Page 18 - La Gatineau 22 mars 2018
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18 22 mars 2018 La Gatineau
GESTION DE LA CRUE PRINTANIÈRE
Hydro-Québec ne changera rien
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Hydro-Québec se prépare pour la prochaine crue printanière depuis plusieurs mois. L’objectif principal : limiter les impacts de la crue sur les résidents. Vidange des réservoirs, mesure de la quantité de neige au sol et gestion des débits, sont quelques exemples des mesures mises en place pour se préparer.
La semaine dernière, Hydro-Québec a tenu une conférence de presse à ses bureaux de Gatineau pour informer sur la gestion de la crue printanière. Malgré des critiques visant la société d’État depuis la crue historique qui a frappé l’Outaouais au printemps dernier, Hydro-Québec affirme que, mise à part une meilleure communication avec le public, elle ne changera rien dans la gestion des débits des différents barrages.
«Chaque année, nous commençons à vider nos réservoirs annuels en décembre afin de pouvoir emmagasiner l’eau qui résultera de la fonte des neiges, explique Julie Sbeghen, directrice – Planification de la production à Hydro-Québec. Ensuite, nous évaluons les
quantités de neige au sol selon les régions, afin de déterminer avec le plus de précision possible la quantité d’eau qui s’écoulera dans les différents bassins hydrographiques au moment de la fonte. Nous devons alors être responsables et faire de la place dans nos réservoirs.»
En période de crue, les équipes d’Hydro- Québec surveillent l’évolution de la situation plusieurs fois par jour. «Pendant la crue, il arrive que nous devions laisser sortir de l’eau de nos réservoirs, explique Pierre-Marc Rondeau, ingénieur. C’est le cas, par exemple, si, en pleine crue, un système dépressionnaire arrivant au Québec doit entraîner d’importantes précipitations. Nous devons alors déterminer ce qui est le plus souhaitable pour protéger la population. Nous attendons ensuite que la crue soit passée avant de laisser à nouveau l’eau sortir de nos réservoirs.»
Certains des équipements dont dispose Hydro-Québec peuvent limiter le débit des cours d’eau. C’est le cas des centrales avec réservoir, comme la centrale Mercier, en Outaouais, ou encore la centrale de Rapide- Blanc, en Mauricie. Par contre, plusieurs autres centrales ne peuvent contenir le débit d’une rivière. Ces centrales, dites «au fil de l’eau», ont été conçues pour produire de
▲ La Vallée-de-la-Gatineau fait partie des régions qui ont été fortement touchées par les inondations au printemps dernier.
CONSEIL MUNICIPAL
l’électricité à même le débit naturel de la rivière. C’est le cas notamment des centrales de Carillon, sur la rivière des Outaouais, et de Beauharnois, au sud-ouest de Montréal. «Ces centrales ne peuvent retenir l’eau comme le font les ouvrages de retenue qui forment un réservoir, explique Pierre-Marc Rondeau. Nous ne pouvons donc pas, par exemple, fermer les vannes de la centrale de Carillon et empêcher la crue d’atteindre la région de Montréal. Il n’y a pas de réservoir. L’eau contournerait nos installations, ou pire, passerait par-dessus.»
Hydro-Québec tient aussi à rappeler qu’elle ne peut influer que sur une partie de l’eau qui circule sur le territoire. «Dans les régions de l’Outaouais et de la Mauricie, par exemple,
seulement quatre gouttes d’eau sur dix passent par nos centrales, ajoute M. Rondeau. C’est donc dire que nous n’avons aucune influence sur 60 % de l’eau qui circule dans ces régions».
Du côté du ministère de l’Environnement, comme l’explique Clément Falardeau, relationniste, «à ce jour nous n’avons pas d’indication laissant présager une forte hausse du niveau de l’eau comme l’an passé. Le couvert de neige est inférieur à l’an passé et dans les moyennes pour la période. Toutefois, l’importance d’une crue dépend aussi des quantités de précipitations durant la période de fonte et de la rapidité du processus de fonte. L’an passé, les précipitations ont été très importantes et nettement au-dessus des moyennes».
d’intervention plus importante.
Traitement des élus
Le conseil a adopté un nouveau règlement concernant le versement d’une allocation de transition en cas de départ du maire. La Loi sur le traitement des élus municipaux prévoit que le conseil d’une municipalité peut, par règlement, prévoir qu’elle verse une allocation de transition à toute personne qui cesse d’occuper le poste de maire après l’avoir occupé pendant au moins les 24 mois qui précèdent la fin de son mandat. Le précédent règlement stipulait que le montant de l’allocation ne pouvait dépasser 8 mois de salaire. Le nouveau règlement stipule que le montant ne pourra dépasser 12 mois de salaire. L’allocation de départ de l’ancien maire de Maniwaki, Robert Coulombe, passe donc de 23 476,64 dollars, soit l’équivalent de 8 mois de salaire, à environ 35 215$, soit 4 mois de salaire de plus.
Aéroport
Le conseil a autorisé la trésorière à effectuer les versements à la Régie intermunicipale de l’aéroport Maniwaki Haute-Gatineau pour la quote-part 2018 qui est de 54 880 $, le tout payable en deux versements.
Stationnement
Il sera désormais interdit de stationner sur les deux côtés de toute la rue Chénier. Celle-ci est très étroite. Or, des automobilistes stationnent leur véhicule sur le côté de la rue. Cette situation empêche une bonne circulation et une bonne visibilité des automobilistes circulant sur cette rue.
Appui au Club Optimiste pour une demande d’aide
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Le conseil municipal a tenu sa deuxième rencontre du mois de mars lundi dernier. Parmi les points à l’ordre du jour, les élus ont adopté une résolution afin d’appuyer le Club Optimiste de Maniwaki concernant une demande d’aide financière via le Fonds AgriEsprit de Financement agricole Canada, pour l’éclairage de terrains sportifs de la Cité étudiante de la Haute-Gatineau. Le projet
consiste à finaliser l’éclairage du terrain synthétique multi-sports ainsi que les aménagements du terrain de baseball, qui permettront une meilleure accessibilité à ces infrastructures en dehors des plages d’horaires de jour ainsi que la tenue d’activités et d’événements diversifiés.
Office municipal d’habitation
Le conseil a approuvé les prévisions budgétaires déficitaires de l’Office municipal d’habitation de Maniwaki au montant de 528 318 $ pour l’exercice financier 2018. La participation de la Ville
de Maniwaki est de 10% du déficit, soit 52 832 $, payée en quatre versements.
Sécurité incendie
Les élus ont adopté une résolution afin d’autoriser la mairesse Francine Fortin et le greffier John-David McFaul à signer l’entente pour la fourniture de services pour la protection contre l’incendie avec la municipalité de Messines. Les casernes situées à proximité peuvent être appelées à intervenir dans la municipalité voisine dès l’appel initial selon le protocole de déploiement en vigueur dans chaque municipalité ou sur demande lors


































































































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