Page 4 - La Gatineau 28 septembre 2017
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4 28 septembre 2017 La Gatineau PROJET COLOMBO 2017
Un bel hommage rendu aux draveurs
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Beau succès pour le 5 à 7 organisé la semaine dernière à l’Auberge du Draveurafinderendrehommageauxdraveurs de la Vallée-de-la-Gatineau. Plusieurs personnes étaient réunies pour souligner l’apport de ces valeureux travailleurs à la région. Comme le disait Georges Bouchard, politicien, «l’histoire (...) de ces hardis bûcherons, de ces nobles défricheurs qui, à la suitedesOblats,sontvenusécriresurlaterre de la Gatineau la plus nobles des épopées, l’épopée du travail héroïque et vainqueur».
La Rive des Bâtisseurs s’est associée au Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu pour organiser cet évènement. Ce fut aussi l’occasion de clôturer les activités du centre d’interprétation, qui a fermé ses portes le 22 septembre pour la saison hivernale.
L’industrie forestière a considérablement marqué la Vallée-de-la-Gatineau et plus
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largement la région de l’Outaouais. Sous l’impulsion de l’entrepreneur Philemon Wright, l’exploitation forestière des terres du Pays de la Gatineau commence au début du 19e siècle avec l’établissement des premiers camps de bûcherons. Plus tard, ces chantiers serviront à alimenter les usines de transformation du bois situées plus au sud, au confluent de la rivière Gatineau et de la rivière des Outaouais. Pendant 150 ans, la drave restera le moyen de transport privilégié pour acheminer le bois de la vallée. Aujourd’hui encore, on loue la bravoure et l’agilité des hommesquisetenaientdeboutsurlesbilles de bois et mesuraient le danger à chaque pas, tels des équilibristes.
Durant le 5 à 7, Louis-André Hubert a plongé le public dans l’histoire de la Vallée-de- la-Gatineau et parlé de la naissance des villages le long de la rivière Gatineau. Il est l’auteur du livre «Une rivière qui vient du Nord, histoire de Maniwaki et du pays de la Gatineau» et a publié divers articles ou récits historiques tels que «Jack Lannigan» et «Le passeur Sévigny». François Ledoux, directeur du Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu, s’est penché sur le Pythonga et les étapes qui ont mené à son installation à Maniwaki. Pendant près de 65 ans, le Pythonga a remorqué des millions de mètres cubes de bois sur le réservoir Baskatong. La fille d’Aldéric Heafey, le dernier capitaine aux commandes du Pythonga, a d’ailleurs livré un témoignage. Plusieurs anciens draveurs étaient aussi présents et certains ont pris la parole, se rappelant avec nostalgie l’époque où ils exerçaient ce métier difficile mais qu’ils aimaient tant.
Le projet Columbo 2017
Philemon Wright a été le premier à
expédier, le 11 juin 1806, un train
de bois équarri dénommé
Columbo. Depuis l’embouchure
de la rivière Gatineau, le premier
train de bois a pris la direction de
Montréal en suivant le cours de la rivièredesOutaouais.Àl’époque,
les draveurs mettront 35 jours en
passant par le lac des Deux Montagnes pour rejoindre le
f leuve St-Laurent et atteindre
Québec. La navigation s’est avérée
périlleuse aux rapides du «Long
Sault» qui, à l’époque, représentaient une dénivellation
de plus de 14 mètres coupant alors
la rivière sur près de 10 kilomètres
de long. Plus tard, grâce à l’aménagement de canaux de détournement, on ne mettra que
24 heures pour faire le trajet.
Suivront ensuite plusieurs milliers de «trains de drave» sur la rivière des Outaouais, la plus longue rivière du Québec (1 271 km).
Tout au long de l’année 2017, en parallèle des célébrations du 150e du Canada, l’équipe de Columbo 2017 invite les acteurs du milieu des affaires à concrétiser le don d’une sculpture en pierre qui a pour thème la drave, mettant en valeur une page importante de l’histoire du Québec. Grâce à ce maillage arts-affaires, plusieurs activités sont proposées aux citoyens afin d’accroître leur appréciation des arts, de l’histoire et du patrimoine.
Après la tournée panquébécoise de 21 jours (du 28 mars au 17 avril 2017) durant laquelle une quinzaine de villes ont été visitées avec la sculpture, suivront les préparatifs de l’inauguration de l’œuvre prévue à l’automne 2017 à Gatineau. La sculpture de pierre mesure 3,2 mètres de long par 2 mètres de
▲ De gauche à droite au premier plan : Alexandre Pampalon, coordonnateur du projet Columbo 2017 ; l’artiste Isabelle Regout ; François Ledoux, directeur du Centre d’interprétation de la protection de la forêt contre le feu. Au second plan : Louis-André Hubert et Marie- Élise Louges. Ils entourent une représentation de l’œuvre «Dompteurs d’écueils».
hauteur, pèse 350 kg et est composée de 54 pierres. Il s’agit d’une frise historique contemporaine sculptée à la main qui a été créée par l’artiste québécoise qui est présente à l’international, Isabelle Regout.
