Page 8 - La Gatineau 5 octobre 2017
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8 5 octobre 2017 La Gatineau
NON-RECONDUCTION DE LA FORMATION EN RÉCRÉOTOURISME
La CSHBO apporte des précisions
LA GATINEAU - Suite à l’annonce de la non-reconduction de la formation en récréotourisme, la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSHBO) a émis un communiqué afin d’apporter quelques précisions.
La présidente de la CSHBO, Diane Nault, et le directeur général, Fernand Paré, confirment qu’ils n’ont pas été consultés sur l’ouverture ou non d’une cohorte du programme en récréotourisme par l’organisme Réseautact. Il importe de mentionner que Réseautact est un acteur incontournable pour
répondre aux besoins de formation en Outaouais et dessert les quatre commissions scolaires francophones de l’Outaouais. Les décisions prises par l’organisme, concernant les offres de formation, sont en lien avec les possibilités d’emplois dans différents secteurs d’activités sur l’ensemble des territoires que desservent les commissions scolaires.
Au mois d’août dernier, la Table régionale des directions générales des commissions scolaires de l’Outaouais a entériné la décision prise par l’organisme Réseautact, soit de reporter l’ouverture d’une cohorte du
programme en récréotourisme d’une année et d’offrir cette formation au cours de l’année scolaire 2018-2019. Lors de la rencontre ordinaire du conseil de commissaires du 27 septembre, un projet de résolution a été proposé afin d’appuyer les démarches de Diane Nault et de Fernand Paré pour relancer le dossier, et ce, dans le but de garantir la viabilité du programme d’attestation d’études professionnelles (AEP) en opération et entretien d’un site récréotouristique dans la Vallée-de-la-Gatineau.
«Finalement, il est important que les gens de
la Vallée-de-la-Gatineau sachent que l’attestation d’études professionnelle (AEP) en récréotourisme est une formation dispensée par l’organisme Réseautact en collaboration avec les commissions scolaires de l’Outaouais, expliquent Diane Nault et de Fernand Paré. Pour qu’une telle formation soit offerte, l’organisme Réseautact doit s’assurer que le nombre d’inscriptions permette de garantir la rentabilité financière du projet de formation. À la fin de la formation en récréotourisme, les étudiants se trouvent généralement un emploi assez rapidement, le taux de placement est excellent.»
Réaction de la présidente du Pôle d’excellence en récréotourisme
LA GATINEAU - Marlène Thonnard, présidente du conseil d’administration du Pôle d’excellence en récréotourisme de l’Outaouais (PERO), a tenu elle aussi, comme la Commission scolaire des Hauts-Bois-de- l’Outaouais, à réagir à l’annulation cette année de la formation en AEP en entretien de sites récréotouristiques.
Elle tient dans un premier temps à «remercier Emploi Québec pour son implication plus que généreuse dans l’implantation de ce programme dans la vallée-de-la-Gatineau. Il faut en effet se souvenir qu’Emploi Québec a contribué de façon importante au financement de cette formation pendant trois années et que c’est grâce au travail acharné des responsables de la formation professionnelle de la CSHBO, d’Emploi-Québec et d’autres partenaires de l’éducation et du PERO qu’une partie de l’enveloppe du ministère de l’Éducation dédiée à créer une AEP en entretien de sites récréotouristiques a été consentie. Le PERO, laboratoire rural à cette époque, a contribué
Économie affaire
financièrement à implanter cette formation en milieu naturel, en pleine forêt, grâce aussi à la volonté d’un partenaire privé qui a cru à l’avenir de ce projet innovateur porteur d’avenir dans une région qui se dessine progressivement à devenir un pôle d’expériences récréotouristiques. Tout ce travail fut le résultat d’une magnifique concertation et les résultats étaient jusqu’à preuve du contraire positifs et les compétences développées chez les travailleurs assidus reconnues par les employeurs. Cette formation était aussi reconnue ailleurs au Québec et depuis quelques années on a même constaté qu’il y avait une progression d’inscriptions venant de l’extérieur de notre région».
Marlène Thonnard dit comprendre qu’Emploi Québec ait pris une décision de diminuer sa contribution à la réalisation de cette formation : «Cet organisme a fait plus que sa part dans ce projet et continue à supporter financièrement des travailleurs éligibles à recevoir de l’aide dans ce secteur d’activités.»
