Page 27 - La Gatineau 19 octobre 2017

La Gatineau 19 octobre 2017 27 Des candidats à la rencontre des jeunes
ÉLECTIONS MUNICIPALES
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Ils n’ont pas encore tous l’âge de mettre un bulletin de vote dans l’urne, mais les jeunes sont tous les citoyens de demain. À l’approche des élections municipales, Mani-Jeunes a invité la semaine dernière les candidats à la mairie de Maniwaki à venir se présenter et exposer leurs idées devant un groupe de jeunes. Francine Fortin et Sylvain Forest sont restés durant toute la durée de la rencontre. Michel Lyrette s’est présenté mais dû ensuite quitter. Jacques Cadieux était absent. Ce débat jeunesse était organisé dans le cadre de la Semaine des maisons de jeunes et de l’activité «Électeur en herbe».
Dans un premier temps, il a été demandé aux candidats d’expliquer leur slogan de campagne municipale et ce que cela représente pour eux : «Le temps d’agir !» pour Michel Lyrette, «Ma priorité c’est vous ! Ma Ville j’y tiens... Et vous ?» pour Francine Fortin, «Décidé plus que jamais à faire bouger les choses» pour Sylvain Forest.
Ensuite, Francine Fortin et Sylvain Forest ont, à tour de rôle, répondu à une série de questions : de quelle façon votre expérience de travail et/ou personnelle façonne-t-elle votre vision de la jeunesse ; quelles seront vos orientations politiques jeunesse pour l’entièreté de votre futur mandat ; en termes de projets, êtes-vous en mesure de nous donner des exemples qui seront spécifiquement axés sur la jeunesse ; comment envisagez-vous la rétention des jeunes en région ; quel pourcentage de votre prochain budget municipal entendez-vous consacrer à la jeunesse ; avez-vous réfléchi aux infrastructures municipales à restaurer, ou manquantes, dans la ville de Maniwaki pour les jeunes de 12 à 17 ans ; quelles sont les activités de loisirs proposées aux jeunes de 12 à 17 ans, gratuites ou à faible coût, dans notre ville ; avez-vous des idées d’activités qui sont offertes dans d’autres municipalités de l’Outaouais que vous aimeriez instaurer à Maniwaki ; durant les quatre dernières années, donnez un exemple de ce que vous avez réalisé qui a eu un impact direct sur les jeunes de 12 à 17 ans de la ville de Maniwaki. Les candidats ont
▲ Ce débat jeunesse était organisé dans le cadre de la Semaine des maisons de jeunes et de l’activité «Électeur en herbe».
AIDE POUR DES PROJETS D’INFRASTRUCTURE
Le CPE Vallée Sourire reçoit 14 672$ du ministère de la Famille
LA GATINEAU - Afin de permettre à trois centres de la petite enfance (CPE) de la circonscription de Gatineau de procéder à la réfection de leur toiture, le Gouvernement du Québec leur accorde une somme totale de 63 464 $ dans le cadre de la Subvention pour les projets d’investissement en infrastructure 2017- 2018 (SPII).
Cette somme est répartie comme suit entre les établissements visés : le CPE Vallée Sourire reçoit 14 672,04 $ ; le CPE Maison Montessori de Chelsea 25 283,21 $ ; le CPE Aux Petits Campagnards 23 509,51 $.
La ministre de la Justice, ministre responsable de la région de l’Outaouais et députée de Gatineau, Stéphanie Vallée, a fait cette annonce lundi, au nom du ministre de la Famille, Luc Fortin. Cette somme provient d’une aide financière totale de 2 451 403$. L’appel de projets s’est terminé le 25 juillet 2017 et permettra la réalisation de 110 projets à travers le Québec. Soulignons que, depuis le 1er avril 2017, 159 253 $ avaient déjà été accordés dans le cadre de la SPII pour financer six autres projets.
«Des infrastructures de qualité permettent d’offrir un environnement accueillant et sécuritaire aux enfants québécois, a déclaré Stéphanie Vallée. Ces travaux contribueront à maintenir la qualité des services et favoriseront le mieux-être des plus jeunes de la MRC de La Vallée-de-la- Gatineau et de la MRC des Collines-de- l’Outaouais. C’est une excellente nouvelle pour les familles de la circonscription.»
«En plus d’assurer la qualité des services de garde, notre gouvernement a la ferme volonté d’offrir aux tout-petits des milieux de vie sains pour soutenir leur développement, commente Luc Fortin. Les sommes accordées contribuent à maintenir en bon état les bâtiments qui les hébergent au quotidien pour qu’ils puissent jouer, apprendre et grandir en toute sécurité. Cette
subvention témoigne des nombreux efforts que nous déployons pour favoriser le bien- être des familles et de nos enfants.»
La SPII permet aux CPE de réaliser des travaux d’infrastructure de moins de 50 000
$. Les projets admissibles à cette subvention visent à assurer la santé et la sécurité des enfants ou l’intégrité du bâtiment, à se conformer à une loi ou à un règlement ainsi qu’à améliorer la qualité, à augmenter la durée de vie et à accroître le potentiel de
service des infrastructures. De façon concrète, les travaux peuvent inclure notamment la réfection de la toiture, le remplacement des portes et fenêtres ou du revêtement extérieur et la réparation de la rampe d’accès pour personnes handicapées.
tous promis qu’ils accorderont une place importante aux jeunes s’ils sont élus, que ce soit par des projets d’infrastructures ou encore l’organisation d’activités.
Dans une seconde partie, les jeunes ont pu poser des questions aux candidats. Une adolescente leur a demandé de penser plus à développer les activités axées sur l’art. Des jeunes ont aussi demandé le retour du parc de planche à roulettes.
Il est essentiel que les candidats aux
élections municipales, à tous les niveaux, fassent une large place dans la campagne aux jeunes. Durant le débat, le candidat au siège numéro 5 à Maniwaki, Philippe Laramée, a questionné Francine Fortin et Sylvain Forest sur la rétention des jeunes dans la région, une problématique souvent abordée. Par ailleurs, c’est dès leur plus jeune âge qu’il faut les intéresser à la politique, afin de leur donner le goût de s’impliquer.