Page 20 - La Gatineau 22 mars 2018
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20 22 mars 2018 La Gatineau
PROJET DE GARAGE MUNICIPAL
Mandat à l’ingénieur de la MRC
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
KAZABAZUA - La municipalité travaille toujours sur son projet de nouveau garage municipal. Durant leur rencontre de mars, les membres du conseil municipal ont adopté une résolution afin de mandater l’ingénieur de la MRC pour avoir une estimation des coûts. «On est en train de regarder les coûts et planifier une stratégie, explique le maire, Robert Bergeron. Le précédent conseil municipal avait autorisé l’achat de la structure métallique. Maintenant, il faut planifier l’étude des sols, la plateforme de ciment, etc. Donc on demande à l’ingénieur de la MRC de nous préparer des plans et une estimation des coûts.»
Durant la même rencontre, les élus ont adopté une résolution, comme plusieurs autres municipalités val-gatinoises, afin de protester contre la vague d’éliminations de
guichets automatiques et de fermetures de points de services de Desjardins en Outaouais. Robert Bergeron confirme cependant que pour le moment il n’y a aucune menace sur le point de services de Kazabazua, puisqu’il dessert aussi les municipalités de Lac Sainte-Marie et Low.
Les membres du conseil ont adopté une résolution afin de manifester leur intérêt à participer à une étude visant la mise en commun d’équipements, d’infrastructures, de services et/ou d’activités en milieu municipal, entre les municipalités de Denholm, Lac Ste-Marie, Kazabazua et Low. L’objectif est bien sûr de faire des économies. «On a décidé de voir s’il n’y aurait pas la possibilité de travailler ensemble pour réduire les coûts, explique Robert Bergeron. On pourrait par exemple travailler ensemble pour le service des déchets, les boues septiques, se prêter de la machinerie ou acheter ensemble un équipement. Aussi, si en 2020 il faut collecter le compost, il va falloir acheter des nouveaux bacs roulants et
possiblement un nouveau adressée au ministère des camion, donc les quatre Transports afin que la municipalités vitesseàl’entréesud
aimeraient planifier unestratégiepourse
préparer.» Un mandat
sera donc confié à une
firme externe spécialisée afin
qu’elle effectue des études préliminaires internes, notamment pour recenser les équipements de chaque municipalité, et voir si une mise en commun serait possible et intéressante.
La municipalité de Kazabazua désire participer au projet pilote du ministère des Transports en installant des radars pédagogiques aux deux entrées de la municipalité par la route 105. Ces radars rappellent aux usagers de la route la vitesse à laquelle ils doivent circuler. Ce projet pilote permettra de vérifier dans quelle mesure les radars pédagogiques peuvent influencer à la baisse la vitesse des conducteurs. Par ailleurs, une demande sera
de Kazabazua soit
l i m i t é e graduellement à 90 puis 70 et 50 km/h, alors qu’actuellement la vitesse passe directement de 90 à 50 km/h. La municipalité souhaiterait la même chose pour son entrée nord, ou que le panneau limitant la vitesse à 50 km/h soit déplacé plus en amont, avant le restaurant
Lachapelle.
À noter que pour les personnes intéressées, l’Association culturelle, sociale et âge d’or proposera un transport pour que les personnes du sud de la MRC puissent aller magasiner à Maniwaki en prévision des fêtes de Pâques. Rendez-vous vendredi 23 mars. Les gens intéressés peuvent appeler à la bibliothèque au 819-467-2852 poste 106. L’organisme organise la même initiative chaque année à Noël.
CARIBOUS DES BOIS
Les Algonquins dénoncent leur condamnation à mort par le ministre Blanchette
KITIGAN ZIBI ANISHINABEG - Les chefs algonquins dénoncent avec vigueur la décision du ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Luc Blanchette, d’abandonner tout effort pour restaurer la harde de caribous des bois de l’Abitibi, au profit de l’industrie
forestière.
Dans une résolution adoptée unanimement mardi 13 mars, ils exigent du gouvernement fédéral qu’il applique les mesures prévues dans la loi sur les espèces en péril en désignant immédiatement un territoire de protection pour les caribous des bois, ce qui forcerait Québec à mettre en place des mesures de protection prévues par la loi.
