Page 4 - La Gatineau 29 août 2013

4 29 août 2013 La Gatineau
GRAVE ACCIDENT
Trois personnes blessées
TRAFIC DE CANNABIS
Deux personnes arrêtées
LA GATINEAU - Un grave accident s’est produit jeudi 22 août, à La Pêche. Une fourgonnette et une voiture sont entrées en collision, près du 1159 de la Route 105 dans le secteur Farrellton, vers 17h. Trois personnes, originaires de la Vallée-de-la-Gatineau, ont été blessées.
La fourgonnette circulait en direction du sud. Son conducteur, un homme de 47 ans de Gracefield, aurait perdu le contrôle de son véhicule et percuté la voiture qui venait en face. Il aurait subi des blessures mineures.
La voiture était conduite par une jeune femme de 18 ans. Elle aurait été
Courrier du lecteur
gravement blessée à la tête, au bras et aux jambes. Sa passagère, une jeune femme de 18 ans également, n’aurait eu que des blessures mineures. Les deux victimes, originaires de la Haute-Gatineau, ont été incarcérées pendant une trentaine de minutes, il a fallu utiliser les pinces de désincarcération.
Les trois personnes ont été transportées au Centre Hospitalier de Hull. La route a été fermée dans les deux sens pendant plusieurs heures. Une enquête est en cours afin de déterminer les causes de l’acci- dent. La chaussée mouillée pourrait être en cause.
DÉLÉAGE - Les policiers de la Sûreté du Québec, du poste de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, en collaboration avec la division des enquêtes régionales de l’Outaouais, ont effectué une perqui- sition le 23 août dernier, sur le chemin du Lac Bois-Franc à Déléage, relative- ment à une plantation extérieure. Près de 2 500 plants de cannabis ont été saisis.
Un homme de 51 ans et une femme de 32 ans, de Laval, ont été arrêtés sur place. Libérés par promesse de compa- raître, ils devront revenir devant la jus- tice le 2 décembre 2013, au Palais de
justice de Maniwaki. Ils pourraient faire face à des accusations de produc- tion de cannabis et de production de cannabis dans le but d’en faire le trafic.
La progression de cette enquête est notamment attribuable à des informa- tions reçues du public. La Sûreté du Québec remercie les citoyens pour leur collaboration et les invite à communi- quer toute information relative au trafic ou à la production de stupéfiants, à la Centrale de l’Information Criminelle, au 1 800 659-4264.
À quand l’abolition des commissions scolaires ?
Vol qualifiable ou qualifiable de vol : faites votre choix. Le vol qualifiable peut être défini comme un vol commis sous menace. Dans le cas présent, le vol est une augmen- tation de taxes scolaires de 50 à 63% (selon un sondage chez mes voisins) et la menace que le gouvernement laisse planer si on ne s’acquitte pas de ses taxes scolaires est la saisie de salaire, de revenus de retraite, de biens meubles ou immobiliers. Je crois donc que la hausse exorbitante des taxes
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scolaires de 2013 peut être définie comme vol qualifiable.
Une appropriation de quelque chose de façon douteuse, immorale et injustifiable est qualifiable de vol. Une augmentation de 63% de la facture de taxes scolaires ren- contre très bien cette définition.
Donc à vous de décider comment vous percevez les dernières actions des commis- sions scolaires. Elles semblent avoir perdu de vue leur fonction primaire qui est le ser- vice aux étudiants. La bureaucratie y est si écrasante et encrée qu’il reste très peu de ressources pour cette fonction primordiale. De telles augmentations dans des pays comme la France, la Grèce ou autres, engendreraient des grèves générales et illi- mitées : ici au Québec....RIEN sauf du blabla! Les gouvernements connaissent très bien le mouton québécois qui va chialer un peu, puis se la fermer et payer comme d’habitude. La seul ombre au tableau pour le gouvernement fut l’ampleur imprévue de la grève étudiante. C’est à espérer (sans toutefois y mettre trop d’espoir) que la pro- chaine génération verra à mettre en marche la révolution (moins que tranquille) vers laquelle les gouvernements semblent vou- loir nous diriger, cette révolution qui échappe à nos générations!
Les commissions scolaires vont surement dire «Nous n’y pouvons rien, c’est le PQ qui nous a refilé la note pour pouvoir se vanter de réduire le déficit» et ensuite rajouteront «La taxation scolaire est basée sur l’évalua- tion municipale et nous n’avons aucun contrôle sur cela». C’est du standard de per- roquet. J’aurais honte à leur place d’imposer
de telles hausses et de s’en laver les mains!
