Page 6 - La Gatineau 2 novembre 2017
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6 2 novembre 2017 La Gatineau
SIÈGE #1
Michael Simard de nouveau candidat
BLUE SEA - Traitement équitable et égal de tous, durabilité de l’environnement pour les générations futures, transparence. Ce sont les thèmes de campagne de Michael Simard, conseiller au siège #1, qui sollicite un nouveau mandat.
Michael Simard réside à Blue Sea à temps plein depuis 2009. Père de six enfants, il travaille dans le domaine de l’informatique à Ottawa.
Durant son premier mandat, Michael Simard a travaillé notamment sur les comités
des finances, des ressources humaines et des communications. «Nous avons maintenu le taux de taxe et gelé le salaire des élus pour garder les dépenses le plus bas possible, explique-t-il. On a accompli beaucoup de choses à Blue Sea, comme le Mont Morissette, la piste cyclable. On travaille très bien en équipe. Être réélu me donnerait l’opportunité de mettre en pratique l’expérience et les connaissances acquises lors de mon premier mandat, ainsi que de continuer d’acquérir les compétences nécessaires en termes de gouvernance municipale afin d’être le meilleur
candidat à la mairie en 2021.»
S’ilestréélu,MichaelSimard
souhaite notamment continuer
à travailler sur le dossier de la
plage, afin de la rendre publique :
«J’ai commencé à travailler sur ce
projet en novembre passé.» Il veut aussi «continuer à travailler sur le dossier de la politique familiale et celui de la maison des
jeunes». Autre sujet qui lui tient également à cœur : l’environnement. Il souhaiterait
aussi inciter les citoyens à être plus nombreux à assister aux réunions du conseil : «Il faudrait qu’on rende nos séances plus intéressantes, peut-être discuter un ou deux dossiers importants devant tout le
monde.»
MAIRIE DE MANIWAKI
«Tout va dépendre des disponibilités budgétaires» - Jacques Cadieux
MAIRIE DE MANIWAKI
«Il faut du leadership» - Michel Lyrette
MANIWAKI - Après quinze ans au conseil municipal à titre de conseiller, Jacques Cadieux est candidat à la mairie de la Ville
de Maniwaki. Les projets qui
seront réalisés à Maniwaki au
cours des quatre prochaines
années dépendent entièrement
de la disponibilité budgétaire et des décisions des élus après le 5 novembre prochain.
«Je n’ai pas fait de promesses durant ma campagne. Il faut attendre de connaître la marge de manœuvre que nous aurons à la suite de notre premier
budget. J’entends travailler avec tous les élus en place et offrir ce qu’il y a de mieux à nos
contribuables.»
Maintien de la taxe
Après avoir bien analysé le budget, Jacques Cadieux préconise d’adopter le même taux de la taxe foncière et le baisser légèrement si c’est possible. «Nous administrons les deniers publics. Il est important d’être à la hauteur de la situation. Le consensus avec les nouveaux élus est également très important. Je n’entrevois aucun problème à travailler avec les gens qui auront été
élus dimanche».
MANIWAKI - Michel Lyrette avoue avoir un pressentiment très positif de la part des électeurs alors qu’il est dans le dernier droit de sa campagne électorale à la mairie de la Ville de Maniwaki. Ses rencontres ont été positives et il se dit prêt à relever les défis qui attend la ville au cours des quatre prochaines années.
«J’entends mettre l’emphase sur l’entrepreneuriat de même que d’exercer une gestion rigoureuse du budget. J’entends établir l’harmonie au sein des membres du conseil et travailler en équipe. C’est la seule façon de parvenir à nos fins et de réaliser nos objectifs à court, moyen et long terme.»
Développement économique et communautaire
La dernière rencontre du conseil municipal, avant le départ en campagne électorale, a été très positive pour Michel Lyrette. «Des représentants du gouvernement fédéral, envoyés par le chef Jean-Guy Whiteduck, sont venus nous informer d’un nouveau projet concernant nos deux collectivités. Il s’agit d’un
projet de développement économique et communautaire que nous pourrions développer avec nos voisins algonquins
de Kitigan Zibi
Anishinabeg.
Compte-tenu des
retombées économiques
suscitées par la présence de nos voisins, je crois qu’il est important que nous travaillions ensemble à la réalisation d’un partenariat qui sera bénéfique pour nos deux communautés.»
