Page 6 - La Gatineau 5 octobre 2017
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6 5 octobre 2017 La Gatineau JOURNÉES DE LA CULTURE
Une fête pour
les 50 ans de la
bibliothèque
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - La bibliothèque J. R. L’Heureux fête cette année ses 50 ans d’existence. Afin de souligner cet anniversaire, la coordonnatrice, Colette Archambault, a profité des Journées de la culture pour organiser un 5 à 7 qui avait lieu vendredi, au Château Logue. Parmi les personnes présentes, il y avait notamment plusieurs auteurs de la région dont les livres se retrouvent sur les étagères de la bibliothèque.
À l’origine, la bibliothèque portait le nom de Centre socio-culturel et elle se situait au même endroit que l’actuel hôtel de ville. Son
inauguration s’est faite le 10 septembre 1967. Cette bâtisse a été construite spécifiquement pour le Centre socio-culturel. Elle abritait la bibliothèque et une salle d’exposition. Quand la Ville a décidé de prendre ce bâtiment pour ses bureaux, la bibliothèque a été déménagée au sous-sol du magasin Rossy, pendant à peu près un an. Ensuite, elle a été transférée au Château Logue puis à son emplacement actuel. C’est le 11 juin 1999 qu’on lui a donné le nom de J. R. L’Heureux, en hommage à cet homme de Maniwaki qui était très impliqué dans la communauté.
Pour le 5 à 7, les conteurs Louis Mercier et Claudette L’Heureux, la fille de J. R. L’Heureux, avaient été invités. Le premier a rendu hommage à Jocelyne Leclair qui a travaillé durant 40 ans à la bibliothèque, avant
▲ Photo de l’équipe de 2009 qui était composée de Jean-Paul Thibodeau, Colette Morin, Carment Clément, Jacqueline Martin et Colette Archambault. Aujourd’hui, l’équipe est composée de cette dernière, Sylvie Geoffrion, Louise St-Martin et Martin Vallée.
Andrée David et Colette Archambault. Claudette L’Heureux a parlé de son père, ancien maire de Maniwaki, un homme très généreux qui a apporté beaucoup à la communauté. Le groupe Rabaska, fidèle collaborateur de la bibliothèque, assurait l’animation musicale. Trois écrans de télévision présentaient les activités qui ont eu
lieu à la bibliothèque, les nombreux bénévoles qui sont très importants et les faits de 1967 à aujourd’hui. Plusieurs œuvres d’artistes locaux étaient par ailleurs exposées.
La bibliothèque est plus qu’un lieu où on vient emprunter des livres et des revues. C’est un espace culturel qui organise régulièrement des activités pour tout le monde.
Deux conteurs talentueux originaires de la région
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - On parle souvent de Fred Pellerin. Mais la région val-gatinoise compte elle aussi des conteurs très talentueux : Louis Mercier et Claudette L’Heureux. Ils étaient invités par la bibliothèque J.R. L’Heureux à l’occasion d’un 5 à 7 organisé pour souligner les 50 ans de cette dernière.
Louis Mercier a commencé à raconter des histoires dès son enfance. «Je racontais tellement de mensonges, mais je les croyais,
se souvient-il. Des gens m’ont dit que j’étais menteur, peut-être que j’avais besoin d’attention. À un moment donné, j’ai commencé à raconter des histoires. En 1984, j’ai fait partie d’une troupe de danse et j’ai commencé à conter. J’aime emmener les gens en voyage avec moi et quand je conte, je vis l’histoire.» Louis Mercier fait au moins 80 spectacles par année. Il travaille sur un projet de livre et envisage d’organiser un concours dans les écoles pour l’illustrer.
Claudette L’Heureux est la fille de J. R. L’Heureux, ancien maire de Maniwaki. «J’ai commencé à conter quand j’étais petite,
explique-t-elle. Je racontais des histoires à mes frères et sœurs. Le métier de conteur n’existait pas vraiment au Québec avant les années 90. En 1993, j’ai participé au premier festival de contes à Montréal. En 1998, il y a eu le renouveau du conte au Québec.» Claudette L’Heureux a conté dans plusieurs pays, notamment en Europe ou encore en Afrique ainsi qu’un peu partout au Canada. En 2002, «Les contes de la Poule à Madame Moreau» l’ont rendue célèbre dans tout le Québec et dans de nombreux pays francophones. «Les gens aiment qu’on leur raconte des histoires, explique-t-elle. Ça les ramène à l’enfance. C’est du bonheur.»
