Page 21 - La Gatineau 14 septembre 2017
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Depuis quelques années, on ne cesse de développer de nouveaux produits à partir des plus récentes technologies pour aider les chasseurs. Il y en a pour toutes les activités de chasse ou connexes à leur pratique. Nous sommes loin de l’époque où un chasseur n’avait que sa boussole ou des appelants de canards sculptés comme outils pouvant aider à traquer ou à attirer le gibier!
Maintenant, on peut commencer à chasser à partir de sa demeure, en utilisant son ordinateur pour localiser et analyser les
terrains de chasse. On peut aussi se rendre sur son terrain de chasse et par la suite transférer sur des cartes chargées dans son ordinateur des données recueillies à l’aide d’un GPS. De cette façon, le chasseur connaît parfaitement son territoire et peut exploiter les secteurs stratégiques. Le chasseur avisé utilise par ailleurs maintenant des caméras de surveillance qui prennent des photographies des gibiers vivant sur son territoire. Déclenchés par le mouvement, ces appareils peuvent même, à
l’aide des ondes cellulaires, transmettre directement les photos à un ordinateur distant.
Mais là ne s’arrêtent pas les aides à la chasse. Il est possible, pour ceux qui ne maîtrisent pas suffisamment l’art de l’appel à la bouche, d’utiliser des appeaux électroniques. Pour ceux dont l’ouïe commence à décliner, il existe des dispositifs d’amplification du son que l’on porte à l’oreille.
Finalement, il n’est pas surprenant que
des applications mobiles permettant de consulter la réglementation directement à partir d’un téléphone, comme Zone chasse, aient vu le jour. Pour la jeune relève, l’utilisation des technologies est un attrait supplémentaire pour les activités de prélèvement faunique. www.fedecp.com
La Gatineau 14 septembre 2017 21 La Gatineau
Quand la chasse rime avec innovations technologiques
SPÉCIAL CHASSEUR
HONDA RUBICON 3 995$ 500 - 2005
383, boul. Desjardins, Maniwaki
819-449-1001 www.sportsdault.com
Les balles de plomb, un risque d’intoxication pour les chasseurs?
Le plomb, un métal utilisé dans de nombreux produits commerciaux, dont les munitions utilisées par les chasseurs de gros gibiers, constitue un produit toxique pour les espèces animales, y compris les humains.
Une possible voie de contamination de la faune est celle de l’ingestion des particules de plomb qui sont dispersées dans les viscères des gibiers abattus à la chasse. En effet, à l’impact, la balle se fragmente et de nombreuses particules se propagent autour du point d’impact, notamment dans les viscères qui sont laissés en forêt par les chasseurs après l’éviscération. Lorsque des animaux mangent
ces restes, ils absorbent des particules de plomb qui finissent par les intoxiquer.
Afin de vérifier ce danger potentiel pour la faune du Québec, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a réalisé une étude sur le grand corbeau, un oiseau abondant et reconnu comme se nourrissant sur les viscères abandonnés par les chasseurs. On a dénoté une augmentation de la concentration de plomb sanguin chez une partie de la population durant la période de chasse, période pendant laquelle les oiseaux ont accès aux viscères abandonnés par les chasseurs. Les résultats obtenus par cette étude
correspondent d’ailleurs aux observations préalablement effectuées chez des oiseaux de proie un peu partout en Amérique.
Maintenant que ce phénomène est bien documenté chez les corbeaux et les oiseaux de proie, les chercheurs affirment qu’il est possible qu’il survienne chez les humains qui consomment de la viande de gibier. Leur recommandation? Que les chasseurs misent sur la prévention en se tournant vers des munitions faites d’autres métaux, offerts chez les marchands d’équipements de chasse. Des études en cours nous en diront bientôt plus à ce sujet. www.fedecp.com


































































































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