La loi fédérale sur les espèces en péril prévoit que «s’il estime que le droit de la province ne protège pas efficacement l’espèce ou la résidence de ses individus, le ministre est tenu de recommander au gouverneur en conseil la prise du décret». Or, les chefs algonquins estiment que Québec non seulement ne fait rien pour protéger l’espèce en question, mais nuit volontairement à son rétablissement pour des questions purement économiques. Le ministre Luc Blanchette a déjà affirmé à plusieurs reprises «qu’on ne peut pas fermer la ville de Val-d’Or pour maintenir 50 caribous forestiers». Une telle affirmation témoigne déjà du peu d’intérêt de ce ministre pour la protection de la faune.
Les Algonquins soulignent en outre que le caribou des bois fait partie des pratiques ancestrales de leur peuple et que le gouvernement du Québec avait l’obligation de les consulter avant de prendre des mesures affectant leur habitat. «Nous avons
collectivement décidé de cesser de chasser le caribou des bois pour lui permettre de se régénérer, mais pendant ce temps, Québec n’a rien changé dans ses actions et a multiplié les permis d’exploitation forestière et d’exploration minière sur le territoire de son habitat.»
Les chefs dénoncent également le rapport sur lequel le ministre appuie sa décision. Ce rapport n’est pas celui d’un organisme chargé de protéger la faune, mais celui d’une industrie qui préfère sacrifier les animaux pour le profit. «Les impacts économiques du déploiement du scénario d’aménagement de l’habitat des caribous forestiers de la population de Val-d’Or ont été évalués en termes de rente salariale, de bénéfice économique des entreprises et de valeur estimée de la redevance» peut-on lire dans le rapport. Cela signifie que la perte d’une espèce spécifique à la région de Val-d’Or n’a aucune valeur économique et que, par conséquent, la diversité de l’écosystème n’a aucune importance.
On estime ainsi que lorsque le ministre affirme que le coût du rétablissement du caribou des bois est de 70 millions de dollars sur 50 ans, seule une petite partie de ce montant, soit 6 à 7 millions, peut être directement affectée aux mesures pour soutenir la reconstruction du cheptel. Le reste de ce montant correspond en gros aux
COUVERTURE INTERNET
Le conseil donne son appui à un projet de Bell Canada
pertes financières en redevances et autres pour la province.
Les Algonquins estiment qu’il y a un conflit d’intérêt évident lorsqu’un ministre doit à la fois défendre la faune et l’industrie qui cause le plus de dommage à cette faune. «Le ministre Blanchette ne peut servir deux causes aussi opposées et il a malheureusement choisi de protéger l’aspect financier de la forêt plutôt que la faune», a soutenu la Grand chef tout en demandant au Premier ministre d’agir comme un véritable homme d’État et d’intervenir.
«Depuis près de 100 ans, Québec a exploité cette forêt sans se soucier ni des animaux, ni des humains qui y vivaient, a-t- elle conclu. Consacrer 50 ans à remettre cette forêt en état et à lui redonner sa splendeur pour que le caribou des bois y retrouve son habitat normal me semble une mesure juste et raisonnable.»
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
AUMOND - Parmi les points discutés durant la rencontre de mars du conseil municipal, les élus ont notamment adopté une résolution d’appui à Bell Canada pour son projet déposé dans le cadre du Programme Québec branché. Ce projet permettra d’améliorer les services Internet
large bande sur le territoire d’Aumond, une priorité pour la municipalité, et bénéficiera notamment aux résidences et aux entreprises.
Parmi les autres points à l’ordre du jour, les élus ont autorisé un don de 100$ pour la marche organisée chaque année par Claire Lacaille, résidente d’Aumond, au profit de la Fondation canadienne du rein.
Le conseil a autorisé le renouvellement de l’adhésion de la municipalité aux Fleurons du Québec pour 2018-2020, au coût de 776$
plus taxes pour3 ans.
À noter par ailleurs que la municipalité déposera une demande de subvention au Programme de soutien aux installations sportives et récréatives pour améliorer le terrain de baseball. Ce programme du ministère de l’Éducation vise à financer la construction, l’aménagement, la mise aux normes ou la rénovation d’installations sportives et récréatives ainsi que de sentiers et de sites de pratique d’activités de plein air.


































































































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