En revanche, elle ne comprend pas «que
cette décision a pour conséquence la disparition de la formation en entretien de sites récréotouristiques dans la Vallée-de-la- Gatineau. Le ministère de l’Éducation accorde des budgets importants pour la réalisation des AEP en Outaouais. Les choix se font bien sûr régionalement et chaque commission scolaire de l’Outaouais a des besoins. Si les besoins des cinq commissions scolaires dépassaient les moyens financiers disponibles, pourquoi avoir évacué cette formation dans un contexte où les besoins sont grandissants dans la Vallée-de-la- Gatineau qui se développe en récréotourisme et qui contient un nombre impressionnant de pourvoiries, deux Zecs, et quelques entreprises qui sont des employeurs ? Je m’explique mal que cette année, Services Québec a informé les responsables du Réseautact que le besoin de main d’œuvre n’était pas présent. Si cette année, le Réseautact éprouvait des difficultés à boucler un budget pour que cette formation se poursuive, pourquoi ne pas en avoir avisé nos décideurs ? Pourquoi avoir annoncé cette nouvelle de façon cavalière ? Pourquoi ne pas avoir avisé la présidente de la Commission scolaire des Hauts-bois-de-l’Outaouais et son conseil ? Pourquoi ne pas avoir interpellé la Table de développement social grâce à laquelle
la région a relevé certains gros défis dans le passé ? Pourquoi ne pas en avoir avisé le préfet de notre MRC ? Pourquoi ne pas en avoir avisé le PERO qui a plus que grandement également contribué financièrement à l’organisation de cette formation en milieu naturel et qui en a fait la promotion ?»
Marlène Thonnard ajoute que «la Vallée- de-la-Gatineau se bat continuellement pour ses acquis et plusieurs de ses succès sont le résultat d’une concertation et d’une solidarité sans borne. La Vallée-de-la-Gatineau connaît ses enjeux. Une MRC rurale a des défis qu’une MRC plus urbaine n’a pas. Le service régional de la formation professionnelle en Outaouais, dont dépend le Réseautact, le sait et lors de la création de la régionalisation de la formation professionnelle son mandat était d’en tenir compte ! Il me reste à espérer que cette décision malheureuse soit revue et analysée dans les détails avec des informations claires et précises et avec la participation active et respectueuse de notre MRC et du conseil de notre commission scolaire. Il me reste à espérer que toutes les sommes qui ont été consenties et investies dans ce projet qui ne demande qu’à évoluer positivement ne s’envolent pas en fumée!»
CRÉATION DE QUATRE EMPLOIS Web Action passe à l’action
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
CAYAMANT - Web Action a procédé à l’inauguration de son nouveau bureau d’affaires situé au 22, chemin Monette à Cayamant, le mercredi 27 septembre dernier. Cette nouvelle entreprise crée, sur le champ, quatre emplois directs et deux autres se rajouteront à court terme.
«Pour faire une histoire courte, nous avons acheté un chalet à Cayamant en 2013. Nous avons fait la navette Cayamant-Gatineau pendant quelques temps mais en analysant la situation, nous nous sommes aperçus que les entreprises d’ici étaient mal desservies au niveau du web. Nous avons réalisé une étude de marché afin d’analyser le potentiel de la
Vallée-de-la-Gatineau et nous avons décidé de nous y installer en permanence», indique Antoni Gendron, chef d’équipe et designer web.
Une belle renommée
L’équipe compte actuellement quatre employés d’expérience et prévoit embaucher deux autres personnes à court terme pour assurer le soutien technique et le secrétariat administratif.
L’entreprise Web Action s’est distinguée en méritant quelques prix et mentions dont le Mercador (Nouvel explorateur), le prix catégorie Innovation au concours Entrepreneuriat du Québec, le 1er pris Souris d’or et de nombreux autres prix remportés au cours des dernières années.
Web Action, jusqu’à maintenant, a créé 249
▲ Le nouveau bureau d’affaires au 22, chemin Monette à Cayamant.
▲ Antoni Gendron, chef ▲ Sheila Fournier, ▲ Julie Gendron, ▲ Le programmeur, d’équipe et designer Web. rédaction et narration. traduction et idéation. Yannick Morin.
sites Web, 45 vidéos, 53 campagnes Facebook et Linkedin et 19 applications mobiles. L’entreprise offre divers services sur place dont l’élaboration d’un plan stratégique de promotion Web ; la rédaction de contenu et traduction de l’anglais vers les français et du français vers l’anglais ; la prise de photos et la capturevidéohautedéfinition;la conception graphique personnalisée
sur place ; la programmation et l’intégration de design Web ; le commerce en ligne ; la création de vidéos professionnelles ; le référencement et l’indexation SEO (optimisation dans les résultats de recherche Google et autres) ; la gestion de courriels et hébergement ; la formation et la mise à jour du site Web et la gestion optimale des médias sociaux.
«Nous offrons tous les services de conception Web et vidéo sous un même toit, clé en main», conclut Antoni Gendron.


































































































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