Cette œuvre intitulée «Dompteurs d’écueils» est à l’image de l’histoire des ancêtres draveurs. Cette image d’hommes bravant les éléments au risque de leur vie, ces défricheurs de l’impossible qui ont su insuffler aux générations futures de l’admiration par leur persévérance et leur courage, cette détermination sont sculptés dans la pierre de cette œuvre magistrale.
PAVILLON DES PINS GRIS
La municipalité presse le ministère de l’Environnement d’agir
MONTCERF-LYTTON - Parmi les dos- siers discutés durant la rencontre de sep- tembre du conseil municipal, il a notamment été question du Pavillon des pins gris. «C’est un dossier en traitement depuis plusieurs mois, explique le maire, Alain Fortin. Des agrandissements sont faits illégalement et il n’y a aucune conformité pour le traitement des boues septiques. On sait que ça va toucher probablement la nappe phréatique à un moment donné et s’en aller directement dans le Baskatong, alors que des propriétaires de terrains de camping limitrophes ont été obli- gés de se mettre conformes à des coûts astro- nomiques. On a reçu beaucoup de plaintes. On a demandé au ministère de l’Environne- ment d’appliquer équitablement son règle- ment mais des plaintes ont continué de ren- trer avec des photos de ce qu’il se passe au Pavillon des pins gris. On a envoyé une nou- velle résolution au ministère demandant que cela soit réglé dans les plus brefs délais et on en a envoyé une copie à Stéphanie Vallée pour qu’elle soit au courant que ce dossier perdure dans le temps.»
Caserne incendie
Le dossier des travaux de réfection du toit de la caserne faisait partie des autres points à l’ordre du jour. Comme le précise Alain Fortin, «on a eu un dégât d’eau et on s’est aperçu que le toit de la caserne était à refaire. On est en appel de soumissions pour la faire
réparer. On a une infrastructure qui est de bonne qualité mais le toit a été fait il y a plu- sieurs années».
Garderie scolaire
Le conseil municipal a décidé de recon- duire l’entente avec Bois-Franc et la Commission scolaire des Hauts-Bois-de- l’Outaouais (CSHBO) concernant la garderie scolaire. Les deux municipalités s’engagent, s’il y a un déficit, à l’éponger. L’an passé, il s’élevait à environ 250$. «Cette année il y a beaucoup d’inscriptions, précise Alain Fortin. Donc on s’attend à ce qu’il n’y ait pratique- ment pas de déficit voire pas du tout. On va regarder pour faire connaître davantage ce service car plus il y a d’utilisateurs, moins la garderie est en danger. On a identifié des pistes de solutions pour en arriver à une solu- tion permanente.»
Travaux de voirie
Suite à une subvention de 32 000$ issue du budget discrétionnaire de la députée Stéphanie Vallée et à une autre subvention de 37 000$ sur trois ans versée parce que la municipalité a subi des dommages en raison des inondations du printemps dernier, il a été décidé d’appliquer le 32 000$ et la première tranche des trois années sur des travaux che- min du Rang-Six qui mène à l’accès à la route Maniwaki-Témiscamingue ainsi qu’au Rang de l’Aigle et sur le chemin de Lytton.
Concours d’embellissement
Les gagnants sont les suivants : Danièle et Armand Séguin pour le plus bel agencement, prix de 75$ ; Diane Poulette pour le plus beau potager, prix de 75$ ; Shirley Holmes pour la plus belle plate-bande, prix de 75$ ; Odile Danis Émond pour le plus de diversité, prix de 75$ ; Roseline Labelle a remporté le prix de participation de 25$. Au total, il y a eu 17 participants.
Dossier des travailleurs saisonniers
La municipalité de Montcerf-Lytton a entrepris demander dernièrement que le gou- vernement du Canada révise la Politique relative à l’assurance emploi, afin que la Vallée-de-la-Gatineau soit reconnue comme une région éloignée et que ses résidents puissent bénéficier d’un régime de prestations d’une plus longue durée. Comme l’explique Alain Fortin, «j’ai rencontré le député Will Amos. On a eu une bonne discussion. Monsieur Amos comprend très bien la préca- rité des travailleurs saisonniers dans notre région. Il m’a demandé de lui transmettre des informations supplémentaires et il va conti- nuer à travailler le dossier. Plusieurs munici- palités ont appuyé notre résolution. Plus on aura d’appuis, mieux ce sera. J’ai demandé s’il serait possible d’avoir des modulations dans des régions comme la nôtre. Le dossier est entre de bonnes mains et on va continuer à faire des pressions».


































































































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