Page 22 - La Gatineau 26 octobre 2017
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22 26 octobre 2017 La Gatineau
MAIRIE DE DÉLÉAGE - RAYMOND MORIN
«La troisième fois sera la bonne»
MAIRIE DE DÉLÉAGE - ANNE POTVIN
«Communiquer et développer en tout premier lieu»
DÉLÉAGE - Raymond Morin est en campagne électorale depuis un bon moment déjà. Il en est à sa troisième tentative pour devenir
le premier magistrat de la municipalité de Déléage. Celui qui a travaillé contre la fusion de sa municipalité fait un trait sur le passé et se concentre sur son accession à la mairie.
«Mais, je ne prends rien pour acquis. C’est très important que le gens sortent voter. Moi, je veux servir les citoyens de Déléage et je travaille en ce sens.»
Tourné vers l’avenir
Plusieurs projets lui trottent dans la tête. Raymond Morin a ses idées sur le développement de Déléage mais il se garde bien de les identifier. «Je sais fort bien qu’il faudra un consensus des élus pour mousser quelque projet que ce soit. Sans la collaboration des élus, d’un esprit d’équipe, il est impossible de réaliser quoi que ce soit.»
Déjà, quatre postes ont été comblés au conseil municipal de Déléage. Il souhaite bonne chance aux personnes qui se disputent
les deux autres sièges. «Tout ce que je peux dire là-dessus, c’est qu’il faudra travailler ensemble. Administrer une municipalité n’est pas sorcier. Je sais ce que les contribuables de Déléage veulent et je pense que les élus en place et ceux qui seront élus le 5 novembre ont déjà une bonne
idée pour la suite des choses.»
Le Camping des Deux rivières
Raymond Morin est à 300 % d’accord avec ce projet qui est un gros plus pour Déléage. «C’est un projet qui sera bon pour toute la région. Je suis ouvert aux promoteurs désireux d’investir à Déléage. Ma porte sera toujours ouverte à la discussion.»
Il croit que ses chances sont bonnes d’être élu maire de Déléage le 5 novembre prochain.» Quant au nouveau préfet, il se garde bien de se prononcer, mais affirme qu’il travaillera avec celui ou celle que la population aura choisi.
«D’ici le 5 novembre, je vais continuer de rencontrer des gens et mousser ma candidature à la mairie».
DÉLÉAGE - Une bonne communication avec le monde et le développement économique sous toutes ses formes, sont deux maillons importants pour assurer le progrès communautaire. C’est du
moins l’avis de la commerçante Anne Potvin, candidate à la mairie de Déléage.
«Il faut prendre le temps de discuter
avec les gens. Leur opinion est très importante. Pour développer, il faut des promoteurs. Il faut ouvrir nos portes aux gens intéressés à s’impliquer ici. Le projet du Camping des Deux Rivières de la famille Vallières est un bel exemple. C’est un gros plus pour Déléage. Il faut que ça bouge. Il faut de l’action. Comment se fait-il qu’on n’a plus de carnaval ni de festival à Déléage ? Il faut faire bouger les choses et faciliter la tâche des organismes bénévoles et les inviter à s’impliquer dans l’organisation d’activités populaires.»
Les dépenses excessives
Mais développer ne veut pas dire dépenser à tout vent. «Il faut adopter une gestion
financière saine et cesser de dépenser
MAIRIE DE MESSINES - SYLVAIN MARCHAND
«Les gens veulent du changement»
MAIRIE DE MESSINES
Ronald Cross sollicite un 5e mandat
démesurément. En
certains documents municipaux,
j’ai été estomquée d’apprendre que la municipalité avait englouti quelque72000$dansdesfrais juridiques divers en 2016. Il faut
suggérer des ententes à l’amiable. Il me semble que ce n’est pas
sorcier à comprendre.»
Et le réseau routier. Anne Potvin a fait le tour de la municipalité et c’est pas beau. «Notre réseau routier laisse à désirer. C’est effrayant. Au lieu de «patcher», il me semble qu’on devrait économiser de l’argent et faire des travaux majeurs en prenant notre temps plutôt que de lapider l’argent des contribuables de la sorte. Ça n’a aucun sens.»
Anne Potvin souhaite que le préfet qui sera élu le 5 novembre prochain saura insuffler un peu plus de dynamisme au sein de la communauté régionale. «Il faut que ça bouge à Déléage. Il me semble que des gens ne demanderaient pas mieux que de s’impliquer. J’ai bien l’intention de leur ouvrir les portes si jamais je suis élue à la mairie.»
feuilletant
MESSINES - Sylvain Marchand, candidat àlamairiedeMessines,comptesurson expérience dans le domaine récréotouristique, sur ses connaissances du rouage gouvernemental, sur ses relations politiques dans la recherche de sources de financement de même que sur son implication dans le club ce motoneigistes Les Ours blancs pour accéder à la mairie de Messines.
«Il faut combler le vide commercial à Messines. Si je suis élu, je vais travailler à recruter des entrepreneurs pour combler le manque de restauration, d’un garage, de location et de services pour attirer et conserver plus longtemps nos visiteurs sur notre territoire. Messines a besoin de sang nouveau et d’idées nouvelles.»
