Page 28 - La Gatineau 2 novembre 2017
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28 2 novembre 2017 La Gatineau MAIRIE D’AUMOND
Dorothy St-Marseille compte sur son expérience
LA GATINEAU - Dorothy St-Marseille est impliquée en politique municipale depuis 2001. Elle a occupé le poste de conseillère municipale à Aumond. Forte de cette expérience acquise au fil des ans, elle a décidé de briguer les suffrages à la mairie d’Aumond en vue des élections de dimanche.
«J’ai également occupé le poste de mairesse suppléante. Toutes ces années en politique municipale m’ont permis d’acquérir une très bonne connaissance au niveau de la gestion municipale tant au niveau du budget que des règlements, la sécurité incendie, la voirie, l’environnement, les ressources humaines et divers autres dossiers. Ayant occupé divers emplois en administration et comptabilité, j’ai
LA PRÉFECTURE
également acquis une vaste expérience du monde des affaires.»
Une femme impliquée
Dorothy St-Marseille est impliquée bénévolement dans plusieurs organismes. Elle siège sur plusieurs conseils d’administration dont le Réseau des bibliothèques de l’Outaouais depuis 2013. Elle est secrétaire- trésorière de l’Association du lac Castor Blanc depuis 1988 et siège au Regroupement pour la protection de l’eau de la Vallée-de-la-Gatineau depuis 2013. Elle est trésorière pour Logement en santé de la Vallée-de-la- Gatineau. Elle est administratrice de l’Équipe des bénévoles en matière de transports médicaux depuis 2014. Depuis 10 ans, elle fait
partie du Programme bénévole en matière d’impôts qui touche une clientèle de personnes à faible revenu.
La continuité
Plusieurs projets lui trottent dans la tête, dont la Politique municipale familiale et la Municipalité amie des aînés (MADA). «J’ai commencé à travailler sur ce comité. Je veux également m’attarder à l’amélioration du réseau Internet qui est déficient à certains endroits. Je veux également améliorer les infrastructures à Aumond dont le garage municipal qui est désuet et certains chemins ont nettement besoin d’amélioration. Il faut également
s’occuper du
domaine culturel
et des loisirs,
organiser des
activités qui
impliquent les
jeunes. Tout
cela peut se
réaliser en tenant
compte des
disponibilités budgétaires pour éviter les hausses de taxes.»
Dorothy St-Marseille est retraitée. «Les gens d’Aumond sont donc assurés de ma disponibilité».
Elle sait fort bien que plusieurs dossiers régionaux ont été mis sur la glace pour cette campagne électrorale. «Mais ce n’est pas le boulot qui va manquer quand nous retournerons au travail. Je connais ma région et vais tout faire pour la faire avancer avec l’aide
de celles et ceux qui seront avec moi.»
Travail d’équipe
Chantal Lamarche vient tout juste d’obtenir un certificat d’administratrice municipale de la Fédération québécoise des municipalités (FQM). Elle a été conseillère avant d’être maire de Cayamant. «Pas moins de treize maires ont quitté la table du conseil régional. Il y aura de nouveaux visages à l’avant-scène régionale. Je tiens à dire que je vais travailler avec celles et ceux qui seront élus. Il est important de gagner leur confiance pour être en mesure de travailler en toute liberté aux mieux être collectif. En terminant, je me suis toujours souvenue de cette citation de Nelson Mandela : «Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends !»
«Les gens sont tannés de payer !» - Chantal Lamarche
LA GATINEAU - La campagne électorale à la préfecture que mène la candidate, ex-maire de Cayamant, Chantal Lamarche, lui a permis de rencontrer des centaines de gens qui ont des besoins différents. Certains réclament la sécurité alimentaire, les commerçants le développement économique et d’autres la création d’emplois. Bref, tout est prioritaire.
«J’ai quitté la mairie de Cayamant avec fierté. J’ai le sentiment d’avoir accompli beaucoup de choses en peu de temps. Les gens m’en parlent d’ailleurs. Mais il était temps que je relève un défi encore plus grand, celui de travailler pour l’ensemble de la population de ma région. Et la seule façon de le faire était de me présenter aux élections pour devenir préfète de la MRC. Je suis dans l’âge idéal. J’ai 48 ans, je suis en santé. C’est un bon «timing» pour moi. Je veux me donner à 100 % pour la Vallée-de-la-Gatineau. Je veux apporter du leadership à ma région. J’ai travaillé avec toutes sortes de gens, avec les gens dans le besoin, les investisseurs, les commerçants. Ce que j’ai fait à Cayamant, avec l’aide de mes collègues, je peux le faire pour la
Vallée-de-la-Gatineau.»
L’autonomie
Chantal Lamarche croit qu’il faut arrêter de fouiller dans les poches du contribuable. Il faut trouver d’autres sources de financement que d’avoir toujours recours aux quotes-parts. Les gens n’ont pas d’argent, il faut arrêter de les surcharger financièrement.
«Le fait que je sois une femme ne joue pas contre moi. Bien au contraire. Plusieurs personnes m’ont dit qu’il était peut-être être temps qu’une femme prenne le gouvernail. Les femmes ont une façon différente de travailler et je crois que je peux apporter beaucoup aux gens de ma région. Et je le répète, je suis en politique pour faire de la politique. Je vais échanger avec les gens en place tout comme je l’ai fait à Cayamant. Je pars de loin, vous savez. Je pars de mon implication dans la garderie La Bottine. J’ai travaillé fort depuis. Je n’ai rien reçu sur un plateau d’argent.»
