Page 23 - Cahier Trouve-Tout-2012
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James... à Emily!
Mais pas chez Irwin...ahhh ça non!
La seconde où j’ai mis les pieds sur le vieux plancher original des années 1930, j’ai « spotté », plus vite qu’un éclair frappe un gros chêne au milieu d’un grand champ, des bacs en bois avec plein de « grainages » mais surtout des PEANUTS avec écaille et des sacs en papier brun pour se servir. Comme dans le bon vieux temps! J’avais subitement oublié cette histoire importante de...de quoi déjà? La raison pourquoi j’étais arrêtée? Je suis sûre que ça va me.... « Oh!!!! UN VIEUX COFFRE! DES LAMPES À L’HUILE! DES CHAUDIÈRES EN MÉTAL POUR RAMASSER L’EAU D’ÉRABLE! Des bottes d’eau noires avec rebord couleur rouille...de VRAIES bottes d’eau, pas celles avec design zèbre ou coccinelle! Non môs- sieur! Toute une collection de vaisselle en grès comme la tasse qu’on avait au camp du Lac Quinn. Ouain. Je l’avais oubliée aussi
cette tasse. Des fourches à foin avec manches en bois, des pompes à eau en fonte et j’en passe! Parce que je suis limi-
sa barbe d’argent, ses
lunettes ovalement
carrées, assis dans
son bureau, bien au
fond de sa chaise
de bois avec un
air paisible, un air
satisfait, qui me
regardait prendre
quelques centaines de photos...
« Il s’appelle comment votre chat? »
« Skipper! »
« Ahhhh...Seriez-vous par chance M.
Irwin?! ». Non mais! Aiee Aieee! Ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre, sans pla- nifier, comme ça en urgence
de canif! (Ciel!
Mon
ca
puisque c’est
la fille de M. Irwin,
Emily, celle-là même qui m’avait ouvert la porte, qui prend tranquillement la relève!
Continuons mon inventaire... des lampes à l’huile, deux vestons avec pan- talon, des pelles, des seaux et deux « pa- tentes » à gauche, dont j’ignore l’utilité. En gros, à part les complets, le Irwin de 2012 vend tout ce que le Irwin de 1880 vendait. Cent trente-deux ans plus tard... 132 ans. (Ça paraît plus longtemps quand on voit les années en chiffres je trouve!)
En terminant mon tour du proprié- taire, qu’est-ce que je vois? Des canifs! De toutes les tailles et de toutes les formes. Je n’en achète pas un mais deux, soit un « back-up » pour la boîte d’urgence et un « back-up » du « back-up » de la boîte d’urgence. Mission accomplie!
Cette première aventure de voyage dans le temps m’a amenée à vouloir en visiter d’autres. Je me suis dit : « Attends donc un peu! J.O. Hubert! On ne peut pas avoir plus géné-
ral que ça! » Mais ça c’est une autre histoire... que vous pouvez aller lire en pages 32 et 33!
Mademoiselle Jane
i là-dedans - il y avait un comp- toir en bois, un chat fort sym-
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. Irwin - parce que c’était lui- n’est pas le genre d’homme qui aime avoir trop d’attention. Calme, probablement même un peu gêné, ça ajoute à son charme, ça! Oh! Puis je sais bien que j’ai tendance à faire un peu peur des fois, avec mon parlage et ma curio- sité. Mais j’étais déjà en amour, NON!! Pas avec M. Irwin! Avec l’esprit et l’idée du
magasin général!!
« Je peux prendre vos vieux cadres en
photo? c’est le vieux magasin celui-là? » En sortant de son bureau, il me répond: « Oh! Oui... well, la première photo c’était le premier magasin Irwin,
en 1880. »
Je m’approche de l’image en remar-
quant la présentation de quatre chapeaux sur un des « beams » de bois de la façade, suspendus à des clous sans doute. Ça me fait sourire, je trouve ça beau. Et M. Irwin n’est pas avare de commentaires... et plu- tôt fier de son histoire. Fondé par son ar- rière-grand-père, James Irwin (le premier du nom), le magasin a brûlé, puis a été reconstruit au début des années 1900... Le magasin est ensuite passé des mains de James (le premier), à James (le second), puis au père du propriétaire actuel et ainsi de suite. Et la tradition se poursuit,
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d je parle! Hum Hum...
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Les SECRETS de la Vallée... d evoil es


































































































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