Page 6 - La Gatineau 26 octobre 2017
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6 26 octobre 2017 La Gatineau
UNE CENTAINE DE COUREURS PRENNENT LE DÉPART
Maisy et Shannon ne sont pas oubliées
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Une centaine de coureurs et marcheurs ont pris le départ des épreuves de 2, 5 et 10 kilomètres de la 7e édition de la Course et la Marche annuelle pour Maisy Odjick et Shannon Alexander samedi dernier au Centre culturel de Kitigan Zibi Anishinabeg (KZA).
«La solidarité envers nos deux sœurs est toujours là. La communauté n’a pas oublié. Nous sommes heureux qu’autant de gens participent encore cette année», d’indiquer la
Undonde1500$
Claude Brazeau, originaire de Kitigan Zibi Anishinabeg, qui travaille chez Bell Canada depuis de nombreuses années et qui est membre du syndicat Unifor, était de la partie et a accueilli les gens du Conseil québécois du syndicat Unifor qui ont fait un don de 1 500 $ au Fonds Maisy et Shannon.
«Il s’agit d’une cause très importante pour nous. En plus de ce don de 1 500 $, nous avons sollicité les sections locales du syndicat Unifor partout au Canada et elles feront parvenir des dons au Fonds Maisy et Shannon dans les prochaines semaines», d’indiquer Benoit Pauzé, président du Conseil québécois du
syndicat Unifor.
Le député de Pontiac, William Amos et son épouse, ont participé à l’épreuve de 5 kilomètres. «C’est important pour ma famille d’être ici aujourd’hui. C’est un enjeu sociétaire important pour notre pays. L’enquête nationale en cours sur les femmes autochtones disparues et/ou assassinées est essentielle pour faire la lumière sur cette problématique. Il faut suivre cette
▲ Maria Jacko, coordinatrice de la Course et la Marche Maisy et Shannon, Claude Brazeau de Bell Canada, Benoit Pauzé, du Conseil québécois du syndicat Unifor (CQSU), Laurie Odjick, mère de Maisy, Mohamed Kadi et Marie-France Florentin du CQSU. M. Pauzé présente un chèque de 1 500 $ à Laurie Odjick.
enquête de près.»
Le chef de KZA, Jean-Guy Whiteduck, estime qu’il est impérieux de maintenir la mémoire de ces deux jeunes femmes. «Il faut surveiller sans cesse et s’assurer que ça n’arrive plus dans notre communauté. C’est un
problème et il faut que ça arrête.»
Les organisateurs feront connaître le résultat des revenus encaissés pour cette 7e édition dans les prochains jours. Comme ce fut les pour cinq des six éditions précédentes, le soleil était au rendez-vous pour la 7e édition.
▲ Le chef Jean-Guy Whiteduck en compagnie du député fédéral de Pontiac, William Amos et son épouse.
coordonnatrice du comité organisateur, Maria Jacko.
Laurie Odjick, mère de Maisy, était sur place pour encourager les coureurs et marcheurs avant le départ qui avait lieu à 10h. «C’est important de continuer. De ne pas perdre espoir. Je remercie toute l’équipe de bénévoles qui, chaque année, travaille à l’organisation de cette activité de levée de fonds au profit du Fonds Maisy et Shannon. Le don du Conseil québécois du Syndicat d’Unifor est très apprécié», précise Laurie Odjick.
▲ Les participants avant le départ de la 7e édition.
Concitoyennes, concitoyens du quartier #3, voici ma motivation à briguer un mandat dans mon et votre quartier.
Natif de ce secteur, qui me tient toujours à cœur, j’ai été élevé sur la rue Cartier autrefois appelée la côte et le  at. Qui heureusement a changé pour des noms plus appropriés soit le plateau et place Gabriel Langevin. Ce maire qui a dévoué malheureusement son trop court mandat à la ville de Maniwaki (décédé justement dans un accident dans l’exercice de ses fonctions) l’idée fut très appropriée et demeure un très beau quartier de la ville.
Les gens en sont  ers et moi le premier de dire que ce coin de ville relie le centre-ville et la Commeauville.
C’est pourquoi j’ai décidé de mettre mon grain de sel a n d’écouter les gens a n d’améliorer encore plus ce secteur.
Alors aidez moi à relever ce dé  en votant pour moi le 5 novembre ou par anticipation le 29 octobre
Le conseil d’administration du Centre Jean Bosco est heureux d’annoncer la nomination de Madame Marjolaine Sicard au poste de Responsable du Pavillon Abbé Guy Pomerleau et du service de répit.
Madame Marjolaine Sicard est bachelière en éducation spécialisée et possède aussi
un certi cat en premier cycle en travail social et un DEP en psychologie. Elle est à sa
28e année de travail auprès de la clientèle DI/TSA/DP. Elle est également une ressource d’hébergement non institutionnelle pour le centre de réadaptation en dé cience intellectuelle et troubles du spectre de l’autisme, le Pavillon du Parc.
Il ne fait aucun doute que ses expertises dans le domaine de la gestion de même que son dynamisme et son professionnalisme seront pour le Centre Jean Bosco un important levier de développement. Nous tenons à féliciter Madame Marjolaine Sicard et nous lui souhaitons beaucoup de succès dans ses nouvelles fonctions.
Fondé en 1987 le Centre Jean Bosco a pour mission de promouvoir les droits et le bien-être, de favoriser la réinsertion socioprofessionnelle et le développement en emploi des personnes en dé cience intellectuelle par des centres d’ateliers et d’activités protégés et par un service spécialisé en main d’œuvre.


































































































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