Les commissions scolaires ne com- prennent pas, ou plutôt ne veulent pas comprendre, qu’elles doivent faire l’exercice d’amaigrissement et enlever le surplus de dépenses qui étaient à la mode ces der- nières années de vache grasse. Tous ont entendu les histoires vraies des espaces de bureau renouvelés à forts coûts, des meubles à la dernière mode, des voyages d’affaires à répétition, des cellulaires et leurs forfaits illimités, des symposiums dans des hôtels de renom, des frais de déplacement sans fin, etc. Ce sont là quelques items à revoir à la baisse et ça presse.
Les commissions scolaires ont-elles perdu de vue leur fonction primaire de ser- vice aux étudiants, au profit de la bureau- cratie ? Le québécois moyen se verra attri- buer une augmentation de moins de 2% cette année.
Comment pourra-t-il rencontrer le reste de ses obligations quand il se fait étrangler par des majorations faramineuses de son compte de taxes scolaires et municipales en plus des augmentations d’impôts directes ou occultes (l’ajout d’impôt déguisé sous forme de coûts liés à la santé entre autres), des taxes de ventes, etc. Le québécois est entièrement capable de dépenser son argent lui-même sans l’intervention de l’état. Peu de gens vont volontairement jeter leurs deniers dans le gros trou noir de l’appareil gouvernemental pour que quelqu’un d’autre puisse en jouir à leur place. À quand la sai- sie des chèques de paie par les gouverne- ments avant même que le salarié y ait
accès? On se rapproche de ce fait de plus en plus vite et plus vite qu’on ne le pense.
Les pays tels la Grèce et l’Espagne y sont rendus et dans quel merdier ils sont. Plus de chômeurs que de travailleurs, fonds publics à moins de zéro, rien d’autre à faire que des grèves et des démonstrations. Nous sommes sur la voie de réaliser la même chose puisque nous y sommes allègrement dirigés par nos gouvernements. À quand des gouvernements responsables qui auront autre préoccupation que de bien paraître pour se faire réélire ? Des gouvernements qui cesseront de pelleter vers l’avant ou vers l’arrière avec la seule justification de n’avoir rien sous le pied pour bien paraître ? Des gouvernements qui comprendront une fois pour toute que quand la vache est tarie elle ne donnera plus de lait et sera d’humeur exécrable lorsqu’on essaie de la traire ? Des gouvernements qui comprendront que le citoyen doit garder un minimum de confort sinon il deviendra réactionnaire et l’insta- bilité en découlant sera d’une violence inat- tendue ?
Gouvernements, daignez laisser au peuple un peu de pain car faute de gâteaux la révolution viendra. Le petit mouton qué- bécois se transformera en loup, vous et vos successeurs ne paraitrez pas si bien. Il semble que vous êtes très peu férus d’his- toire ou vous vous imaginez au-dessus des faits historiques. Rome, la Grèce, Napoléon, Hitler, etc, se croyaient au-des- sus de la réalité. Ne faites pas comme eux car au réveil il sera peut-être trop tard.
André Legris. Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau.
«Médecins canadiens contre l’euthanasie»
Le 20 août, l’Association médicale canadienne a résolu qu’elle ne changera pas sa position officielle contre l’euthanasie et le suicide assisté. Cette confirmation suit de quatre mois celle de l’Association médicale mondiale contre l’euthanasie et le suicide médicalement assisté, de telles pratiques étant considérées «en conf lit avec les principes éthiques fondamentaux de la pratique médicale».
L’Association médicale canadienne a
également adopté une résolution affirmant que «toute personne rendue aux derniers moments de sa vie et désirant obtenir des soins palliatifs à domicile devrait y avoir accès».
Au cours d’une discussion au sein d’un panel d’experts, le Dr David Roy, bioéthicien québécois de renom, a affirmé: «Notre but est de tuer la douleur, pas le patient». Il a aussi demandé : «Devrions- nous donner aux médecins, qui sont
relativement inaptes à communiquer avec les gens souffrants et mourants, ce pouvoir social et juridique d’administrer la mort ?».
Deux sondages récents montrent que la majorité des médecins du pays ne sont pas disposés à tuer leurs patients par euthanasie. L’oppositionàl’euthanasieestviveetrépandue. Le consensus est un mythe, une illusion bien entretenue et forgée de toutes pièces.
Isabelle O’Connor. Montcerf-Lytton.