Page 8 - La Gatineau 30 mai 2013
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8 La Gatineau - JEUDI 30 MAI 2013
Interdit de conduire, il reprend la route avec sa moto
LA GATINEAU - Les policiers de la Sûreté du Québec, du poste de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, en collaboration avec les policiers du poste de la MRC d’Antoine-Labelle, ont procédé à l’arrestation d’un homme de 21 ans de Déléage, lundi 27 mai, pour conduite d’un
véhicule durant une interdiction et fuite. Maxime Gagnon, qui venait d’être dé- claré coupable de conduite avec les capa- cités affaiblies et qui avait écopé d’une interdiction de conduite pour un an, a quitté le palais de justice de Mont-Laurier avec sa moto. Des citoyens ayant été
témoins du geste ont communiqué avec les policiers.
Grâce à une surveillance accrue, ces derniers ont été en mesure de localiser le conducteur fautif sur la route 107, à Déléage. Au moment de son interception, celui-ci a pris la fuite pour finalement être
arrêté à son domicile quelques minutes plus tard.
Le suspect a comparu mardi au palais de justice de Gatineau. Il fait face à des accusations de conduite durant une inter- diction et de fuite. Sa moto a été saisie pour une période de 90 jours.
Sensibilisation pour bien attacher les sièges d’auto
SYLVIE DEJOUY
MANIWAKI – Une activité spéciale était organisée, vendredi 24 mai, sur le stationnement du Canadian Tire. L’ensemble des magasins du Québec organisaient une journée de prévention, afin donner des conseils de sécurité en matière de sièges d’auto pour enfants.
L’activité était organisée en collabora- tion avec la Société de l’assurance automo- bile (SAA) du Québec, la Sûreté du Québec et la Maison de la famille de la Vallée-de- la-Gatineau. «Nous nous assurons que les sièges sont installés en conformité avec le véhicule, explique le propriétaire du Canadian Tire, Mario Delarosbil. La tech- nologie des sièges pour enfants a beaucoup évolué. Les nouveaux véhicules ont des ancragesalorsquelesanciensn’enontpas. Nos installateurs ont suivi une formation afin de conseiller nos clients.»
SelonNadiaGuertinetMélissaParisé, de la Maison de la famille, «beaucoup de parents ne connaissent pas les conseils de base. Installer le siège prend 10 à 30
minutes. Il faut par exemple être sûr qu’il n’est pas expiré, que les sangles sont bien serrées sur l’en- fant, que le siège est bien attaché au véhicule, laisser l’enfant le plus longtemps pos- sible dos à la route, etc».
Canadian Tire fait partie du ré- seau qualifié par la SAA pour assu- rer la vérification des sièges d’auto. Il est aussi possible de demander conseil à la Maison de la fa- mille. Il est conseiller de venir avec l’enfant et le manuel du siège.
De gauche à droite : Alain Chalifoux, Nadia Guertin, Mario Delarosbil, Mélissa Parisé, Gaétane Lacroix, Keven Riel et Frédéric Fortier. Ils sont avec un couple venu se renseigner pour leur futur petit-enfant.
Avenir de la municipalité : la population a la parole
SYLVIE DEJOUY
SAINTE-THERESE-DE-LA- GATINEAU – A quoi ressemblera la municipalité d’ici 2023 ? Que faut-il faire pour la développer ? Ce sont quelques unes des questions posées lors de la consultation publique organisée samedi 25 mai, sur l’avenir de Sainte-Thérèse.
La municipalité a décidé de consulter sa population, résidents et villégiateurs, sur son futur Plan d’action en développement durable (PADD) qui est en voie de réalisa- tion avec l’aide d’une subvention du Fonds municipal vert (FMV) de la Fédération canadienne des municipalités.
Car selon le maire, Roch Carpentier, «les solutions à la dévitalisation de notre municipalité doivent partir de l’interne. C’est d’abord et avant tout les gens de la place qui doivent décider de leur avenir et mettre la main à la pâte. Il faut savoir ce que l’on veut avant d’inviter nos parte- naires à s’impliquer et de nouveaux inves- tisseurs à venir s’installer. Il faudra inno- ver, trouver de nouvelles sources de revenus, dans le respect d’un environne- ment aussi exceptionnel que délicat».
La réunion de samedi matin était ani- mée par Michel Merleau, chargé de réali- ser un mini-PADD pour Sainte-Thérèse. Il s’agit d’un exercice apolitique, dont la réus- site dépend de l’adhésion de la population et des partenaires du milieu. Le coût de celui-ci : 15 000 $. «Nous allons chercher 50% de subventions», assure Michel Merleau.
La municipalité veut baser son avenir sur un développement durable, c’est-à-dire qui répond aux besoins présents, sans
De gauche à droite : Lorraine Fondeville, directrice générale adjointe ; Diane Brazeau, conseillère ; Martin Lafrenière, conseiller ; Michel Merleau, Consultant PMI ; Roch Carpentier, maire ; Nathalie Lewis, directrice générale.
manque de relève, le peu d’événements communautaires quatre saisons, des capa- cités financières municipales limitées, le problème de la rétention des jeunes et d’at- traction des jeunes familles, l’état de déla- brement de certains secteurs, l’éparpille- ment des équipements municipaux, les heures d’ouverture de certains commerces non-adéquates, l’absence de vision à long terme, l’accès limité à Internet haute vi- tesse et au téléphone sans fil.
Sainte-Thérèse ne devra pas manquer plusieurs opportunités : la diversification des activités aquatiques, la popularité de l’écotourisme, l’accueil des retraités de la région d’Ottawa-Gatineau, l’accroissement de l’offre pour des résidences isolées sur des terres privées et publiques, l’augmentation du nombre d’événements quatre saisons, la modification du zonage agricole en fonc- tion des créneaux de développement, l’aug- mentation de l’offre d’hébergements touris- tiques, l’accroissement des activités du centre d’interprétation, les ententes de ser- vices intermunicipales pour réduire les coûts des services, l’augmentation de l’offre d’hébergement.
Elle devra aussi faire attention aux me- naces : la pollution des lacs et cours d’eau, le clivage entre les résidents et villégiateurs, le maintien d’un zonage agricole non adapté, la fermeture de l’école et autres services, l’augmentation des coûts de ser- vices, la fuite des aînés et des jeunes, la réduction des soins de santé à domicile, une fiscalité municipale trop dépendante de la villégiature.
Les documents de consultation sont dis- ponibles sur le site Internet de la municipa- lité : http://www.sainte-theresedela-gati- neau.ca/
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le dévelop- pement durable, ce sont trois éléments in- dissociables : l’économie, l’environnement et le social. Les municipalités n’ont pas le choix de se développer, mais avec un juste équilibre entre ces trois éléments.
Sainte-Thérèse va devoir analyser ses forces, faiblesses, opportunités et menaces pour ensuite mettre en place un plan d’ac- tions. Michel Merleau a énuméré plusieurs forces : le lac 31-Milles, la rivière Gatineau, la participation citoyenne et le sentiment d’appartenance, le Centre d’interprétation
du cerf de Virginie, les sentiers pédestres et multifonctions, le bénévolat des résidents, la proximité avec Maniwaki et Gatineau- Ottawa, la qualité de vie, le nombre de terrains à développer, la présence d’entre- preneurs dynamiques et prospères, sa forêt publique, ses accès à l’eau, un potentiel acéricole et équestre important.
Au chapitre des faiblesses il y a le manque de logements spécialisés pour les aînés, d’hébergements touristiques, de places en garderie subventionnée, de salle communautaire, le zonage agricole trop restrictif, la population vieillissante, le


































































































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