Son programme
Le programme de Chantal Lamarche comprend des priorités dans plusieurs
domaines dont celui du tourisme.
Elle veut augmenter le tourisme
récréatif ainsi que gourmand
dans la Vallée-de-la-Gatineau ; développer de nouveaux
marchés afin de créer et de
bonifier les emplois dans la
région ; faciliter l’accessibilité aux
services en améliorant l’offre de transport dans la région ; poursuivre les travaux de l’autoroute 5 et compléter ceux de la route Maniwaki-Témiscamingue ; soutenir l’industrie forestière et les transporteurs en vrac de la Vallée-de-la-Gatineau ; préserver les services de santé et faire reconnaître les besoins particuliers de la région aux divers paliers décisionnels ; favoriser la création d’un environnement favorable par une offre citoyenne au niveau des sports, des loisirs et de la culture et travailler de concert avec les communautés anglophone et des Premières Nations et, finalement, se connecter avec le monde extérieur en assurant un service de téléphone cellulaire adéquat de même que de brancher l’ensemble du territoire occupé par Internet haute-vitesse.
«La population exprime une volonté de changement» - Simon Godin
LA GATINEAU - L’économie en général, l’agriculture, l’environnement, le tourisme, la jeunesse, les aînés, la qualité de
vie et la culture. Voilà ce qu’il faut pour bâtir l’avenir selon le jeune Simon Godin, candidat à la préfecture de la Vallée-de-la-Gatineau.
« Ma campagne s’est bien déroulée. Les gens ont bien aimé le programme que j’ai mis de l’avant. Il y a des dossiers particuliers, mais la volonté de changement et l’ouverture à la nouveauté sont deux réalités exprimées par les électeurs que j’ai rencontrés. La lutte à la pauvreté me semble évidente. Il faut également développer notre offre touristique. La drave est un thème particulièrement choyé par plusieurs. Plus on se fait voir ailleurs, le plus nous améliorons les possibilités d’établissement de nouveaux commerces et, par conséquent, la création d’emplois nécessaires à conserver et à attirer de jeunes familles chez nous.»
L’économie
Avec la crise du secteur forestier, il faut
tenter, selon Simon Godin, de conserver les emplois que nous avons dans ce secteur mais é g a l e m e n t d i v e r s i f i e r l’économie pour en être moins dépendant. «Il faut encourager les nouvelles initiatives entrepreneuriales locales et dynamiser la politique de soutien aux entreprises déjà établies. Il faut également faciliter le virage technologique et moderniser les entreprises d’ici et finaliser la fameuse route Maniwaki- Témiscamingue et faire valoir nos attraits économiques par la disponibilité de terrains abordables, de garderies accessibles et toute une panoplie de services
communautaires.»
L’agriculture
Il faut séduire et attirer les jeunes finissants en agriculture en créant avec les propriétaires de la région, un répertoire de parcelles à louer. «Il faut promouvoir la région et la disponibilité des terres auprès des écoles d’agriculture et faciliter la transformation et la mise en marché des produits locaux et la mise en place d’un marché agricole permanent et mettre de
l’avant la culture en serre.»
L’e n v i r o n n e m e n t
Selon Simon Godin, il faut réduire les déchets et faciliter le recyclage, créer des sites de déchets où amener les déchets verts, faciliter le recyclage pour les entreprises et rendre le lavage de bateaux accessible et systématique pour préserver les lacs.
Le tourisme
«Il faut miser sur l’immense et magnifique bassin hydrographique du territoire et faciliter l’accès aux lacs pour tous. Il faut valoriser certains haut-lieux de l’histoire, créer des projets avec les MRC et les municipalités avoisinantes. Il faut créer des circuits de visite des fermes de région en agro-tourisme et connecter la piste cyclable au parc de la Gatineau et voir les possibilités de connexion cyclable au nord de la vallée.»
La jeunesse
Simon Godin estime qu’il faut faire le suivi des élèves qui vont étudier à l’extérieur en lien avec leur domaine d’études et les relier aux entreprises d’ici de même que
créer des incitatifs pour attirer les jeunes familles dans la région puis tenter d’amener de nouvelles formations professionnelles et techniques dans la région en s’associant avec les cégeps et les MRC avoisinantes. Il faut également améliorer le réseau Internet sur le territoire et continuer d’améliorer les infrastructures culturelles et sportives.
Les aînés
Il faut, selon Simon Godin, encourager les initiatives d’échange entre les générations et s’assurer de la construction d’un nouveau CHSLD et un établissement de soins palliatifs. «Il faut aider les résidents de longue date à conserver leur maison.»
La culture
Il faut, selon Simon Godin, se doter d’une véritable salle de spectacles (le projet est en cours), encourager et promouvoir d’autres lieux de diffusion. Mais il faut aussi créer un site web, répertoriant toutes les activités de la région pour les rendre accessibles à tous. «Finalement, il faut créer des liens entre les différentes communautés de la région : francophone, anglophone et algonquine».


































































































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