Michel Lyrette avoue avoir très hâte d’en discuter avec le chef Whiteduck. «Il appert que des projets similaires ont été réalisés dans l’ouest canadien et se sont avérés des réussites sur tous les points. Ce projet pourrait être important pour l’économie de Maniwaki. Je ne vois que du positif dans ce rapprochement avec les Algonquins. Il faudra également s’occuper à activer la construction du nouveau Foyer Père Guinard. Il faut le bâtir le plus rapidement possible.»
«Les gens ont hâte qu’il se passe quelque chose» - Sylvain J. Forest
MANIWAKI - Après deux mandats de quatre ans à titre de conseiller municipal à Messines, Sylvain J. Forest, candidat à la mairie de la Ville de Maniwaki, avoue en apprendre encore sur la politique municipale. Le porte-à-porte qu’il a effectué durant sa campagne est très révélateur quant aux besoins des contribuables. Les gens, selon lui, veulent du changement.
«C’est difficile d’expliquer la réaction des contribuables. C’est nébuleux. On veut quelque chose de mieux. Les jeunes, principalement, aimeraient bien établir leur carrière ici, si c’est possible.»
Le statut de la ville
Sylvain J. Forest n’y va pas par quatre chemins. «Maniwaki doit devenir la capitale touristique de la Vallée-de-la-Gatineau, la capitale du nord de l’Outaouais. Le premier
rôle d’un maire est d’assurer l’harmonie entre tous les acteurs de l’organisation municipale. Chacun aura un rôle à jouer avec ses responsabilités et travailler vers l’amélioration de la qualité de vie de tous les citoyens.»
Tout est bon
Que ce soit le prolongement de l’autoroute 5, la route Maniwaki-Témiscamingue, la réalisation d’un nouveau Foyer Père Guinard, l’accès facilité de nos jeunes aux études post- secondaires, les formations spécialisées plus diversifiées au secteur professionnel offert par la commission scolaire, d’une piscine intérieure accessible à tous, douze mois par année et une salle de spectacles adaptée à la CÉHG, voilà autant de projets qui sont conséquents à la réussite de la Ville de Maniwaki.
«Nous devons
aussi nous
préoccuper de
travailler à rechercher
des investisseurs qui pourraient
s’implanter chez nous. Mousser, encourager et promouvoir l’entrepreneurship. De nouvelles PME pourraient voir le jour et devenir des moteurs économiques non négligeables. Elles pourraient exporter leur expertise et leurs produits. Il y a du génie dans notre région. Il faut s’en préoccuper.»
Sylvain J. Forest a observé, depuis quelques années, des situations qui le font rager au plus haut point, surtout durant l’hiver. Le déneigement. Il faudra repenser cet exercice. Il en fait des cauchemars.
«Il y a une foule de projets qui mijotent actuellement. Si jamais je suis élu, j’ai bien hâte d’en discuter avec mes collègues».
«Maniwaki a besoin d’un virage social» - Francine Fortin
v e n i r
MANIWAKI - Le développement d’un territoire passe par l’accès à l’emploi, aux services et aux logements de qualité pour tous. Francine Fortin, candidate à la mairie de Maniwaki, veut travailler à assurer un virage social à Maniwaki en travaillant à restreindre l’exode et attirer de nouvelles familles dans la région.
«Forte d’une expérience de plus de 25 ans en développement économique et local au sein du CLD et de la MRC, je possède une connaissance approfondie des différents paliers gouvernementaux
ainsi que des partenaires de développement. Ce savoir-faire acquis au fil des ans constitue
un atout essentiel pour moi.
Je désire m’investir activement à améliorer la diversification de l’économie
locale. Je souhaite prospecter
des investissements majeurs et établir de précieux partenariats afin de créer de nouvelles infrastructures, essentielles, à mon avis, à la qualité de vie de nos contribuables.»
Le leadership
Francine Fortin a été conseillère municipale au quartier #2 à Maniwaki au cours des quatre dernières années. Elle est au fait de la réalité économique et sociale de son milieu. «Je demeure consciente que j’aurai un rôle de leadership à jouer si je suis élue, mais je possède les aptitudes nécessaires pour allier les gens et inspirer une vision commune. Nous avons une ville à consolider et c’est tous
ensemble que nous y parviendrons».


































































































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