analyse de l’évolution de ces indicateurs révèle qu’il existe parfois de fortes disparités entre les MRC d’une même région.
La dynamique démographique varie grandement d’une région administrative à l’autre, mais également à l’intérieur de chaque région. La Vallée-de-la-Gatineau comptait 19 980 en 2001 ; 20 933 en 2006 ; 20 935 en 2011 ; 20 607 en 2016. Son Taux d’accroissement annuel moyen était de 9,3% de 2001 à 2006 ; 0,0% de 2006 à 2011 ; 3,2% de 2011 à 2016.
Le revenu disponible par habitant croît presque partout au Québec entre 2011 et 2015. Mais la Vallée-de-la-Gatineau fait partie des MRC présentant les revenus disponibles par habitant les plus faibles : 20 347$ en 2011 ; 20 793$ en 2012 ; 21 445$ en 2013 ; 22 064$ en 2014 ; 22 458$ en 2015.
Dans l’ensemble du Québec, selon les données provisoires de 2015, le taux de travailleurs de 25 à 64 ans atteint 76,1 %, son plus haut niveau depuis 2002, année de départ de cette série de données. Les taux de travailleurs les plus élevés sont majoritairement observés dans des régions situées en périphérie des grands centres urbains. La Vallée-de-la- Gatineau fait partie des MRC ayant le plus bas taux de travailleurs de 25-64 ans : 60,7% en 2011 ; 60,6% en 2012 ; 61,5% en 2013 ; 62,2% en 2014 ; 62,1% en 2015. Pour les mêmes années, le taux pour les hommes est de 60,7% ; 60,6% ; 61,5% ; 62,2% ; 62,1%. Pour les femmes : 60,7% ; 60,6% ; 61,5% ; 62,2% ; 62,1.