Page 19 - La Gatineau 16 février 2012
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JEUDI 16 FÉVRIER 2012 - La Gatineau 19
Une nouvelle appellation contrôlée pour les produits artisans
LA GATINEAU – Les producteurs locaux qui éprouvent de la difficulté à positionner leurs produits «artisans» sur le marché pour- raient bien recevoir l’aide de Québec qui songe à légiférer et créer une nouvelle appel- lation contrôlée pour ce type de produits.
Il s’agit là d’une recommandation du rap- port sur la mise en marché des produits de spécialité commandé il y a trois ans par le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire du Québec. Ce rapport a été confié à M. Normand Bourgault, professeur de marke- ting à l’Université du Québec en Outaouais
(UQO).
L’objectif poursuivi par le gouvernement
est de trouver des solutions pour garder les producteurs locaux dans leur milieu, souvent ruraux, tout en permettant que leurs pro- duits se rendent jusqu’au consommateur.
M. Bourgault trouve qu’il n’est pas nor- mal que les produits locaux ne puissent pas atteindre les tablettes des marchands d’une même localité. «La principale difficulté ren- contrée par les producteurs, explique M. Bourgault, c’est de démontrer et prouver aux consommateurs l’avantage concurrentiel et la qualité de son produit. Le petit produc- teur n’est tout simplement pas en mesure de rivaliser avec les grandes entreprises et leurs moyens financiers énormes pour attirer l’at- tention du consommateur.»
Un terme à réserver
Selon M. Bourgault, le producteur doit pouvoir y arriver sans que cela ne lui coûte quelque chose. La recommandation dans le rapport est de réserver le terme artisan. Une appellation contrôlée qui permettrait aussi d’empêcher les grandes entreprises d’utiliser ce terme alors que leurs produits n’ont rien d’artisanaux.
Les producteurs seraient alors invités à se rassembler au sein d’associations pour se donner de la formation, des normes de pro- duction, pour développer des cahiers de charges, ainsi qu’une marque de commerce commune pour affirmer leur réputation de qualité.
Plus loin encore
M. Legault va encore plus loin dans son
La Vallée de l’art de vivre
CLINIQUE
Note : on ne peut rien dire d’autre que le nom.
À la
IRIS
La zoothérapie ou l’utilisation
thérapeutique de l’animal de compagnie!
Vous avez certainement déjà entendu parler des bienfaits potentiels de la présence d’un animal de compagnie dans votre vie. Et bien ces bienfaits ont non seulement été prouvés par la science, mais de ces conclusions découle la thérapie assistée par l’animal, mieux connue sous le terme zoothérapie.
Il s’agit d’un programme structuré d’interventions ou de soins qu’un
thérapeute prodigue à son patient tout en bénéficiant de la présence
d’un animal. Avoir un animal de compagnie ne s’inscrit pas nécessairement comme une zoothérapie. Certaines études ont toutefois montré que le seul fait d’avoir un animal de compagnie permettait de réduire le stress quotidien et de percevoir la vie de manière plus optimiste, ce qui est malgré tout non négligeable! L’animal y arrive entre autres en comblant une partie des besoins psychologiques et émotionnels que nous avons, par exemple de se sentir aimé inconditionnellement ou de se sentir utile. On estime que 50 % des ménages au pays prennent soin d’un animal de compagnie.
Les applications thérapeutiques de la zoothérapie à proprement parlé sont diverses :
• Contribue au bien-être des personnes âgées souffrant de dépression ou de solitude, et
aux gens souffrant de schizophrénie;
• Diminue la pression artérielle causée par le stress;
• Améliore la qualité de vie des personnes atteintes de démence ou de la maladie
d’Alzheimer.
La zoothérapie est couramment utilisée en psychothérapie, mais également auprès des personnes handicapées et des enfants. On peut préférer un animal à un autre, dépendamment du but de la zoothérapie :
• Le chien offre un amour et une dévotion inconditionnels, tout en étant fidèle et sensible à son maître. Il obéit aux commandements, et procure à la personne une satisfaction personnelle significative.
• Le chat favorise l’amusement, le rire et le bien-être. Il sécurise et encourage la communication et les confidences.
• L’oiseau quant à lui aide à travailler la motricité fine et à améliorer le contrôle de soi. Plusieurs autres animaux peuvent être utilisés en zoothérapie, par exemple les rongeurs et les chevaux. Quel que soit l’animal choisi, rappelez-vous qu’il ne juge pas, et qu’il sera présent quelle que soit la situation! Venez nous rencontrer pour plus d’information!
analyse. Il propose au gouvernement d’ins- taurer l’élément de «proximité» dans tout ce qui touche la distribution des produits lo- caux. Selon le rapport, un produit de proxi- mité aurait été confectionné dans un rayon de 150 km du lieu où il serait consommé. M. Bourgault recommande au gouvernement de favoriser ces produits de proximité au détriment des produits faits à l’extérieur de cette zone.
Spécialiste des accords internationaux de
libre-échange, M. Bourgault affirme que reconnaître un élément de proximité au Québec serait conforme aux règles internationales.
Le gouvernement du Québec n’a pas en- core répondu aux recommandations du rap- port de M. Bourgault, mais ce dernier s’at- tend à ce que Québec le fasse lors du dévoilement de la nouvelle politique agri- cole, dans les prochains mois.
• Vous avez plusieurs années d’expérience dans le domaine des soins à la personne ?
• Vous voulez vous faire reconnaître vos acquis afin d’obtenir un diplôme d’études professionnelles en Assistance à la personne à domicile ou en établissement de santé ?
• Vous voulez travailler comme auxiliaire familiale
à domicile ou comme préposée aux bénéficiaires ?
Il s’agit d’un projet de formation et d’évaluation d’environ 130 heures sur une durée de 8 à 9 mois (les soirs et certaines fins de semaine).
Rencontre d’information
Mercredi, 29 février 2012, à 18h30
au Centre de formation professionnelle Mont-Laurier (850, rue Taché à Mont-Laurier)
Confirmez votre présence auprès de
Stéphanie Deschamps 819-623-4111 ou au 1-866-314-4111, poste 7405
Ce projet s’adresse uniquement aux personnes ayant une expérience significative dans le domaine des soins à la personne à domicile ou en établissement de santé. Une évaluation permettra de déterminer l’admissibilité au projet.
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