▲ Claudette L’Heureux et Louis Mercier.
Le talent sous toutes ses formes à Blue Sea
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
BLUE SEA - La photographe Rozanne Enerson-Junker, l’auteur-compositeur- interprète Ian Temblyn et les jeunes artistes du village sous la férule de Sylvie Grégoire ont jumelé leurs talents pour faire un succès de la journée de la culture samedi dernier au presbytère de Blue Sea.
La photographe Rozanne Enerson-Junker exposait ses photos d’oiseaux croqués sur le vif sur le lac Blue Sea, que ce soit en kayak ou en marchant sur la piste cyclable dans le secteur d’Orlo (Ottawa railway land owners). Elle a sélectionné une trentaine de photos pour son exposition intitulée «The glories of Blue Sea’s Wild Life».
«J’ai appris à ne pas partir en cherchant, mais simplement de sortir avec les yeux ouverts. Je suis une personne curieuse de nature et j’aime savoir comment les choses fonctionnent. Cela inclut les oiseaux. Il n’y a rien de plus excitants pour moi que de croiser un oiseau en train de faire quelque chose que je n’ai jamais vu avant, comme la fois qu’un grand héron, perché sur un rocher, tenait ses ailes grandes ouvertes en forme de prière ou supplication. Ou la maman harle avec quinze bébés sur son dos. La première fois que j’ai vu cela, je croyais sincèrement avoir aperçu les cieux. Les oiseaux reflètent mes émotions, la beauté et la joie qu’est le lac Blue Sea. Et quoique je ne sais pas si les oiseaux sentent vraiment les choses, ils sont certainement des parents merveilleusement dotés, enseignant à leurs petits comment vivre en ce monde. Et
nous faisons tous partie de ce monde.»
Un guitariste chevronné
L’auteur- compositeur interprète, Ian Temblyn,aétonné ▲ les mélomanes par ses prouesses sur
La photographe Rozanne Enerson-Junker et l’artiste peintre, Sylvie Grégoire, qui a dirigé les activités de la journée de la culture présentée samedi dernier au presbytère de Blue Sea.
▲ L’auteur-compositeur-interprète, Ian Temblyn, a fait la démonstration de son grand talent de guitariste à la grande joie des amateurs.
Les délices de la Vallée à l’honneur
ont pris part à des ateliers de formation tout au long de l’été.
Une centaine de personnes ont répondu à l’invitation des organisateurs de cette journée de la culture qui sera sûrement répétée l’an prochain.
La culture dans la mémoire longtemps
LOW - L’Association culturelle de Low avait invité la population dimanche, à la salle Héritage, afin de célébrer les Journées de la culture. Dix-sept exposants de la région étaient rassemblés : des producteurs agricoles, artistes et artisans de la Vallée. Étaient aussi présents des musiciens locaux, le club de généalogie
ainsi que des personnes venues présenter les activités qu’elles organisent. Et pour l’animation musicale, c’est Matt Selic et compagnie qui ont mis de l’ambiance. Malgré les nombreuses publicités, les visiteurs ont été moins nombreux qui souhaité mais le beau temps y est sûrement pour quelque chose.
LAC SAINTE-MARIE - La municipalité avait invité la population, samedi, à la salle communautaire. Au programme : une exposition permanente de vieilles photos fournies par la communauté et une exposition d’antiquités. Ce 5 à 7 fut un franc succès
: il a réuni plus de 80 personnes.
Depuis un an, la municipalité travaille, en collaboration avec ses citoyens, sur la préparation d’une exposition de photos pour mettre en valeur l’héritage et le patrimoine de Lac Sainte-Marie.
sa guitare. Un
magicien des
cordes. Les jeunes
de Blue Sea, sous la férule de leur professeur Sylvie Grégoire, ont démontré leurs talents en participant à l’exposition «L’art comme un refuge». Des très belles toiles sont sorties de l’imaginaire des jeunes artistes-peintres qui


































































































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