La visibilité
Sylvain Marchand croit que Messines a tout avantage à se faire connaître. À dépasser les frontières de la Haute-Gatineau. «Au niveau de la visibilité, on vient d’ajouter un panneau de bienvenue le long de route 105. Mais, je pense qu’il faut être partout pour promouvoir Messines. Le maire est en quelque sorte un ambassadeur. Il doit participer à des activités à l’extérieur de
Messines afin de la promouvoir. Messines a beaucoup à offrir
mais il faut que les gens de l’extérieur le sachent.»
La piste cyclable
Sylvain Marchand
affirme avoir travaillé très
fort à la réalisation de la piste cyclable telle qu’elle est aujourd’hui. «Il y a trois ans, la MRC m’a demandé d’adresser des demandes de subventions afin d’asphalter le tronçon Gracefield-Messines de la piste cyclable. J’ai réussi à aller chercher quelque 500 000 $ pour aider au financement de ce projet régional. Ce n’est pas rien. Nous avons réussi, après 20 ans, à réaliser ce projet qui est devenu un succès monstre.»
S’il est élu, Sylvain Marchand entend distribuer son compte de dépenses de maire, évalué à quelque 8 000 $, à des organismes du milieu, comme, par exemple, le Club des petits déjeuners. «Les gens estiment qu’il faut du changement et c’est en plein ce que je veux faire si je suis élu».
MESSINES - Ronald Cross, maire sortant de Messines, aime ce qu’il fait. Il veut ce qu’il y a de mieux pour «La fleur de la Gatineau». Le candidat n’entend pas s’attarder à ce qui a été fait au cours des quatre dernières années. Cela se voit dit-il. Il met la table sur des projets qu’il entend réaliser au cours des quatre prochaines années, toujours en accord avec ses collègues du conseil.
«J’ai bien sûr des priorités, des projets que je veux réaliser au cours des quatre prochaines années mais, pour ce faire, je dois d’abord en discuter avec les gens qui auront été élus le 5 novembre prochain. Ce ne sont donc pas des promesses électorales. Les gens de Messines me connaissent. Je suis un homme d’action.»
La vision du maire sortant
En tout premier lieu, il faut débloquer le fameux dossier de l’Internet à haute vitesse. «On ne capte rien même sur la rue Principale. Ce n’est pas normal. Nous avons finalisé le projet de la tour cellulaire il y a presque deux ans. Les gens se sont abonnés rapidement. Il en sera de même avec l’Internet mais il faut trouver les fonds pour réaliser ce projet.»
Ronald Cross estime qu’il est important de continuer d’investir dans la jeunesse en leur facilitant l’accès au golf, au ski et au camp de jour de Maniwaki. Chaque jeune peut y participer au coût de 25 $ suite à une entente avec la ville de Maniwaki. Messines défraie 15 $ par jeune sur ces 25 $. «Établir un camp de jour à Messines représenterait une fortune. C’est une bonne entente que nous avons avec Maniwaki et il en va de même pour l’utilisation du Centre sportif Gino Odjick.»
Secteur Guertin
Ronald Cross estime qu’il est temps d’aménager une patinoire dans le secteur Guertin à Farley. «Nous allons consulter les citoyens sur l’utilisation de l’ancien terrain de soccer qui est maintenant délaissé parce que les jeunes veulent profiter du terrain synthétique à Maniwaki.»
Ronald Cross a prôné l’établissement du
lavage de bateaux obligatoire. «C’était une décision difficile mais nous l’avons prise en pensant
aux générations futures.»
Ronald Cross est
particulièrement fier
des trois f leurons de Messines qui ont été acquis dès la première inspection. «Il faut poursuivre le travail d’embellissement. Nous savons que nous pouvons compter sur la participation des citoyens. C’est important si nous voulons accueillir de nouvelles familles et de nouveaux commerces chez nous. Au niveau résidentiel, il se construit 15 nouvelles maisons annuellement à Messines. C’est excellent !»
La piste cyclable
L’asphaltage de la piste cyclable a eu un effet d’entraînement positif sur la fréquentation des cyclistes. «L’achalandage est constant si bien que je crois qu’un projet de construction d’une halte de repos en plein cœur du village est de mise pour accommoder nos visiteurs. Nous pourrons y investir la somme de 25 000 $ que nous allons puiser à même la ristourne d’Hydro-Québec pour la nouvelle ligne électrique qui provient du barrage Paugan à Low.»
Finalement, Ronald Cross est en faveur du projet de transport intermunicipal en autobus scolaires qu’on désire réaliser dans la région. «C’est une bonne idée. Il faut juste s’assurer que c’est sécuritaire pour nos personnes âgées.»
Finalement, Ronald Cross croit qu’il faut se préoccuper de l’histoire locale. Il faut investir dans la jeunesse et surtout chez les aînés dans le cadre de la politique Municipalité amie des aînés (MADA). C’est un excellent programme taillé sur mesure pour nos aînés».
Finalement, Ronald Cross, est bien heureux de confirmer que 2 millions $ seront investis dans la réfection de divers chemins sur le territoire de Messines. Les travaux débuteront sur le chemin St-Jacques en tout premier lieu.


































































































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